vendredi 27 septembre 2013

Nan mais oh!

L'autre zouave qu'a pas compris m'a envoyé un message hier pour me dire qu'il m'avait vue online sur un site ouebe de pêche à l'homme. Nanmaisohcavahein. On n'est pas mariés que je sache. 
Pis tu devrais comprendre, nan ? 
Nan. 
Bon. Je retourne faire la morte sur la plage, faire crâmer la face A puis la face B. 
Replay.

jeudi 26 septembre 2013

Du courage

Bon. Il a pas compris, va falloir passer la seconde. Par seconde j'entends la première option, je sais pas si c'est clair mais je me comprends.

La vie est dure mais un peu moins quand on passe l'après midi dans une chaise longue. 
Seul souci, la chaise longue est aussi propice aux questionnements existentiels.

Bonus point : en septembre, je fais baisser la moyenne d'âge rien qu'en me baladant à la plage. Et quand je vois le vieux môssieur de 75 ans draguer la minette de 72 ans, je me dis qu'il y a de l'espoir. Il me reste quarante ans pour trouver l'âme soeur, me voilà ragaillardie.

Bon, je vous laisse, je vais me tresser une corde.

mardi 24 septembre 2013

Vacances

J'ecoute les tapette-boys* en buvant du the, je me leve tot, je me recouche. Je me leve tard, je m'etire comme un chat, et j'erre en me disant que je ne sais pas quoi faire, a part me gratter la fesse gauche en me trainant d'une piece a l'autre. Je lis, des choses futiles comme des bons romans, je promene le chien, je fais des siestes a rallonge comme elle, et je me fais chouchouter aussi. Je sais pas quoi faire mais c'est le but, c'est des petites vacances improvisees et c'est top.
Soyez sages, je reviens bientot.
_____
* ouais, ils savaient pas nager et ils avaient visiblement un manager avec un sens de l'humour grincant pour les laisser devenir celebres avec un nom de groupe pareil mais je m'egare.

dimanche 22 septembre 2013

J'aime pas le dimanche soir

L'energie du week-end retombe doucement, lenteur du dimanche soir quand tout est fini, et toute la semaine a recommencer... 
J'execre toujours autant le dimanche soir qui avec ses airs de ne pas y toucher me signifie clairmement que le week-end est fini.
Une absence qui se dessine en forme de creux dans mes draps, sur ma peau... mais pas dans mon coeur (all is safe there). 

De l'autre cote de la ligne, un homme qui me fait une declaration magnifique et merveilleuse d'amour absolu et qui me donne envie de rentrer sous terre. De partir au Guatemala, tiens. Pourquoi c'est toujours c'ui qu'on veut pas qui nous galope apres ? Comme je suis malgre tout une gentille fille (meme si trop naive certains jours) je sais qu'il va falloir que je reponde et j'hesite entre les deux options suivantes (en substance) :

1. je suis tres touchee par ton message, je suis ravie que tu me trouves fantastique et je trouve que tu es tres bien aussi, mais n'ayant pas ressenti de petits papillons me traversant la peau avec l'envie irresistible de t'appeler a la minute ou tu disparais au coin de la rue ni de me trancher les veines en attendant de tes nouvelles, veuillez agreer, monsieur, l'expression de mes meilleurs sentiments et mon courage pour la suite de vos aventures sans moi. En bref, j'y ai bien songe, mais tu ne resiste pas a l'analyse. Sorry.

> Et donc la normalement, il se remet a fumer, il va se jeter du haut d'un pont, s'electrocuter dans un bain, etc. (oui je suis la modestie incarnee).

2. je suis tres touchee par ton message, je suis ravie que tu me trouves fantastique, mais il faut qu'on parle. En direct live si tu le souhaites histoire de. 

> Et donc la, normalement, soit il comprend le message et il se debrouille pour me dire nan mais c'est pas la peine qu'on se voie pour que tu me dises ca, soit il comprend pas et je suis obligee de me carer le rendez vous de la mort. 

