mardi 29 juillet 2014

Choix cornéliens

Le maillot de bain rouge ou le bleu ? 
De la grenadine ou un sirop de citron vert ? 
Un thriller ou un roman ? 
Le transat en toile ou le grand fauteuil de jardin ? 
La terrasse de la cuisine ou celle du bureau ? 
Poisson grillé ou tomates du jardin ? 
Sieste... maintenant ou plus tard ? Ou les deux ? 
Vernis à ongles uni ou nacré ? 
Robe courte ou robe longue ? 
Monoï ou huile d'argan dans les cheveux ? 
Crème solaire ou spray ?

C'est vraiment compliqué les vacances... Rien que d'y penser je sens une migraine qui pointe. 

Pour les autres soucis, désolée, je suis aux abonnés absents. Merci de laisser un message après le bip sonore. 
Comment ? On n'entend pas le bip ? 
Ah, la messagerie doit être saturée. Merci de réessayer plus tard... Beaucoup, beaucoup plus tard si possible... 

dimanche 27 juillet 2014

Sea, sex and sun

Le soleil, check. 
La mer, check. 

Les parents chez qui me faire chouchouter ? Check. 
Pour le reste, du coup, well, je serai sage. 

Les prénoms, ici, sont intéressants aussi. Charles-Henri. Charles-François. Ange. Joseph. Dans le Sud de la France, sur l'ïle à tête de Maure, Coca Cola n'a pas encore posé le pied de ses bouteilles à prénoms customisés. 

Cheers, à coup de Corsica Cola (sisi, ça existe). 

lundi 21 juillet 2014

La valse des prénoms (2)

Une fois n'est pas coutume, je colle une photo. Là, il fallait. Car si même Coca-Cola s'y met, moi, je lâche l'affaire. 
Des centaines de nouveaux prénoms à trouver...?
Et Jean-Mouloud, alors, c'est pour quand ?
Ceci dit on devine "Kev" juste derrière Bobby, je suis pas sûre sûre d'avoir envie de tester un Kévin après avoir pris non pas un Coca mais un Perrier avec un Bobby.

Pour ceux qui se doraient la pilule pendant que j'écrivais plus tôt ce mois de juillet, voici le pourquoi du comment de la Valse des Prénoms

samedi 12 juillet 2014

Attention, ce billet contient des gros mots

Qu'est ce qu'on a merdé ? Quand est ce que les mots Aimer et Amour sont devenus des grossieretés* ? Depuis quand tomber amoureux est tout à coup devenu has been - soooo 1998
Je sais bien que l'homme, cette bête traquée, a l'impression que dès qu'il baisse la garde, on va lui faire douze marmots à la chaîne et l'épousailler en grandes pompes pour lui sucer tout son compte bancaire**. 
Mais BORDEL DE MERDE* quand est ce qu'on nous donnera une chance ? 
Non, toutes les nanas ne sont pas des hystériques qui attendent tapies dans leur coin telle la mante religieuse prête à bouffer son mari. 
Non, toutes les nanas ne sont pas des vampires femelles qui vont dépouiller l'homme qui passe son chemin. 
Mais, ouais, à force, on devient méfiantes. Genre très méfiantes. On se retient de dire des jolies choses pour pas vous faire fuir, vous les hommes. Parce que parfois un simple on est bien, là, donne l'impression qu'on va débarquer prochainement avec nos douze valises et demander un PEL commun. Alors que, nan, on est juste bien là où on est, dans les bras d'un chéri avec lequel on vient juste de commencer à gazouiller, alors pour le PEL on va attendre un peu, nan ?

Au passage, histoire de resituer, nous haranguer à coup de salut sava ne nous donne pas envie de traverser la France pour vous rencontrer, seulement de nous pendre avec le câble d'alimentation de notre ordinatuer.
Proposer de prendre un verre ne signifie pas qu'on va finir dans votre lit.

Mais aussi, passer le week-end ensemble ne signifie pas passer le week-end ensemble pour chercher un appartement et refaire la déco du votre parce que franchement, le poster punaisé au mur à côté de votre collection de bières bues, ça nous fait pas rêver. Même si intérieurement ça nous arrive de refaire la déco, on se contient, promis juré.

Je veux bien être conciliante, mais à un moment, faut m'aider aussi. Je peux pas ramer toute seule. Et pagayer à contre courant, ça fait marrer les crocodiles.
En somme, tout ça revient à une notion d'effort. Pas de renoncement, nan, c'est pas le coeur du débat, mais d'effort commun pour faire marcher le truc plus que trois heures, ou deux semaines. Et se le tenter en vrai, en fonçant, parce qu'on n'a qu'une vie, et que quand on ressent des papillons dans le bidon, au lieu de se dire oh merde, on devrait sauter au plafond parce qu'on est vivant.

