jeudi 28 novembre 2013

Prête ?

Fin de journée au bureau, j'écoute un peu de musique de la Noyelle pour me changer les idées. 
Je pars demain soir en ouacances. Encore ? Oui, encore. Cette année, c'est l'année des vacances (c'est beau la France). 
Je me suis, un peu comme d'habitude, mis la pression toute seule avant de partir, des rendez-vous pas urgents faits quand même, des trucs à fignoler, etc. Du coup j'ai la tête qui commence à exploser doucement, par ricochet du on est presque vendredi, plus qu'une grosse journée à tenir avant les vacances. En mode yes you can, je suis très efficace, mais je m'effiloche plus vite. 
Je me suis octroyé une petite cure de Tagada cette semaine, avant de partir en vacances, justement. C'est bon pour le moral, c'est bon pour la peau, c'est bon tout court... 
Et ce soir, dans un autre registre, je me fais une petite cure de saucisson. Un peu de charcutaille bien franchouillarde avant de manger des machins exotiques qui rampent et qui croustillent sous la dent, mmmm.... Ca, avec un ou deux petits épisodes de Castle, et ma soirée sera très très bien. 
J'ai papoté cette après midi avec le grand brun, au bureau. Projets obligent. Une petite demi heure partie calmement sur les projets et finie sur les envies du week-end, et des petits silences qui en disent (de mon côté en tout cas) beaucoup plus qu'un roman fleuve. Comme à chaque fois, quand je raccroche, je plane sur mon petit nuage en mode chuis trop chouette, j'adore ma vie, et puis après ça, flablblblblb (oui, c'est le bruit du ballon de baudruche qui se dégonfle comme mon moral), bouhouhou la vie est tropinjuste (oui, en un seul mot) et c'est reparti mon kiki, je suis dans une boucle d'interrogation sur le sens de la vie, la hauteur des vagues en mer Baltique et la probabilité que je finisse vieille fille à élever des dogues allemands (ou pas allemands, tiens, justement).

Pour celles qui me diraient que je n'ai qu'à retourner à la pêche au mâle, en ce moment, je répondrais comme le ballon :  flablblblblbl, je suis pas motivée. Pis salut, tu as l'air sympa mais attends que je rentre de vacances pour qu'on prenne un verre, tu veux bien ? Donc mouif. On verra ça en 2014. Ca approche de toute façon. 
Pour celles que ça motive là tout de suite maintenant ou qui s'interrogent sur ce sens là de la vie, je ne saurais que trop vous conseiller d'aller lire le très bon billet de Caroline à ce sujet (et de vous faire une soirée avec tout son blog, parce que ça s'arrose). L'infographie émane de son site ouèbe et je me suis traînée virtuellement sur les genoux jusqu'à elle pour que dans sa grande mansuétude elle me permette de la reproduire ici (non ça n'est pas cochon) et donc la voici. 
Sur ces douces paroles, je m'en vais donc acheter des piles de la crème solaire pour les vacances.

mardi 26 novembre 2013

Gniiiii

Oui, je sais, on n'est encore en Novembre. 
Oui, je sais, il neige même pas. 
Oui, je sais, j'ai pas vu un sapin à l'horizon. 

Mais j'aime bien me mettre dans l'ambiance, alors voila, j'écoute la radio de la Noyelle. Na. 

Et comme samedi je pars en ouacances au soleil, loin de tout, je me fais une petite semaine de l'Avant, avant la Noyelle, justement. 
And I like it

vendredi 22 novembre 2013

Jamais contente

Quand je passe à autre chose, ben je passe à autre chose. Donc cet ex, avec qui je suis allée au ciné, ben c'est un ex, hein. Je n'ai pas envie de remettre le couvert (sinon j'aurais proposé un dessert sans l'option cinéma et j'aurai rendu la chose très claire), on est amis, etc. 