Donc, en toute bonne foi, j'hesite. 
J'aime pas le dimanche soir...

samedi 21 septembre 2013

Melanges

A l'heure du the, quand tout est calme, le froissement de vetements echoues sur le sol, la douceur des corps qui se retrouvent. Une montagne d'absence a gravir dans les prochaines semaines, mais la n'est pas la question. La, seul existe cet instant, ici et maintenant, l'empressement soudain, une respiration qui s'accelere deja, un territoire a explorer encore et encore, une ligne de frisson a dessiner du bout des doigts, dans la lumiere de fin d'apres-midi, au dela des mots, une bulle de sensations, le centre du monde. Tout crepite, instant electrique, happes par le moment, tes yeux dans les miens, quand le monde, autour, disparait pour ne laisser que le desir nous guider. 

Prenez un homme, prenez une femme. Melangez.

vendredi 20 septembre 2013

(En)fin de semaine

1. Comme d'habitude, j'ai cligne des yeux et nous voila vendredi... Pas que j'ai particulierement glandouille cette semaine, j'avais meme un programme d'enfer, sisi.

2. J'ai petit dejeune du fromage blanc avec de la creme de marrons ce matin. Oui, je sais, tout le monde s'en fout de mon petit dej. Mais la creme de marrons, c'est bon. Donc j'ai la patate (et trois kilos de plus dans chaque fesse). 

3. Le bolide a passe la barre des 1000 kilometres ! Yihhhaaaaa ! Et le voila pare d'un tablier des plus seyants pour la cuisine les sorties en hiver histoire de pas mourir de froid. Bon evidemment ca oblige a faire un peu d'acrobaties pour monter dessus vu qu'avec le tablier j'ai grosso modo la jambe dans le vide a l'aveuglette, je tiens le guidon et j'espere ne pas me renverser avec le scooter en essayant de l'enjamber. Toute tentative pour rendre l'operation glamour s'est pour l'instant soldee par un echec cuisant. Petit bonus : si je suis en jupe par contre, fini le petit con au feu rouge avec son sourire insistant, paf, les gambettes sont sous le tablier. Et toc.

4. Apres des annees dans un open space, je vais avoir d'ici la fin de l'annee un bureau a moi avec une porte. Qui ferme. Pas en verre. Mouahahahahaaaaa mon chef ne sait pas a quoi il s'expose... 

5. Je prends de l'avance sur les saisons, j'ai fait cette semaine du shopping d'hiver, et notamment des collants generateurs de chaleur chez Uniqlo (et aussi deux robes en soie mais c'est un detail) parce que je veux bien avoir chaud l'hiver mais si je pouvais eviter d'etre moche au passage ca serait pas mal, merci. 

6. La semaine prochaine je vais glander chez mes parents. Des jours a recuperer avant la fin de l'annee, avant une grosse formation + un salon en octobre, donc, hop, c'est un peu last minute mais c'est pas mal. J'aurai un peu l'impression de changer d'hemisphere, en passant de 12 a 24 degres, je pense que ca va etre tres tres bien.

7. J'etais a Lyon le week-end dernier, chez une copine, et on a passe deux jours a arpenter la ville, en s'arretant devant toutes les patisseries comme des momes de 5 ans, et a traverser les marches pour humer les produits frais... Rien qu'a respirer l'air lyonnais j'ai l'impression d'avoir pris 5 kilos mais je me soigne.

8. Je suis allee voir l'exposition Ron Mueck a la Fondation Cartier. Le travail de l'artiste est pour le moins... derangeant. Le film (50 minutes, faut s'asseoir, hein, pardon, faut lutter comme en rentrant dans le metro pour se precipiter sur un siege libre en bousculant trois petites vieilles au passage) propose aussi au gentil visiteur est pas mal, on voit l'artiste dans son atelier et tout le, je cite, procede creatif. Mais en 50 minutes de film, il y a probablement 12 paroles echangees, bref on s'accroche un peu... 

9. J'ai trouve un nouveau coussin au chien (oui je sais c'est comme le fromage blanc, tout le monde s'en fout mais c'est mon blog je fais ce que je veux) et la bestiole se vautre dessus comme si sa vie en dependait pour des siestes des le matin qui me donnent envie de replonger sous la couette en regardant tomber les feuilles mortes. 