Maintenant j'espère que des hommes beaux, riches, intelligents, célibataires et parisiens me lisent. En prenant des notes. 
_____
* les grossièretés ne sont pas toujours là où on les attend. 
**tu pensais à autre chose en lisant, avoue. 

mercredi 9 juillet 2014

La valse des prénoms

Non, Anatole. Je ne t'ai pas oublié. Ce billet est pour toi. 
Parce qu'au petit jeu de la Régionologie, je crois que je devrais aussi faire attention à la Prénomologie. 

C'est quoi ces gens qui ont des prénoms pourris ? 
Attention ce billet est totalement subjectif et n'engage que moi (et quelques copines utilisées pour l'occasion, enfin surtout une, puisqu'on est dans la précision). 

Les prénoms qui vont bien dans l'absolu mais qui nous ont méga déçues parce qu'en fait les hommes porteurs (de ces prénoms, donc, merci de suivre) se sont révélés être des gros nazes (et j'essaie d'écrire un peu poliment, oui, je fais des efforts, merde.) (Oups.)

Au panthéon des nazes, donc, je souhaiterais citer en vrac les Marc, Fred, Benoît, Thomas, Olivier qui avaient tous deux faces, Docteur Jeckyll et Mister Connard, pour diverses raisons sur lesquelles je ne m'étendrai pas ici passque sinon on en a pour trois mois de thérapie par item et chuis pauvre, j'ai pas envie qu'un thérapeute parte en vacances aux Bahamas grâce à mes petits problèmes. 

Mention spéciale aux parents pour : Patrice-Jérôme, Bobie. 
Putain mais à quoi vous pensez les parents ? Vous vous rendez tout de même compte que quand vous donnez un prénom pareil, on va se moquer de vos gosses TOUTE LEUR VIE ? 
A ce stade, ouais, on n'est plus à un Arrosoir près, ou une petite Clafoutis. (Est ce que quelqu'un en a rencontré un spécimen, d'ailleurs ? Moi pas encore, mais vu mon karma, ça ne saurait tarder). 
Bobie, bordel. Et le jeune homme, benoîtement, de me dire Tu peux m'appeler Bob si tu veux
Non, mais non, quoi. NON. Déjà j'ai pas envie d'affubler mon chien d'un nom aussi ridicule, mais Bob, qui est tout de même le diminutif de Robert, franchement, là, on dépasse des sommets. Manque plus que du Ricard, une petite partie de pétanque et des chaussettes dans des sandales allemandes. Allez, soyons fous, un petit Marcel pour accompagner Robert sur le terrain de boules, on n'est plus à ça près. 

Mais QUE FAIT LA POLICE ? 

Alors, ouais, on voit bien, on se dit que les parents ont donné à leur enfant un prénom qu'ils aimaient beaucoup. Et quand ils sont d'origine asiatique, par exemple, peut-être que Bobie, c'est très joli. Je ne sais pas. 
J'aime beaucoup le chocolat et les bonbons mais je me vois mal appeler des gosses Chocolat et Tagada, pourtant. 
Bonus points aux parents qui auront des triplés appelés Chocolat, Tagada et Dominique (oui parce que Domi, c'est un peu court, et Sodomie, c'est quand même très connoté, alors que Dominique, ça va encore) et expliqueront en souriant à leurs interlocuteurs qu'ils ont trouvé pour leurs chers têtes blondes des prénoms de choses qu'ils aiment. Vraiment. Beaucoup. 

Force est de reconnaître qu'à lister les prénoms déjà usités par les Connards de ma vie et de celles des copines, cependant, ça commence à être compliqué de tomber sur un Monsieur dont le prénom ne me rappelle pas déjà les affres d'un homonyme. Je tends le dos quand on m'a déjà fait le coup, et je me méfie encore un peu plus. 

Je suis POUR la diversité culturelle, qui me permet d'ajouter une nouvelle ligne, une nouvelle page dans le grand livre de mes déceptions amoureuses, celles qui feront marrer mes petits-enfants d'ici 2065, quand j'aurai trouvé un modèle pas mal qui acceptera de repeupler la terre avec moi. 
Mais je refuse de leur dire que Grand Papa s'appelle Bobie. Je crois que je préfère encore Anatole. Ou Jean-Mouloud. Ca m'évitera, quand je serai gâteuse, de confondre. Attends, Fred ? Lequel mon poussin ? Celui qui faisait de la Forêt Noire Maison achetée chez Auchan en barquette ou celui qui grinçait des dents en dormant ? 
Alors que quand on me dira Jean-Guillaume, je verrai tout de suite la tête du péteux, par exemple. C'est vrai, quoi, faut penser à nos vieux jours. 
Mais faut penser à tous les jours, aussi. Tu te vois dire Bob, passe l'éponge dans la cuisine steuplé
Pas moi, merci. 