On passe une soirée sympatoche, on mange vite fait avant d'aller au ciné, on papote de tout, le boulot, ça va, le week-end, les prochaines vacances, le film qu'on va voir. On se marre pendant le film, (Malavita, vraiment déjanté à souhait même si De Niro n'a pas trop à se forcer, et que le bouquin de Benaquista est cent fois mieux mais on ne va pas chipoter), on discute quelques minutes après, et chacun rentre tranquillement chez soi. 

Ce matin, je relève mes emails (perso) (oui parce que les emails pro c'est normal au bureau donc je me sens obligée de préciser mais bref, je m'égare). Et là, hop, un email du loulou, une ligne simple et efficace. 
Je crois que je t'aime. 
Bon. Preuve criante qu'on n'est jamais contentes, la seule chose que j'ai trouvé à penser dans la foulée c'était merde, merde, merde. Ou putain bordel de merde, je ne sais plus bien, mais sur le sens, on reste sur le même ton. 
Donc, je reprends. Merde, merde, et re-merde. Je suis donc si parfaite que ça ? 
Mouahaha. 
Dans d'autres circonstances, que devrais-je dire, venant d'une autre personne, pour être claire, c'eut pu être fantastique. Genre, la déclaration du viking, trois mois après, en mode tu es la femme de ma vie. J'aurais aimé. Pour l'égo, en tout cas, avant de me rouler par terre sur le délai de réflexion qui ne devrait légalement pas dépasser trente jours pour les articles achetés par correspondance et qui commencerait du coup à sentir un peu le moisi. 
Mais là. Non. Non. Et re-non. J'ai pas envie. Je ne suis pas amoureuse. Ni de lui. Ni d'un autre, d'ailleurs. C'est d'ailleurs étrange de me dire que ma petite personne qui a toujours globalement fonctionné comme un petit coeur d'artichaud peut soudainement être en hibernation et ne se concentrer que sur les sensations. Lust, versus love
Et de l'avoir mis, visiblement, dans tous ses états, m'emmerdifie profondément.
J'aurais aimé recevoir un email du grand brun de l'autre côté de la frontière me proposant un week-end sous la couette, sans option pour visiter Paris. 
J'aurais aimé recevoir un texto aux heures bleues où seul le booty call fait sens, me proposant sans équivoque un plan bouilotte pour un soir.
J'aurais aimé recevoir un appel de mon chef m'annonçant trois semaines de vacances en plus. 
Mais pas ça, pas ça. 
Jamais contente. 

mercredi 20 novembre 2013

Je suis parfaite

Les femmes, on a quand même une capacité à se prendre la tête et à faire des nœuds à partir de rien qui me dépasse. Et je m'inclue dedans. 
J'ai cette propension à déduire d'un pouêt envoyé par texto la hauteur des vagues en mer Baltique, le temps qu'il fera dans 37 heures, et si la personne portait des chaussettes bleues au moment de l'envoi. 
Déduire est, évidemment, un bien grand mot. En général, je reste plantée devant le téléphone, je relis trois quatre fois le message envoyé (c'est pas très long de lire pouêt, même douze fois, ça doit bien me prendre treize secondes), je factorise l'heure de l'envoi, le sens du vent, depuis combien de jours je me suis lavé les cheveux et hop, j'arrive exactement à ça : bleu. La couleur des chaussettes de l'expéditeur. 
Ouais, parce qu'avec une expéditrice, j'ai pas besoin de décodeur. Elle me dit on peut se parler, et je m'installe dans le canapé, chargeur de portable déjà enquillé sur le bidule, on en a pour deux heures et trois thés, une balade de petit chien, et quelques grattages de tempe au passage, mais je sais ce qui va se passer, toussa, toussa. Ça s'arrose. 
Ouais. Alors qu'avec un expéditeur, j'ai déjà plus de mal. 
Exemple numéro 1, reçus récemment, d'un prétendant qui avait l'air pas mal, qui envisageait potentiellement de m'emmener aussi au resto et pas seulement sous sa couette (parce que c'est pas gentil de piquer le travail des dames qui en ont besoin pour payer leur loyer, et en plus de faire ça gratos, c'est de la concurrence déloyale, ça casse le marché, etc.), j'ai eu droit à cette merveille, et c'est une merveille, en détail : 
J'ai passé une très bonne soirée avec toi. [blablabla] Tu es belle rigolote et cultivée. Néanmoins j'ai globalement peu de motivation en ce moment et après quelques jours d'hésitation j'ai la sensation de ne pas avoir une motivation suffisante [blablabla].
Oui, je suis magnifique et merveilleuse, mais en fait non. En décodé c'est pas toi c'est moi. J'attends encore celui qui me dira je me concentre sur ma carrière, en fait. Alors que c'est lui qui a commencé à me dragouiller quand j'avais rien demandé à personne en Harley Davidson. 