10. Dating life ? Pas grand chose a dire. Un peu de flemme, un peu de mouif, un peu pas envie de retomber sur une poche qui envoie des messages codes, j'attends que ca se passe au cas ou a l'automne les princes charmants viendraient s'echouer a mes pieds comme les feuilles mortes. On peut rever.

lundi 16 septembre 2013

Tout passe

Il y a des pages qui se tournent dans la vie dans un calme olympien, sans qu'on s'en rende compte, tout à coup on a un cheveu blanc et on a passé la barre des 30 ans, un collègue vous quitte au bureau, ou,  plus simplement mais tout aussi soudainement dans mon esprit, c'est l'automne. 
J'ai cligné des yeux et les choses avaient légèrement changé, écharpes ressorties, un peu moins de glaçons et un peu plus de thé dans les verres, quelques feuilles mortes plus tard, on patauge dans une flaque. Je conserve dans mon sac, à côté de mon parapluie encore humide, ma paire de lunettes de soleil de pétasse, histoire de continuer à crâner au premier rayon de soleil qui osera filtrer à travers les nuages, et je vais les traquer, histoire de ne pas virer couleur endive trop vite. 
Comme tout le monde, je préfère quand le changement se fait de l'hiver vers le printemps, il n'y a rien qui me déprime plus que de voir les jours qui raccourcissent, et de me lever vers 7h du matin quand il fait encore nuit dehors. 
Promener un chien l'hiver est aussi d'un héroïsme sans borne. Le matin, à 7h il fait nuit, le chien veut pas sortir, il était bien au chaud, il comprend pas pourquoi on l'a tiré de sa nuit douillette. On rentre, on se fait un thé pour enchaîner sur une journée de boulot trop longue et la bestiole baille en nous regardant droit dans les yeux avant d'aller entamer sa première sieste de la journée. Moi aussi, j'aimerais faire une sieste après mon petit déj, et me rouler dans la couette au lieu d'aller affronter les parisiens dans le métro. Et le soir, quand je rentre bien fourbue, il fait déjà / encore nuit, et rebelotte. Le seul moment où le pitou et moi, on balade de jour, c'est le week-end, et là, en général, il flotte. Elle veut pas promener, elle me regarde comme si j'étais une demeurée à vouloir sortir par ce temps à ne pas mettre un chien dehors, et on rentre toutes les deux stressées comme des poux, et trempées. 
Rien que d'y penser, brrr... 
Mais bon, je respire, restons zen, pour l'instant on n'y est pas encore. Je vais juste me préparer un coupe vent à capuche et des bottes de pluie, au cas où. 

samedi 14 septembre 2013

(En)Fin de semaine

1. Je suis à Lyon chez une copine. C'est chouette. J'aime bien me faire des petits week-ends entre filles, à raconter des bêtises, réfléchir au sens de la vie, arpenter une ville en flânant, et glandouiller en terrasse, weather permitted

2. J'ai pas mal râlé cette semaine, mais j'ai aussi eu de belles crises de fou rire, et là aussi. Ouf que parce que sinon bof. 

3. Où est passé l'été qu'on doit avoir, par arrêté préfectoral, encore une bonne semaine, hum ? On m'aurait menti ? J'ai ressorti des vestes et rangé mes petons dans des chaussures un peu plus fermées. Et repris un parapluie dans mon sac (ouiiiiinnnnnn).

4. J'ai pas foutu un pied à la gym cette semaine. Flemmingite aiguë. Grave-euh. Bon à la fois je suis pas non plus restée toute la semaine vautrée dans mon canapé, donc... 

5. J'ai découvert la grande halle de la Villette, pour un concert d'Antibalas + Nile Rodgers qui était juste toppissime. C'était pas un concert, c'était une piste de danse gigantissime, avec une ambiance de folaïe. Je suis rentrée en beuglant Like a Virgiiiiiin sur mon scooter, la classe intégrale. 

