lundi 31 décembre 2012

Bilan

J'avais fait en septembre dernier un petit bilan d'anniversaire. L'heure où l'on ressort les coupes et on met les bouteilles au frais pour accueillir un nouveau millésime est aussi le moment où l'on se retourne pour voir ce qu'on a accompli (ou pas) pendant cette merveilleuse année (ou pas). 

En 2012, j'aurai écrit une petite centaine d'articles sur ce blog (tout de même), remporté plus de 2500 pages vues, eu cinq commentaires (dont trois de moi je crois). Inutile de dire que ce blog, petite fenêtre avec gros plan sur mon nombril, ne pétera pas les scores de la blogosphère mais on s'en fout. 

En 2012, j'ai souffert. J'ai remonté mes manches, quitté un homme avec qui je vivais depuis presque huit ans, je suis tombée amoureuse d'un homme qui se cherchait beaucoup et j'ai encore souffert en me prenant les pieds dans le tapis. 
En 2012, j'ai fait mes cartons et déménagé ma vie, changé de job, changé de ville. 
En 2012, j'ai réussi à être un peu plus légère, un peu moins inquiète, pas tous les jours, mais juste un peu. 
En 2012, j'ai retrouvé des copines, j'ai ri à en avoir des crampes. 
En 2012, je me suis remise à vivre pour moi. 

Lecteur, que veux tu pour 2013 ? Amour, gloire, beauté, reconnaissance éternelle, gros bonus, vacances interminables, petit coin de paradis, un chien, un chat, trois poissons rouges, un môme, un monospace, un vernis Chanel, une robe DVF ? 

Moi, je veux l'aventure, et la vie hédoniste. Et je me souhaite en 2013 de garder le cap vers un petit coin de soleil, avec de jolies éclaircies pendant le voyage. 

samedi 22 décembre 2012

Ca y est, c'est fini ?

La fin du monde a raté son coup.
En tout cas si la fin du monde était a refaire, je signerais encore. Une soirée avec option bordage et une journée de lendemain de fin de monde passée en partie sous la couette, je trouve ca plutôt agréable. 
J'espère seulement que d'autres ont pris autant de plaisir que moi a passer le cap des Mayas...  

vendredi 21 décembre 2012

(En)Fin de semaine

1. Aujourd'hui c'est la fin du monde. Ou pas. Si j'ai le choix je préférerais "ou pas", tant qu'à faire. Je n'ai pas encore escaladé l'Everest, vu les Chutes d'Iguaçu, ni fait de saut en parachute. Ceci dit, avec un saut en parachute, je risque de zapper vite fait l'option "ou pas" pour passer en mode "fin de monde personnel". 

2. Dernier jour de travail avant les vacances ! Enfin ça risque surtout d'être de la procrastination mais bon. J'ai quand même à peu près 245 bricoles à boucler avant la fin du monde

3. La maison vous propose du panettone, des chocolats, du saucisson. Ce sont les trésors à partager au bureau aujourd'hui, et on se fait un pot au champagne à l'heure du déjeuner. Inutile de dire qu'après ça les 245 bricoles risquent d'attendre 2013 pour être traitées. 

4. Je suis désormais entrée dans le 21ème siècle ! Si. J'ai investi dans une tablette 7 pouces censée révolutionner ma vie. Pour l'instant j'en suis encore à essayer de comprendre toutes les possibilités du bidule, et à ce train là, j'ai pas encore tout à fait fini. Je viens de télécharger les 125 pages de manuel parce que je suis comme ça, j'aime bien savoir ce que je bidouille. Ça devrait m'occuper au moins jusqu'en 2014. 

5. J'ai réussi à aller à deux cours de gym cette semaine. Un cours de pilates sur reformer et le cours du fada hier soir où je sors avec trois kilos en moins (beaucoup de transpiration et un peu de dignité perdues). Je suis courbaturée mais fière. 

6. Le dîner de Noël de samedi dernier s'est bien passé. C'eut été top si j'avais réussi à rentrer chez moi avant l'arrivée de mes invités mais comme c'est un peu la trêve des confiseurs c'est passé comme une lettre à la poste... Pas de ma faute si j'ai dû passer au bureau cette après midi là et si j'ai été retenue un peu plus tard que je ne l'avais prévu... Si ? 