Et sinon, dans un style beaucoup plus concis, j'ai aussi droit à ça comme message : 


Comment ça, rien ne s'affiche ? Mais oui, c'est normal. Sur mon téléphone non plus, d'ailleurs. L'intéressé pensant bien évidemment que s'il n'y a pas soirée bouillotte, ça ne sert à rien de me dire qu'il est vivant, puisqu'il fait autre chose, donc quand il sera dispo pour faire des choses avec moi, il me le fera savoir. Et comme je ne compte pas attendre assise sur mon téléphone, moi aussi je fais des choses, ce qui fait qu'on ne fait pas nécessairement grand chose ensemble à force de faire trop de choses dans notre coin, mais je m'égare et ce n'est pas le cœur du débat, puisque quand la chose le taraudera, il m'écrira bien quelque chose pour qu'on se bricole une chose. Je ne sais pas si vous avez compris grand chose mais je me comprends. 
La discussion préliminaire avec ce môssieur là incluait également la phrase magique tu es magnifique et merveilleuse mais je n'ai pas envie de construire une histoire en ce moment, ce qui se traduit de nos jours, pour ceux du fond qui ont encore du mal à suivre par on baise ? (expression du XXème siècle, en version intérimaire pour la nuit seulement) et tant qu'on y est, on va pas se prendre la tête, on y reviendra > mode PQR on, par soyons sex friends (expression du XXIème siècle qui veut dire à peu près la même chose, en version intérimaire à durée indéterminée). Le booty call ayant le gros avantage de zapper les préliminaires de rigueur (apéro, resto, ciné sont balayés, on passe directement au dessert, c'est plus pratique, et on a pas à se creuser la tête pour choisir un sujet de conversation) (si on a besoin de chercher un sujet de conversation c'est qu'il faut revisiter la liste des invités) (ou qu'on n'a pas compris le concept). 

Mais bon. Il parait que je suis parfaite et que j'ai un grain de peau sublime, alors, pourquoi est ce que je continue à faire des nœuds avec mes neurones, hein ? 

mardi 19 novembre 2013

Je suis vivante... non ?