6. Je fais une crise de vernis en ce moment. J'ai envie de me vernir les ongles avec des couleurs étranges. Les dernières date : un bronze-khahi légèrement irisé (mais où la nacre te pique pas les yeux, merci beaucoup), un vert canard qui a un bon potentiel de pétassitude associé à un tee shirt fuchsia, un bleu glacier (faites pas chier je suis une career woman), un mauve pâle (gentille petite fille mais pas trop quand même) et un vert sapin légèrement irisé aussi (rock ze world, you can do it). Étonnamment, je trouve qu'ils tiennent plutôt bien, et qu'ils s'enlèvent sans donner l'impression qu'on a une peau de zombie. 

7. Je suis encore vaguement hâlée. Je ne peux plus dire bronzée depuis un moment (au revoir les jolies marques du maillot de bain, bouhouhouhouhou) mais j'ai pas encore retrouvé le teint d'endive qui me sied si bien au cœur de l'hiver. Je croise les doigts et je m'hydrate. 

8. J'ai repéré plein d'expos sympa dans Paris à faire dans les semaines qui viennent mais je ne sais pas si j'aurai le temps de tout faire. Je reformule. En fait je suis sûre que je n'aurai pas le temps de tout faire, et le choix va être cornélien... Je vais au moins aller au centre Pompidou pour l'expo Roy Lichtenstein, et pour le reste, on verra...

vendredi 13 septembre 2013

Bring it on

J'aime bien lire mon horoscope, des fois. 
Tant que la MST ne me guette pas, tout va bien. 
On est vendredi 13, mais j'y crois. Na. 

Pour le grand brun canon qui me lirait, je serai ce soir dans un train direction Lyon. Si tu vois une jeune femme éblouissante avec un livre et une tablette à couverture rouge, tu peux lui donner ton 06.
Et au cas où tu me rates ce soir, je rentre dimanche. 
Bisous, bisous. 

jeudi 12 septembre 2013

Jamais contente

Forte du constat qu'un homme c'est bien mais plusieurs c'est mieux, surtout si on tend à rechercher la perfection, et qu'en cas de disette, il faut savoir sur qui ont peut compter, j'ai donc dans mon panier en ce moment (roulement de tambours) :

1. Un homme qui me fait divinement l'amour. En moyenne une nuit toutes les deux semaines, ce qui est déjà pas mal, puisqu'il me fait un teint de nymphe même si je suis fourbue le lendemain (méga bénéfice à court terme). Mais avec qui je n'ai pas envie de vivre sinon je pense que je lui arracherais les yeux d'énervement au bout de deux jours et je finirais en prison) et qui ne le souhaite pas non plus (sinon je pense qu'il m'arracherait les yeux d'énervement au bout de deux jours et on se retrouverait tous les deux en prison) (zéro bénéfice à long terme), j'ai donc nommé mon PQR. Quel cliché, je sais, mais ainsi va la vie, et j'aime ça. C'est zéro prise de tête et que des bons moments sans les chaussettes sales à laver, faut juste qu'on prenne le temps de croiser nos agendas respectifs, parce qu'avec nos plannings de ministre on a du mal à se croiser in real life
Question bonux : est ce que c'est normal de déjeuner avec son PQR ? A cette question la réponse est probablement non, tu es bien conne, un PQR, le but, c'est pas de le retrouver au restaurant, je vais te faire un dessin. Mais ouais, à petites doses, on aime bien se voir *aussi* pour discuter du sens de la vie, donc. Mais tout mon être est d'accord sur ce point : cette relation ne m'amènera jamais ailleurs que dans un lit et c'est très bien comme ça.