Anatole, Jean-Mouloud, ce billet est pour vous. 
Bisous kissous. 

lundi 7 juillet 2014

Le principe de lassitude

J'ai testé ma patience ce matin : je suis allée en boutique SNCF me faire rembourser un billet de train. 
On ne RIT PAS, merci beaucoup. 

Oui, parce que j'avais décidé d'aller visiter un client le 19 juin dernier, et m'étais dit qu'au lieu de me farcir le périph' à l'heure de pointe pour voir si ça prend 1h30 ou 2h de traverser Paris, ma zénitude absolue et moi même avions décidé de prendre le train. Sage décision s'il en est. 
Sauf que le jour dit, y'avait grève. Et que du coup, je confime, ça prend 1h30 de traverser Paname via le périphérique, quand on est porte de Saint Ouen et qu'on va plus loin que la Porte d'Orléans. 
La SNCF, dans sa grande mansuétude, me laissait 60 jours pour aller me faire rembourser le billet. Comme c'était grève, je me suis dit j'attends un peu, j'irai la semaine prochaine quand y'aura moins de monde dans les gares. Et c'est donc pleine d'espoir que j'ai franchi la porte de la boutique de la gare Saint Lazare ce matin, qui était à peu près remplie jusqu'au plafond. Heureusement, il y a désormais une borne où l'on sort un ticket numéroté. Verdit : 2807. Numéro en cours d'appel à ce moment là : 2719. Devant mon air désespéré, une petite minette estampillée SNCF (à nous de vous faire préférer le train ?) (mouhahahaha) me glisse en douce le numéro 2800 et reprend le mien, hourra, j'ai gagné 7 places. Plus que 81 clients avant moi, sans compter les départs immédiats et les clients en rdv qui ont bien sûr priorité, et la petite mamie qu'on sent sur le point de demander ce qu'il y a comme destination sympa aujourd'hui, parce qu'elle se croit à la boucherie (qu'est ce qu'il y a de bon aujourd'hui ?). Je jubile. Si. La demoiselle me dit que j'en ai pour 20 minutes, une demi heure. Je sors faire une course et je reviens poser mes fesses sur une chaise en scrutant le tableau d'affichage des numéros-comme-à-la-boucherie d'un oeil d'aigle. 
Une heure plus tard, j'ai les yeux qui piquent à force de regarder. Une heure plus tard, j'y suis toujours et on appelle péniblement le numéro 2749. J'en suis à 4 parties de scrabble contre l'ordinateur. Le temps d'être appelée, j'ai traité tous mes emails pros et persos et je vacille comme un condamné à mort qu'on vient de gracier in extremis. 
Le moment de grâce, justement, continue, puisque la dame derrière le guichet est aussi aimable qu'un gardien de prison. Le billet ? Sera remboursé en bon d'achat. J'appelle pas ça un remboursement mais ne chipotaillons point. Le remboursement ? D'ici trois mois. Et je cite "et si dans trois mois, vous n'avez rien reçu, revenez pour une réclamation au cas où votre dossier ait été perdu". Sic. Je suis au bord du suicide, il faudrait qu'en plus je me retape les deux heures d'attente pour expliquer qu'on a perdu mon dossier ? 
Ceci donne purement et simplement envie de se rouler en boule sous une couette en chouinant pour n'en ressortir que lorsque ce sera VRAIMENT l'été. Pas cet ersatz de 20 degrés où je mets une petite laine comme une mémé avant de partir de chez moi le matin. 

Sur les sites qui proposent des hommes à adopter, c'est un peu pareil, en somme. Je deviens méfiante. 
Quand le môssieur a trois milliards de points sur son compte, je ne peux que m'interroger sur le bien fondé de sa recherche. Mis à part pour boire des mojitos sous une couette et en renverser partout pour avoir une excuse toute prête à me déshabiller (le rhum et le sucre, ça colle), je pense que ce n'est pas le modèle avec lequel j'irai un jour gambader dans les prés. Alors quand au second message (le premier étant une version plus ou moins élaborée du salut ça va) on me propose d'aller prendre un verre directement dans le nid de l'oiseau, je passe mon tour. J'ai même pas envie de ricaner, j'en ai juste marre, et je me demande si dans trois mois ce sera pareil, après avoir reçu mon remboursement de la SNCF. Ou être retournée en boutique pour faire la réclamation suite au dossier perdu. 

Dis, Madame la SNCF, je peux faire une réclamation pour prince charmant à trouver ? C'est pas que je l'ai perdu, c'est juste que je ne l'ai pas encore trouvé. Tu lui demanderas de m'apporter mes bons voyage, au passage, ça nous permettra peut-être de prendre le train ensemble pour aller gambader dans les alpages plus verts que la campagne presque parisienne. 
Merci. 