Je viens de finir un livre de Delphine de Vigan, Un soir de décembre, et comme d'habitude, j'en sors un peu retournée. 
Cette idée que l'amour laisse des cicatrices, l'amour attaque, et que le choix qu'on a n'est pas de savoir si l'amour est supportable ou non, mais si l'on se protège ou si l'on s'expose. J'ai envie de hurler A la vie ! Je suis vivante, non ? 
Je sens mes veines qui palpitent, je respire, je ressens. Le froid, un parfum, un grain de peau, un soupir. J'aime ces sensations, du froid mordant, de la douceur d'une épaule, qui me font ressentir la vie. 
Et pourtant, une carapace. Celle de ne pas me laisser, en ce moment, complètement porter par la vie. Un laisser aller qui n'est peut-être pas complet. Dans l’alanguissement des corps, la retenue de mon esprit. Amoureuse ? Non. C'est bien de cela qu'il s'agit. Dans ma vie tout palpite, but it is not love, it is lust
Pour combien de temps ? 
Combien de temps est ce que cela va encore m'amuser de papillonner ? Vais je retomber et me prendre les pieds dans le tapis un jour, vais je regarder en arrière et me demander et si ? 
Demain, un autre jour, tout ira mieux. A l'instant le livre bouillonne encore à mon esprit, à mes oreilles, j'ai envie de hurler et à la fois de me pelotonner au fond de mon lit, coupée du monde. J'ai envie d'être seule et envie d'être entourée, mon esprit comme un lion en cage à cet instant T. Je m'énerve pour des broutilles que je me crée seule et je m'empêtre l'esprit dans mes pensées, je me décide à 17h08 et je change d'avis à 17h09. Pour la spontanéité, je passe mon tour aujourd'hui, et je vais plutôt viser la soirée en tête à tête avec moi même histoire de me calmer plutôt que la sortie en troupeau d'où je risque ce soir de ressortir acide à souhait. 
Ce soir, tant pis pour la vie. 

vendredi 15 novembre 2013

Tagada (tsoin tsoin)

Le début de semaine, pas si terrible. Tellement que le mardi matin, j'avais l'impression qu'on était encore lundi, et ça, c'est vraiment pas bon signe. 
Pourtant, le week-end fut parfait. Je l'ai passé au fond de mon lit, entre autres. Je me suis appliquée à ne pas sortir plus que de raison de mon appartement (en général) et de mon lit (en particulier) et j'ai plutôt réussi mon histoire. 
Nan, j'ai passé le début de la semaine à tergiverser sur le sens de la vie. Les jolis moments qui auraient pu être, que l'on peut ranger dans son petit panthéon personnel des occasions perdues. Les jolis moments qu'on a vécus, et qui nous font hocher la tête avec satisfaction en regardant en arrière, et que l'on peut épingler sur son tableau de chasse personnel. Les moments WTF dont on ne sait pas trop quoi faire, aussi. A la cérémonie des oscars de mes moments WTF de cette fin de semaine, je présente les nominés de la semaine. 
 
Catégorie dialogue : annoncer au détour d'une conversation à son PQR que l'on tient un blog sur lequel on parle (entre autres) de lui. Et lui expliquer le concept de la fraise Tagada. Et le voir rire (jaune ?). 

Catégorie paracétamol : chuis balade (schnurf <- bruit de ta narine gauche, summun de la sexitude au téléphone) mais viens donc me border, que je puisse te ronfler dans l'oreille. 

Catégorie double jeu : maintenant qu'on a passé une nuit à se ronfler dans l'oreille l'un de l'autre (torride je vous dis, enfin surtout à cause du grog qui fait transpirer) si on se tentait l'expérience deviens-mon-PQR[toi-aussi]. Ouais, ok. Mais han, sortons couverts, et surtout si tu vas voir ailleurs, ma santé, toussa, toussa. Mais ne t'inquiète pas, moi, entre vous deux, je changerai les draps. Fais attention au chien en claquant la porte demain matin, tu seras gentil. 

Quand je raconte ma vie à ma maman en ce moment (et encore, pas tout), elle se marre. 
Moi aussi j'aimerais bien me marrer, mais des fois, je me trouve juste pathétique. 
Heureusement que je vais passer un week-end entre copines, ça s'arrose, hein. 

mardi 12 novembre 2013

Ca va passer

Il flotte, il fait froid, j'ai du boulot, j'ai pas envie, j'ai PAS ENVIE, et on est lundi. 
On est loin du billet de loto gagnant, en somme. 

Un igloo sous la couette, anyone

vendredi 8 novembre 2013

(En)Fin de semaine

1. Ca faisait longtemps que je n'ai pas pondu un "en(fin) de semaine". Un peu de flemmingite aigüe, je dois avouer. 

2. Le grog quand on est malade, c'est pas mal, à condition d'être, au moment où on l'ingurgite, déjà sur un canapé, ou à proximité d'un lit. Et tant qu'à faire, seul. Parce que quand on sue comme une grosse truie, on est au summum de la sexitude...