2. Un homme pendu à mes basques à qui je manque beaucoup beaucoup beaucoup (et qui me manque beaucoup beaucoup beaucoup moins), qui me traite comme la Reine de Saba, que je reverrai avec plaisir à l'occasion mais je vais pas me trancher les veines dans l'intervalle, hein. Bon, chuis gentille, je lui donne des nouvelles, sisi, et puis je lui ai dit avec des vrais mots dans des vrais phrases que j'étais pas exactement in-love-courrons-a-la-mairie-tout-de-suite. J'adore discuter avec lui, on se complète niveau culture, on s'est même déjà complété sous la couette, mais. Il me manque la petite colonie de grenouilles qui va bien, et qui du coup me ferait tourner la tête. Ce modèle là communique à outrance, et peut réussir le miracle de compenser tous les Houdinis de la Terre en m'envoyant 36 textos dans l'espace d'une demi heure. Ce qui fait qu'en représailles, j'ai envie de me cacher derrière mon bureau, au cas où il me voie. Il n'a pas mon adresse, c'est tant mieux, parce que j'aurais peur de me faire kidnapper un soir de pleine lune. Mais comme j'ai la hantise de finir seule dévorée par des bergers allemands, et que foncièrement je l'apprécie, je ne lui ai pas non plus clairement fermé la porte au nez. Pis se faire traiter comme une divinité c'est toujours chouette alors, hum, oui, bref, il est toujours dans le paysage...

3. Un homme pas mal, musicien mais pas que (je sens le warning arriver, à suivre) que j'ai rencontré il y a peu et qui peut avoir du potentiel, mais là encore, j'attends la colonie de grenouilles, les papillons, tout ça, tout ça. La dernière fois qu'on s'est vus, c'était sympatoche, on a définitivement des atomes crochus, mais je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que le serveur était très craquant, tout à fait mon style, le grand brun avec un petit sourire à tomber, ce qui est probablement mauvais signe, j'aurais dû être sous le charme de ma date et non sous l'emprise du serveur ? Oui ? Non ? Dans l'absolu, il me plaît, il est drôle, il sait communiquer sans disparaître (pour l'instant, ne nous emballons pas) ni sans m'étouffer, ce qui est plutôt bon signe, non ? Bref, je ne sais pas. Manquerait peut-être le syndrôme du violoncelliste à son arc ? 

Je voudrais avoir un mix des trois, m'assurer que le numéro trois est renversant, avec les qualités sous la couette du numéro un, une admiration sans borne pour la Reine que je suis, qu'il soit violoncelliste à ses heures perdues. 

Homme célibataire, grand brun, bien fait de ta personne, intelligent mais pas imbus de toua même, culturé sans trop étaler, galant, doux, romantique mais viril aussi, si tu habites Paris et que tu me lis, je te donnerai mon 06 avec plaisir. 

En attendant, je gamberge. 

mercredi 11 septembre 2013

Je me gausse

Les copines m'ont envoyé deux liens chronophages (comment procrastiner au bureau en une leçon) et qui valent leur pesant de cacahuètes. Que celle qui n'a jamais eu une date foireuse lève le doigt ? Ouais, c'est bien ce que je pensais. 
En tout cas, preuve que dans la jungle urbaine je suis loin d'être la seule à me heurter au grand mur du mâle en détresse, et elles ont une plume qui vaut le détour. 

Donc, si vous avez du temps à tuer (au bureau, pendant une manucure, le soir au coin du feu), allez-y donc lire Vogue Ma Galère et Des Hommes.Com.
Une prédilection, si vous devez commencer quelque part, pour les oscars de la drague sur Internet, et un petit florilège de messages masculins (mais au moins ces modèles communiquent. Enfin, avant la communion des corps, en tout cas)

Amour et fraises Tagada sur la Terre. 
De rien. 

mardi 10 septembre 2013

Un éléphant, ça trompe, ça trompe...

Ca trompe énormément, et ça a même un cimetière tellement mytique que j'en ai déjà parlé deux fois (pour les courageux de la toile, ou les procrastinateurs, lire Le Cimetière des Elephants et Le Cimetière des Elephants, part 2).

Donc, nous avons un modèle d'homme qui savait communiquer (épisode 1) puis s'est emmêlé les pattes dans le fil de son téléphone portable (épisode 2, 3, 4....). 
Eh bien, oui, mesdames et messieurs, dans ce nouvel épisode, le spécimen m'a APPELÉE. 
J'en vois dans le fond qui sont dubitatifs, et je vais donc me faire un plaisir de détailler le pourquoi du comment je me suis roulée par terre. 
Donc, mon téléphone sonne et comme de bien entendu, je l'entends pas. Parce que je suis en réunion, aux toilettes, ou simplement que je n'ai pas la tête au fond de mon sac, I don't know, mais bref, je décroche pas. 
Je retrouve le téléphone en question quelques instants plus tard et, stupeur et tremblements, HE CALLED. Nan. J'en tombe presque de ma chaise, il aurait retrouvé l'usage de ses mimines ??? J'en suis toute chose... 
Me voilà donc assise, la tête me tourne un peu, j'appelle mon répondeur, j'ai un nouveau message. 