En attendant, je vais faire un truc un peu fou : je vais prendre le métro. J'aime défier mon karma. 

samedi 5 juillet 2014

Les soldes

La France se lève avec la gueule de bois. 

Moi, ça va bien merci. De toute façon comme je travaille pour une société allemande, pour moi, c'était gagné d'avance quelque soit le camp... 

La coupe du monde, c'est un moment fantastique pour les filles. Ca commence pendant les soldes, ça permet de faire son shopping en toute tranquillité pendant que ces messieurs beuglent en rythme devant la téloche, se les grattant d'une main pour mieux engloutir une douzième bière de l'autre. Ouais, je sais, j'ai une idée très reluisante de l'homo footus. 

Du coup, je me retrouve avec une jolie robe à pois. Je fais une fixette en ce moment sur les pois, petits ou grands, et les motifs sur les robes. Je ne sais pas si ça me passera mais j'essaie de me soigner. 
Je me suis acheté en ligne de la lingerie et me dis que je trierai ce qui me plaît versus ce qui me plaît moins et que je renverrai le second lot. On y croit bien fort, on va se rouler par terre et on revient. 
Et je me suis trouvé comme par enchantement, non pas au détour d'un bois sous un rocher mais dans une boutique (étrange ces mots qu'on utilise pour ne jamais dire acheter) des jolies ballerines. 
Bref, je suis prête pour aller au bal. 
J'ai même les deux chaussures qui vont ensemble et je n'ai pas besoin de récurer la baraque pendant que deux affreuses demi-soeurs sortent guincher avec ma marâtre, nan. J'ai la robe, check, les chaussures, check, la lingerie, check, le sourire ultra-brite, check. Manque juste un tout petit détail pour aller danser la lambada jusqu'au petit matin : le fiancé. 
Ah merdum. Je me disais bien que j'oubliais quelque chose. 
Le problème, c'est que le modèle d'homme qui fait les soldes cherche la même denrée que moi : des hommes. 
Bref, les soldes, c'est bien, mais la marchandise est au rabais. 

jeudi 3 juillet 2014

Juillet ?

On est en juillet !!?
C'pô possible, hein. 
Ben si. 

Mine de rien, on est en juillet. 
Dans deux semaines, cela fera deux ans que je suis installée à Paris. 
DEUX ANS ! 
Diantre que le temps file. 
Deux ans que je suis banlieusarde et contente de l'être, que ça me prend 20 minutes pour aller au bureau en métro et que je peux du coup passer du temps sur ma terrasse à m'écouter grésiller en rentrant chez moi le soir. Je trouve que l'équation fonctionne plutôt bien. 

Je passe une semaine folle à courir partout mais j'ai envie de prendre un peu de temps là tout de suite maintenant avant que mon cerveau n'explose pour m'épancher tranquillement. Un petit instant narcissique rien qu'à moi au milieu du bordel. 

J'avais une super idée pour écrire quand je me suis couchée mardi soir, mais flemme intégrale, et du coup plus tard est devenu merdum, j'ai oublié ce que je voulais écrire. En espérant que ça me reviendra avant 2017. 

Dans Paris, on sent un début de calme, propre à l'arrivée de l'été, la fin des cours, le début d'une vacance estivale. Juste un peu. Juste assez pour pouvoir avoir de temps en temps une place assise dans le métro à l'heure de pointe. Parfois, simplement parce que je porte une jolie robe et qu'un monsieur me cède sa place avec un sourire. Merci Monsieur. Merci la robe. 

Je compte les jours jusqu'à l'arrivée d'une copine (ça s'arrose) qui débarque ce week-end à Paris et avec qui je vais aller au théâtre samedi, et dîner dimanche, histoire de. 
Et je compte aussi les jours jusqu'à l'arrivée d'une autre copine (ça s'arrose) (oui, encore, je sais) vendredi la semaine prochaine pour le long week-end du 14 juillet. Ça sent le langue-de-putage en règle filé sur quelques jours, et les virées dans Paris en ricanant bêtement. Et j'ai hâte. 

Je compte les jours jusqu'aux ouacances : il y a le ciel, le soleil et la mer (air connu) et pour faire passer le temps et arriver ça plus vite, je m'exerce à mettre du vernis à ongles corail, histoire de me mettre déjà dans l'ambiance. J'ai bien envisagé le vernis vert émeraude, mais je crois qu'au bureau ça va pas les amuser des masses, donc je me rabats sur le corail. L'émeraude n'a qu'à bien se tenir, j'arrive très vite. Mouhahaha.