3. Je suis un peu à l'ouest au bureau avec le paracétamol que je prends. J'ai envie de sieste, de calme, de rien du tout, à la rigueur j'ai envie qu'on s'occupe de moi, mais globalement, j'ai envie qu'on me foute la paix.... 

4. Je suis concentrée au bureau mais pas complètement. Je fais ce que je peux, hein. Rhooo ça va hein. Si on peut plus baver tranquillement, où va le monde. 

5. J'ai dîné avec mon équipe mardi soir, et avec des copines mercredi soir. Moralité : si je bouffe pas de la soupe dans les trois prochaines semaines, me mettre en maillot de bain à la piscine va commencer à être beaucoup moins fun. 

6.  Ai découvert et confirmé que l'entraîneur de natation n'avait pas de chérie. N'ai pas osé lui donner un questionnaire de santé (et votre cancer, ça va mieux ?). M'interroge sincèrement sur le pouvoir de glamouritude de mon petit être sanglé dans un maillot de bain une pièce, bonnet et lunettes vissés sur la tête, et de fait, du bien fondé de l'intérêt du môssieur. 

7. Il pleut, il fait froid. J'ai remis le chauffage. J'ai envie d'une bouillotte. Humaine. 

8. J'ai flemme aussi (cf point 1) et je vous laisse, je file sous la couette... 

mercredi 6 novembre 2013

Ici maintenant

Rentrée de mon petit week-end bien ressourcée, et, entre temps, ai subi une attaque vraiment pas glop de la part d'un truc qu'on appelle communément une crève. 
Ai le degré de sexitude des grosses chaussettes en laine, et je ne parle même pas de ma douce voix, option nez bouché qu'on entend à 5 kilomètres à la ronde. 
Ai découvert qu'au club de natation où je me suis inscrite, on me donne 27 ans (sweet). Ai découvert qu'au club de natation où je me suis inscrite, si je glandouille un peu dans les vestiaires et que je prends mon temps pour me sécher les cheveux, l'entraîneur traîne nonchalemment dans les couloirs et tombe sur moi par hasard pour me proposer de me ramener chez moi. N'ai pas encore découvert s'il avait le cancer du sida en phase terminale, une addition au Guatemala galopante, et/ou une chérie dans chaque port. 
Ai eu au téléphone le charmant collègue allemand avec des envies de me taper la tête contre les murs et de grimper au mur en question. Ai malgré tout réussi à avoir une conversation professionnelle sans baver partout sur mon ordinateur. 
Ai du mal à me concentrer longtemps sur mes dossiers avec ce mal de tête et ce nez bouché, mais bizarrement, n'ai aucun mal à penser au grand brun toute la journée.
Ai de fait confirmé que la concentration est aussi une question d'intérêt. 

samedi 2 novembre 2013

Ailleurs

Un téléphone éteint, sagement rangé au fond d'un sac. 
Un ciel bleu éclatant, comme on peut seulement l'avoir dans les journées d'automne. Le crissement des feuilles mortes et leur odeur de terre humide dans un sous-bois.
Une couette épaisse, moelleuse, dans une chambre au calme olympien, où il fait juste assez frais pour se lover avec délices et regarder au travers des volets, quelques rayons du soleil commencer doucement à filtrer, au petit matin. 
Un bon livre, sans imbroglio amoureux si possible, et un canapé confortable pour aller avec. 
Un peu de jazz, effet cocon, un plaid. 
Une flambée dans la cheminée, à regarder, hypnotisé par la danse des flammèches sur les bûches incandescantes.

Plus que quelques jours, j'aurais du mal à tenir, mais pour qulques moments, c'est simplement le bonheur, my darlings.