(mode blondasse activé > hihihihihi).

Donc, j'écoute le message du messie. Et là, re-stupeur et tremblements. 
Ouais. 
Je te fais le message : 
> bruits de fond. 
> bruits de quelqu'un qui marche.
> bruits de fond. 
> brouhaha indistinct.
Etc. J'ai tenu trente secondes en écoute et j'ai coupé, et donc effacé cette oeuvre d'art, merveille de communication téléphonique de l'an 2013, Sans Titre

(Mode blondasse définitivement off)

Ouais. C'est sa SALOPERIE DE POCHE qui m'a rappelée. Pas lui. 
Non seulement il est pas capable de prendre son courage à deux mains pour me dire merci mais non merci, je déménage au Guatemala, mais en plus il est pas foutu de verrouiller son téléphone. 
Pour quelqu'un qui se proclame geek je trouve ça à mourir de rire. Sisi. 

Excusez moi, je retourne me rouler par terre et acheter un fusil mitrailleur. 

vendredi 6 septembre 2013

(En)Fin de semaine

1. C'est la rentrée, c'est officiel. Les parisiens sont revenus, avec leurs gueules cassées dans le métro dès le matin, la dame qui renifle avec un petit air chafouin, la midinette qui raconte les frasques de sa dernière nuit au téléphone à sa copine et qui fait retenir son souffle à tout le wagon, qui attend de savoir comment l'histoire va se finir. 

2. Je pars en week-end. Oui, je sais, encore. J'aime bien partir en week-end. D'ailleurs je n'ai qu'un week-end prévu à Paris pour tout le mois de septembre, ce qui est assez fou et plutôt pas mal. Jet-set forever

3. J'ai repris les cours de gym. Aïe-euh. J'ai beau être matinale, j'ai mal. Je roule pour sortir de mon lit, et ça pique un peu les yeux, mais je suis fière (re-aïe-euh). 

4. J'ai fêté mon anniversaire cette semaine. Je me sens en forme, ce qui est bien, et je suis encore loin du fauteuil roulant et du sonotone, merci beaucoup de vous inquiéter pour moi. 

5. Les clients m'ont usée cette semaine, particulièrement usée, même. J'ai hâte d'être à ce soir et de tout envoyer valser pour buller à l'ombre d'un arbre, lunettes de soleil vissées sur mon visage. Livre optionnel. 

6. Grâce à mon lien de la semaine dernière des Princesses qui se grattent là où ça gratouille, j'ai fait explosé mes stats sur l'article en question. Mais pas sur le reste. J'en déduis finement qu'on n'a pas le même lectorat et que les gens ont été décus en mode eeerk mais c'est quoi ce blog rose, et sont partis fouiner ailleurs des trucs plus croustillants. Vous m'en voyez fort contrite. 

7. Je suis toujours en pleine interrogation existentielle sur la recherche de l'homme ou des hommes parfaits et pour l'instant j'en suis à l'échec un peu cuisant mais je me soigne quand même, thérapie à coup de déjeuners dans l'herbe, happy hours, balades sous les arcades un peu sombres et bonnes nuit de sommeil pour compenser... 

8. Je me suis offert de la jolie lingerie pour la rentrée, parce que je m'aime, parce que c'était mon anniversaire, parce que j'avais envie, pour moi. On a vraiment besoin d'excuses pour faire du shopping ? Vraiment ? 

9. Il a flotté vilainement ce matin et bien sûr c'est le seul jour de la semaine où je n'ai pas pris la peine de vérifier le temps qu'il allait faire. Normal. Mes sandales en daim et moi, on est un peu emmerdifiées mais on croise les doigts (de pieds) pour qu'il fasse beau le reste de la journée... 