7. J'ai bien brunché dimanche avec les copines de mon ancienne vie. Ca m'a fait tout bizarre de nous voir là, toutes ensemble à Paris et le temps du déjeuner, c'est comme si on avait remonté le temps... J'en suis revenue toute chose. 

8. J'ai eu mon entretien annuel mardi matin. Je suis une star du rock, reine de l'adaptabilité, et débrouillarde avec ça. J'ai au passage expliqué un peu ma situation personnelle à ma n+1 sur le pourquoi du comment j'avais voulu changer de job alors que j'avais une place en or avant. Compréhension et promesse d'aide en cas de pépin, rassurant. 

9. J'ai déjeuné avec S dans la foulée mardi et j'en suis ressortie un peu minée, partagée entre la certitude d'avoir fait le bon choix et la peur au ventre, malgré tout, de finir seule, un soir de pleine lune, dévorée par des bergers allemands. Ne pas se résigner a un prix : l'incertitude. 

10. J'ai eu le blues version petite montagne russe entre dimanche après midi et mercredi. Depuis hier, ça va mieux. L'approche des vacances, la possibilité d'une après midi buissonnière, de la fin de cette année que je ne regretterai pas. 

jeudi 20 décembre 2012

Au cas où

C'est la fin du monde demain. Si le monde finit vers minuit, ça pourrait être pas mal. Ça me permettrait de finir ma journée de travail, de rentrer chez moi, de passer un peu de temps avec un petit chien, de parler à mes parents, de leur dire des mots d'amour (vous venez me chercher à l'aéroport dimanche matin ?). Je vais peut-être même me taper la cloche, un petit dîner sympa après un cours de gym pas trop rude, et hop, un peu de chocolat. On sait jamais... Ça me permettrai aussi de ranger mes petits papiers pour la postérité, et peut-être même de me faire border

La fin du monde, si tu m'entends, attends minuit, heure GMT +1. Ça serait sympa. 

vendredi 14 décembre 2012

(En)Fin de semaine

1. J'ai reçu ce matin un cadeau d'un fournisseur chinois qui pique un peu les yeux : un petit machin genre sculpture-pot-à-crayon tellement doré qu'il brille presque dans le noir. Heureusement la boite qui le contenait est plutôt pas mal, ça compense. 

2. Je préfère quand les fournisseurs m'envoient du thé... J'en fais une consommation astronomique au bureau. Surtout qu'aujourd'hui on a visiblement un problème de chauffage et je me gèle les fesses, grave... 

3. Semaine sans gym mais bien dense. La promeneuse de petit chien que j'avais a trouvé un travail, un vrai, et depuis lundi j'ai eu des misères avec un promeneur bourru qui s'est jamais pointé (joie) et une autre qui s'est pété la cheville le matin où elle aurait dû commencer. Ca commence à me faire braire, d'autant que du coup, je lâche tout à 18 heures pour aller promener la petite puce et que du coup c'est mon cours de gym qui saute. Je dois rencontrer la troisième de la semaine demain matin en espérant que ça aille. Third one is a charm ? 

4. Demain soir j'ai 15 personnes à la maison pour une petite festouille de la Noyelle qui, je pense, ne va pas plaire au chien. Au programme un buffet dînatoire sur lequel je dois plancher u peu demain histoire de préparer parce que les petits gâteaux vont pas se faire tous seuls et le reste non plus. Je recherche un esclave si ça intéresse quelqu'un, d'ailleurs... ? 

5. J'ai commencé à fêter Noël mardi soir. Un petit Noël intimiste et douillet à souhait, une jolie soirée avec dîner gastronomique à deux, commencée sur mon futon et finie dans un igloo. 

6. Dimanche, sauf tremblement de terre, je brunche avec des copines pas revues depuis, pfiou, plus encore, et pour cause, l'invitante n'habite pas Paris. En perspective : une petite balade sur les chemins de nos souvenirs communs dans une autre ville. 

