vendredi 30 août 2013

(En)Fin de semaine

1. Sateurdèèèè naaaaïïïtet fiiiiveuuuuuur. Bon, ce sera probablement pas la fiiiiveuuuuur du samedi soir mais ça commence à bien sentir le ouikène. Ouais aujourd'hui j'écris en phonétique, c'est comme ça. 

2. Je suis rentrée, j'ai eu du mal, mais ça va mieux. Les vacances sont officiellement finies après cet été jet set. Deux semaines au bord de la mer, quelques jours de boulot histoire de montrer à mes collègues que j'existais encore, puis une petite semaine dans une ville hype, et hop, me revoilà un peu déphasée. Des clients ? C'est quoi ? Quelqu'un a le code de la porte d'entrée ? Ah zut j'ai oublié mon badge... Bref mon corps est revenu mais mon esprit est encore dans mes draps et aime ça. 

3. Lecteuse, si tu as des envies de déprime il est temps d'y remédier et d'aller lire ce blog pas du tout politiquement correct mais très chouette à lire parce que zut, à savoir, Les Princesses Qui Se Grattent Les Couilles. Ouaip, parce que ça fait du bien, et comme dit l'autre, c'est tellement vrai

4. Les ouacances (cf. point 2) ont été partiellement débriefées avec les copines dont le corps est aussi revenu à Paris mais l'esprit est encore embué par des lunettes de soleil, des litres de mojito, et l'éclat trop violent du bronzage. Paris fin août, c'est hard, on dirait pas comme ça. 

5. Plan de chasse en cours de fabrication. Parce que, quand même, faudrait pas se laisser abattre quand la bise sera viendue avec son copain l'hiver, et que c'est bientôt la rentrée, et que la rentrée c'est déprimant, et qu'avant de déprimer, il faut un plan de bataille. C'est donc en cours. 

6. J'ai envie de shopping. Ouais, je sais. Je reviens d'une chouette ville où j'aurais pu casser la tirelire mais j'avais envie de me balader, et me voilà revenue à Paris avec des envies de vider mon compte bancaire. Refrénez moi, ça va passer, en général en 48 heures il n'y paraît plus. 

7. J'ai un planning d'enfer pour ce week-end, ce qui est top. Je déteste rentrer de vacances et regarder mon agenda en déprimant sur le fait que le samedi soir est en jachère. C'est psychologique, j'aime pas rester toute seule le samedi soir, je préfère sortir, comme dit une copine parisienne, avec les ploucs du samedi soir, plutôt que de me faire un plateau télé. Le vendredi, m'en fous. Le dimanche, m'en fous. Les autres jours de la semaine, m'en fous. Mais le samedi, j'sais pas. Ca doit être des réminiscences de mes années étudiantes où si tu sortais pas le samedi, t'étais un looser fini. On est en 2013, je devrais pourtant me dire chuis grande, j'fais ce que je veux, mais nan, j'y arrive pas. Je préfère un plan loose un samedi soir qu'un plateau télé-DVD avec moi même. C'est con mais c'est comme ça. Et au pire si ça tourne en dîner-plan-plan avec les copains, j'ai toujours le DVD qui m'attend sagement à la maison. 

8. Je prends une ride dans une semaine. Pas que ça me déprime plus que ça mais bon, ça impose une petite escale sur le promontoire de ma vie, avec regard en arrière en mode, ouais, pas mal, cette année. Si possible, éviter le chuis une merde-euuuuuh, donc siouplé, mardi prochain, du soleil et des gentils clients. Merci. 

9. Si au passage un bel inconnu (ou plusieurs ?) pouvait me dire combien il me trouve fantastique et merveilleuse et douze ex pouvaient m'envoyer des missives enflammées à base de je suis un looser tu es la femme de ma vie, tu es magnifique et merveilleuse, mon égo accepte les déclarations en live, en texto, en email, par téléphone, et par pigeon voyageur. Ceci dit ce genre d'interventions divines peuvent arriver à tout moment de l'année, je suis pas sectaire, promis je râlerai pas. 