10. Envie de sushis aujourd'hui... C'est toujours mieux qu'une envie de se taper un kilo de chocolat, hein... 

jeudi 5 septembre 2013

Ze deal breaker

C'est quoi, au fond le deal breaker ? Parce que le fait que l'homme porte ou non sa chemise fermée jusqu'au dernier bouton ou qu'il vote trop à droite ou trop à gauche à notre goût, est ce que ça compte vraiment sous la couette ? 
Ouais, ok, si on a décidé de faire un bout de chemin avec l'homme plus que pour aller de la porte d'entrée à la chambre (au canapé / dans le lave vaiselle), s'entend, il serait peut-être judicieux de savoir si on va s'arracher les yeux au saut du lit en se traitant de vieux réac' ou parce qu'on n'a pas mis ses chaussettes sales dans le panier qui va bien. 
Mais si c'est juste parce que, c'est quoi ? 
Je suis toujours émue par de jolies mains, la courbe d'une épaule, un sourire...
Et définitivement rebutée par une haleine de hyène (je me dis que si au dîner le specimen devant moi a une haleine de poney, je veux même pas savoir l'odeur de ses gencives à l'aube), et des ongles sales. Oui, comme je regarde les mains des gens, les ongles en deuil me donnent envie de fuir (nan mais tu comptais les mettre où tes mains sales pleines de doigts ??). Un parfum trop fort envie de m'évanouir (littéralement, quoique ça me donne aussi envie de disparaître au passage). Un gros lourdingue qui sent le pastaga à trente mètres et je ressors la technique du crabe (s'éloigner latéralement), un qui me fume ses mégots dans le visage et je me bouche le nez (Vas y Robert, j'ai toujours rêvé de lécher un cendrier).
J'ai pas dit que je voulais absolument un prix de beauté, quoique si c'est une offre éphémère valable seulement une nuit, je ferai un effort. 
Mais bon, un petit effort aussi, Messieurs, si vous voulez une déesse et pas juste une pétasse morte de faim. Moi je dis ça...

mercredi 4 septembre 2013

Ne pas oublier de râler

Un petit mot en passant, pour celles qui en ont et celles qui en veulent, une raison de râler en plus, une petite leçon de sexisme ordinaire, ça faisait longtemps. 

Amour et fraises tagada sur la Terre.

mardi 3 septembre 2013

Happy Birthday to Me (+1)

J'ai officiellement arrêté de compter les ans qui passent et les cheveux blancs qui restent, et décidé de m'octroyer un Alzheimer précoce qui me permet d'oublier quel age j'ai et quels nazes ont traverse mon lit ma vie, et je decrete donc que j'ai trente ans. A la fois, l'an dernier, j'avais décrété avoir 15 ans, alors cette année, je prends 15 ans d'un coup, ce qui explique la maturité et la sagesse (je vais me rouler par terre et je reviens).

Bon anniversaire, toi. 

Ouaip, bon anniversaire moua. 

C'est l'année de mon bon plaisir, de mon plaisir tout court, de mon égoïsme assumé.
C'est la rentrée des classes après un été torride a repousser les limites de ce que je pensais faire (et savoir faire) de mes dix doigts and I like it. Meme si a y repenser, je me demande si je n'ai pas rêvé tout ca, et je me demande aussi si je réussirai a tout écrire ou pas, ou seulement a mots couverts.
Je ne sais pas ce que la rentrée me réserve, ce que cette nouvelle année sur la planète me réserve, mais si elle est au moins aussi chouette que celle qui s'achève, je signe tout de suite en bas de la page. 