7. Dimanche, sauf tremblement de terre, je vais aussi me nettoyer le bordel qu'on aura mis dans l'appartement samedi soir et rassurer le chien sur le fait que, non, je ne recommencerai pas trop vite histoire qu'elle ne décide pas de fuguer. Et j'espère ne pas avoir à rassurer trop les voisins 

8. Dimanche dernier j'étais encore en Provence et le week-end a été un petit moment de détente parfait, entrecoupé de bonnes discussions, saupoudré de glandouille et de balades en ville comme en campagne. A refaire. 

9. Dans une semaine je suis en vacances ! J'ai l'impression d'avoir cligné des yeux et me voilà à fin décembre... Et pourtant quand je remonte le temps au fil de mon agenda, si, j'en ai fait, des tas de choses. 2012 me laisse, en son second semestre, une bordée de jolis souvenirs à chérir qui contraste grandement avec la sécheresse de 2011. 

10. Je ne peux vous garantir qu'il y aura une autre liste d'ici la fin de l'année si c'est la fin du monde mais je ferai mon maximum. 

jeudi 13 décembre 2012

Fin de monde

C'est la fin du monde dans moins d'une semaine d'après les Mayas (à moins qu'ils n'aient été rien qu'une bande de feignasses qui n'a pas pris le temps de finir son calendrier ou qui manquait de sang humain à sacrifier pour finir ses petites tablettes peintes à la main). Sur Internet, un peu partout, on entend profitez, c'est bientôt la fin du monde.

Ça me fait tiquer pour une raison toute simple : et alors, si c'était pas la fin du monde, on continuerait à trimer comme les fourmis que nous sommes ? 
Sur les murs d'un bâtiment pas loin de chez moi, un petit malin a taggué Si demain était ton dernier jour, irais tu au travail ? La réponse d'un plus malin en dessous s'alignait : Non je resterais sous la couette à faire l'amour. A croire que c'est très très révulsant de travailler ? Ou bien qu'on est vraiment trop cons de ne pas se construire un igloo sous une couette 24/7 ? Personnellement j'aurais un peu peur de me lasser. Comme dit l'autre, l'éternité, c'est long, surtout vers la fin. Alors que quand je ne suis pas dans la routine, je me débrouille plutôt pas mal. Mais à la longue, je me relâche, je baille, je rechigne un peu, je me mets à râler, je traque le défaut, bref, je m'étiole, je m'emmerde et du coup j'asticote l'autre, pour voir. Ou carrément, je baille et je me tire ailleurs brouter de l'herbe qui me paraît d'un vert plus alléchant. 

Mais je m'égare.

Tout ça pour dire que s'il faut attendre la fin du monde pour profiter, je rends mon tablier. Je préfère profiter par petites touches ici et là. Histoire de ne pas avoir le sentiment d'être blasée mais d'avoir le plaisir du contraste. Et d'apprécier. 

lundi 10 décembre 2012

I love me

J-14 pour le réveillon de Noël ! Bon. Je trouve que Noël est assez peu marqué par ici finalement... Pas de chants de Noël en perfusion du matin au soir à la radio et on en oublierait presque la chose si mon banquier ne m'avait pas fait remarquer que dis donc, c'est quoi toutes ces dépenses somptuaires sur ton petit compte bancaire ? Ah oui, ça. 
J'ai trouvé de quoi pour les copines, les parents, tout ça. J'ai même trouvé pas mal de superflu pour moi que je me suis offert avant Noël parce que je m'aime, c'est important de me le dire et de me faire des petits cadeaux pour me le prouver. Mais là, je crois que je m'aime limite trop pour un si petit mois : deux paires de boucles d'oreilles, des sous-vêtements (dont un ensemble vraiment pas donné du tout), du thé de luxe, des billets d'avion... (Les billets d'avion sont pour la Corse, pas pour la Thaïlande, hein.)
Ou est ce que parce que je me suis fait disette avant que soudainement ça me paraît le grand luxe ? 

vendredi 7 décembre 2012

(En)Fin de semaine

1. Direction Lourmarin ce soir pour passer le ouikène avec une keupine pas vue depuis ma pendaison de crémaillère. J'espère juste que le temps sera assez clément pour laisser rouler les trains ? 