10. J'ai pas de point 10 pour l'instant mais si je trouve des neurones qui sont revenus de vacances dans l'intervalle je mettrai le billet à jour. Paix et amour sur la terre, et n'oublie pas mon anniversaire. Merci bel inconnu, envoie moi ton n'amour et ta photo, la rédaction transmettra. 

jeudi 29 août 2013

Pour le plaisir... et le souvenir

Je réapprivoise doucement les codes de ma petite vie parisienne. Je me demande toujours un peu si j'ai rêvé ce mois d'août 2013. Je dois avoir la tête du toutou qui vient de détruire un oreiller tout neuf, qui a encore une ou deux plumes au coin de la gueule, et l'air un peu hébété de celui qui se dit c'est moi qui ai fait ça ? Naaaannnn... 
Et pourtant, si. 
Je me suis changée en aventurière qui n'avait peur de rien, j'ai chaussé mes lunettes de soleil et arpenté la vie en disant oui. Je me suis fait un peu peur, ce n'était pas un saut en parachute mais pourtant, mais j'ai aimé frôler mes limites psychologiques et les dépasser, aussi. 
Quoi qu'il advienne. Peut importe demain, c'est en moi, I did it, yes I can ! Incroyablement improbable mais surréalistement vrai. Et ça, personne ne peut me l'enlever. Et c'est une très belle nouvelle qui fait délicatement monter le rose aux joues. De chouettes souvenirs à chérir pour les soirs de disette, en novembre, quand il flottera dehors et que je trouverai que la vie est tropinjuste, bouhouhou. Ces soirs là, j'espère bien que je regarderai sur les étagères de ma petite vie, et que je sourirai en repensant à tout ça... Et en fait... je crois bien que oui... Et ça me plaît beaucoup. Bon, évidemment, ce sera probablement plus difficile de m'en souvenir quand j'aurai 85 ans et un Alzheimer galopant, mais je m'égare. J'espère juste que j'éviterai de raconter par le menu ce que mamie a fait dans ses jeunes années à mes petits enfants qui me diront en levant les yeux au ciel, oui mamie, tu nous l'a déjà dit au moins 42 fois
Mais en attendant, life is grand
Ce n'est plus une gueule de bois même si je suis physiquement un peu cabossée, là tout de suite maintenant : un corps déglingué faute d'avoir assez dormi, et un traitement de cheval filé par mon gentil médecin qui m'a collé sous antibiotiques + antiviraux au cas où vu l'état dans lequel je suis rentrée. Ce n'est pas le cancer du sida, merci beaucoup, je vais déjà mieux. Sauf quand je me lève le matin, au doux son du réveil (argh), et que douillètement endormie dans mon cocktail de médocs, je navigue telle une mouette ivre vers ma douche. 
Après quelques heures de mise au point, globalement vers 14 heures du matin, je suis à nouveau opérationnelle pour procrastiner avec application au bureau. 
Et rêvasser, aussi. A ce mois d'août, aux folies d'hier, d'aujourd'hui et celles de demain qui se dessinent à peine. Des envies de stores à peine tirés, de peau à redécouvrir, de l'ivresse en devenir. 

mardi 27 août 2013

Gueule de bois

Post vacances, gueule de bois psychologique, la cigale a bien chanté (ici et , ouioui).
Je suis au bureau, l'air un peu hagard, en train de me demander si j'ai rêvé ou si tout a bien eu lieu.
Je suis contente, aussi, d'avoir contingenté tout ça loin d'ici, je retrouve mes pénates qui n'ont pas varié d'un iota après avoir passé du temps dans une ville qui avait changé, un peu. Rien qu'un brin, juste assez pour me dire, l'eau a coulé sous les ponts. Et penser, aussi, que j'étais passée à autre chose. J'étais ravie de revoir mes amis, de me balader, d'évoluer, de ressentir les odeurs, la vitalité, les parcs, les bâtiments qui m'avaient tant marquée. J'ai buté sur des souvenirs à chaque pas. Et pourtant, j'ai souri, à la vie, aux passants, au soleil qui filtrait, aux inconnus dans la rue et aux amis que j'ai retrouvés. 
J'ai tourné la page, délicatement, un bruit délicat de feuille qui défile comme on est heureux de finir un chapitre pour en entamer un autre. Pas dans un crissement de feuille qui fait vriller le cerveau. Avec un soupir. D'aise. D'accomplissement de mon tout petit moi, heureux d'avoir fait ça. 

lundi 26 août 2013

Un petit creux ?

En cas de disette, le garde manger, y'a que ça de vrai.
Je déclare que sa constitution sera la mission de cette rentrée des classes parce que y'a pas de raison. Mais je n'irai pas racler les fonds de tiroirs non plus. 
Sont exclus
- A (et S. mais ça va sans dire)
- les collègues (trop bordélique)
- les amis qui louchent avec trop d'insistance parce que trop compliqué à gérer après. 
Donc la question du moment : où est ce que je vais faire mon shopping ? Les amis d'amis sur les réseaux sociaux, ou bien carrément sur un meat-market.com ? 
L'idée étant d'éviter la formule consacrée DRVM et d'opter plutôt pour la soirée qui finit avec un happy end. 
Cheptel à reconstituer, à suivre. 

mercredi 21 août 2013

Un cercle est un carré

C'est parti.
La valise est au pied de mon bureau et n'attend plus que le top départ, et au lieu de ruminer à tout ce qui pourrait arriver ou non, je me laisse porter. Je vais me faire le trajet façon Reine de Saba, luxe, calme et volupté. Bon, d'accord, côté volupté ça risque d'être un peu léger. Mais le luxe et le calme, je pense que c'est faisable. 