Un bon pour ne pas être sage ?  
Hell, Yes.
You're welcome.

lundi 2 septembre 2013

La beauté intérieure

(mais oui bien sur)

La beauté dans son acception primaire, la beaugossitude, fadaises, on sait bien que toute fille normalement constituée s'en fout, elle voit l'homme beau quand il lui fait une déclaration d'amour, un risotto aux truffes, une invitation au voyage ou juste un sourire.
Ouais c'est ca. 
Sauf que, quand tu te balades dans la rue, fatalement, il y a le facteur erk, celui qui fait dire le merlu la bas ? Même pas en rêve. Celui qui dormirait dans la baignoire meme si j'etais morte de faim parce que eeeerrrrk, s'pa'possible. 
Celui qu'on a ramené a la maison un soir de pleine lune, un peu émue, et qu'on trouvait si chouette a la lueur d'un cocktail tamise, et qu'au point du jour on trouve un peu moins, hum, charmant. Pour un peu qu'il ronfle la bouche ouverte et que son haleine de hyène matinale soit délicatement soufflée vers nos narines, le conte de fées se prend les pieds dans le tapis (je ne dis pas que la fille, dans son sommeil profond, ressemble a la belle au bois dormant et sent seulement le bouton de rose, je dis juste que la n'est pas le cœur du débat donc passons).
Si on a seulement alors un vague souvenir des heures passées ensemble (pitié dites moi qu'on n'a rien fait et que sinon on a bien mis du plastique entre lui et moi, siouplé siouplé siouplé), on lui demande gentiment de s'extirper du lit sus-cite illico, genre, bon, je vais promener le chien, fais toi plaisir, va finir ta nuit chez toi, surtout ne me dérange pas plus longtemps, claque la porte, on s'appelle et on se fait un cours de macramé.
Si on a le souvenir ému d'une nuit de débauche qui nous fait encore monter le rouge aux joues, au cou, voire ailleurs, c'est plus délicat. Qu'est ce que je fais ? Comment j'assume ? Je l'exhibe aux copines parce que c'est un super coup au risque de les voir ricaner ouvertement ou je lui demande de venir chez moi seulement après la tombée de la nuit pour pas faire peur aux enfants des voisins ? 
La beauté intérieure, ouais, c'est chouette pour les longues soirées d'hiver, quand j'ai envie de me pelotonner contre quelqu'un qui n'est ni le chien ni ma maman. Mais quand j'ai eu une journée particulièrement chiante au bureau, j'ai envie de rentrer et de regarder des jolies choses. Pas seulement ma chouette table en verre. Nan, j'ai envie éventuellement de déshabiller un modèle masculin pourvu d'une libido en parfait état et d'aller voir sous la couette si j'y suis (mais je suis pas sectaire a ce moment la, sur la couette ca me va aussi). Mais si en rentrant chez moi je ne peux pas m'empêcher de dire eeeerrrrk éteins la lumière s'il te plait, et fissa, j'ai un peu perdu l'effet et l'envie d'aller voir sous la couette (et sur la couette aussi) si j'y suis (en général d'ailleurs, j'y suis pas, ou alors pour oublier)
Donc la beauté intérieure, oui. Mais la beauté extérieure un peu quand même, merci.

dimanche 1 septembre 2013

Vas y Robert, fais moi rêver

Ah, Robert, quand tu me parles d'amour et de Pastis, j'en pousse des râles de plaisir. Vas y, vends moi du rêve. 

1. Ma petite descente de lit. 
Ouais. C'est ça. Je m'allonge nue sur la moquette et j'ouvre la gueule. Et des fois, je mords.

2. Pousse toi Josiane, t'es au milieu. 
C'est mon lit. MON lit. Pis tu pourrais demander plus gentiment, nanmaisoh.

3. [ronflements à en faire trembler les murs]
Bon, ben j'vais dormir dans l'canapé, hein.

4. Bon, c'est pas tout ça mais y'a foot à la télé. 
Bon, c'est pas tout ça mais y'a un nase au fond de mon lit.

5. T'as la clim chez toi ? 
T'es mort de faim à ce point là, mon loulou ?

6. T'es trop bonne. 
La faim te tenaille tant que tu en deviens poète, poûet poûet.

7. J'aime combler les vides de ta vie (clin d’œil concupiscent) 
Enfin là, tu combles surtout un vide tout à fait relatif, et avec application (ça dépoussière ?)

8. Rhaaaa Josiane, ouiiiiiiiiiiiiiiiii.
(Buuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuut ???)
Vas y grand fauve, tu es le roi de la savane.

Allez Robert, un pastis et tu repars (de chez moi)...