2. Je suis retournée au cours de gym du fada hier soir et j'ai du perdre à nouveau trois kilos de transpiration en une heure. Étrangement je suis la seule à sortir écarlate et dégoulinante  quand ces dames repartent aussi fraîches qu'après un soin visage en institut. Je suis aussi une des seules à aller en cours avec une brassière ou un soutien-gorge de sport, ce qui explique peut-être. Quand on se pointe à un cours de cardio avec un petit soutien-gorge délicat pigeonnant, fatalement, on évite de trop courir. 

3. Les côtes de blettes fumées n'ont aucun intérêt. Un tout petit peu plus si on y colle de la menthe et du thym mais au delà de l'effet festif de la chose, y s'passe pô grand chose et c'est probablement pour ça qu'on ne s'en échange pas sous le manteau.

4. Cuire des figatelli dans une petite cuisine est une mauvaise idée. Un peu moins si on ouvre ses fenêtres en grand. Bilan : le seul ravi de l'opération, c'est le chien, parce que ça va sentir bon dans la cuisine pour un petit moment (quant à moi, reste plus qu'à nettoyer toutes les projections de gras ce qui va me prendre à peu près 3000 ans)

5. Ma prochaine soirée libre (sans gym ni dîner ni copaings) sur mon agenda est le 3 janvier. Dans l'intervalle, des dîners, des copaings, des vacances chez mes parents, et un peu de gym pour compenser tout le reste. Oui, maintenant, la gym, je la note comme un rdv, sinon je zappe et c'est mal. Parce que c'est nécessaire à mon équilibre physique et mental. 

6. Pour mon équilibre il y a aussi l'option bordage mais c'est moins facilement plannifiable sur mon petit agenda, et un chouiem de paramètres en plus sont à prendre en compte. 

7. Ma maman m'a fait un super joli boléro gris en laine bien épaisse que je porte aujoud'hui vu qu'il fait un froid polaire à Paris. Ca + un tee shirt à manches longues violet générateur de chaleur Uniqlo, et hop, me voilà parée pour le casual wear. 

8. Je me demande à côté de qui je vais avoir la chance d'être assise dans le train. Cf point numéro 6 d'un précédent billet... ? 

9.Il est 11h48 et en plus d'une flemmingite aigüe, j'ai un coup de barre monumental mais pas du tout envie de me perfuser à la cafféine. J'ai envie de douceur, de canapé confortable et d'un film pas trop intellectuel (ou de musique jazzy, par exemple)

10. Ce week-end si je ne m'abuse, opération sapin de Noël avec la copine ! C'est notre petite tradition et on va faire péter les chants de Noël jusqu'à les transpirer par tous les pores, c'est mon moment préféré... 

mardi 4 décembre 2012

And this is true...

When you are committed to the idea of “not giving up” because that is what we have been told, over and over, is the ultimate sign of weakness. When you have allowed this mantra of “powering through” and “holding on” to keep you locked in a career or a social circle or a continent that does not understand you for years on end. When you know that you no longer love someone, at least not enough to envision any kind of real future with them, and you stay with them anyway because it is the “right” thing to do — no matter how much more it may hurt both of you in the long run — it is time to move on.

lundi 3 décembre 2012

Raconte moi une histoire

Bordage, abordage. 

Je m'en vais me coucher sagement, la crinière bien brossée, la crème délicatement parfumée étalée comme il faut où il faut et je pose avec délectation ma tête sur l'oreiller.
J'éteins mon téléphone, en général, avant de sombrer, sur le principe qu'une bonne nouvelle sera chouette au réveil et qu'une mauvaise nouvelle peut attendre la fin de ma nuit. 
Mais si un mauvais garçon me propose ici ou là de venir me border, je déroge à mes principes et le téléphone reste à palpiter à mes côtés en attendant l'abordage... 
Quand j'étais petite on me racontait une histoire pour m'endormir, maintenant je suis grande mais j'aime toujours l'idée d'avoir, de temps en temps, un conteur.
Le must de l'abordage, c'est ça. C'est se laisser aller, quand on est un peu endormi mais pas trop, se lever pour aller accueillir le conteur, et se laisser conter fleurette jusqu'à sombrer, repus pour un temps, bien au chaud dans son igloo.