Claque de réalité : atterrissage prévu le 27 août. Dans l'intervalle, je n'y suis pour personne. 

Un cercle est un carré, un carré est un cercle. 
I can do this.

mardi 20 août 2013

Ça va bien se passer (2)

Départ, J-1.
Ça va bien se passer.
Thérapie en cours. Jolis vêtements dans la valise, check. Magazines à filles dans la valise, check. Jolis bijoux dans la valise : à préparer ce soir. Passeport et impedimenta qui va bien : check. 
Copines prévenues à l'arrivée, check. 

Déjeuner aujourd'hui dans un petit parc, bon livre et herbe moelleuse à souhait, check aussi. Entretien du bronzage oblige, et lunettes de soleil, parce que star attitioude, nanmaisoh. Parce que j'aime me dire que je vis dans le présent, chaque instant comme il faut, histoire de continuer à profiter de l'été et de la vie avant de virer fourmi

Et parce que le présent c'est bien mais la cigale qui bouffe pas de l'hiver c'est moins glop, je me prépare avec les copaings des petites sorties pour la rentrée, histoire de continuer à surfer sur la vague du je-vais-bien-je-me-soigne. Mojitos, théâtre, sport, je dis voui, un peu à l'inconnu, aussi... 

Je me fabrique, à partir de cet été 2013, des souvenirs à cajoler pour les longues soirées d'hiver, dans la chaleur de ce mois d'août empli de folies. Et j'aime ça. 

Ca se passe bien. Donc ça va bien se passer (mantra). 

lundi 19 août 2013

Répète après moi : ça va bien se passer

Dans deux jours, je fais un retour en arrière sur ma vie. Direction mon ancienne ville. Des papiers à signer, un compte bancaire à fermer, et l'envie aussi de désassocier cette ville là de cette vie-ci (avec S. pour ceux qui n'auraient pas suivi).
Je fais la brave, même pas peur de sauter du plongeoir, mais mes orteils s'agrippent au bord et mine de rien je suis un peu morte de trouille. 
J'ai extrait hier cartes de métro et petit bordel nécessaire au déplacement, et je me suis retrouvée comme une conne à pleurer toute seule, assise en tailleur dans ma chambre, devant mon placard. 
J'ai peur. Peur de me prendre la ville en pleine face, de marcher sur des souvenirs à tous les coins de rue, d'avoir mal, je voudrais rester sous la couette, retenir ma respiration, compter jusqu'à 42 et que ça soit fini. 
Et à la fois, j'ai envie de me construire de nouveaux souvenirs sur les anciens, comme un ordinateur sur lequel on fait un back up peut potentiellement écraser le back up précédent. 
Je sais bien que ma mémoire fera le tri, que je vais essayer de garder en tête les bons moments. 
Mais je sais aussi qu'au moment où je poserai les pieds là bas, où mes narines vont reconnaître l'odeur de cette ville où j'ai passé huit ans, ce sera l'équivalent de me prendre un TGV en travers de la face. 
Je serre les dents, j'appréhende. 

vendredi 16 août 2013

Vous êtes toxique, jeune homme

Il y a des hommes qu'on croise et qui nous font nous prendre les pieds dans le tapis, et quand on se relève, s'ils nous tendent la main juste au bon moment, on replonge comme une junkie et on boit la coupe jusqu'à la lie. 
On ne peut pas dire que Britney-la-blondasse soit ma tasse de thé mais il faut avouer qu'elle a tout bon quand elle chouine I am addicted to you, don't you know that you are toxic
L'homme de passage toxique, il te plaît, tu le veux, il le sait, tu fais plus que des consonnes quand il te parle et tu as douze ans et demi d'âge mental (traduit par un brave hihihihi à tout ce qu'il dit si tu arrives encore à parler) et tout ce que tu penses c'est quand est ce qu'il me prend par la main / me fait un détartrage / m'emmène sur son fier destrier blanc / dans son lit (mais dans le mien ça marche aussi, on va pas se lancer dans des grandes discussions métaphysiques pour de basses considérations géographiques à ce stade). 
Et après l'extase, le hit, le shoot, ce n'est qu'une longue dégringolade, crise de manque sentimentale, il a dit qu'il allait rappeler, c'est peut-être mon téléphone qui déconne ? 
C'est pas le téléphone qui déconne, banane, c'est ta relation à l'homme. C'ui qui vient de te coller dans son garde manger pour les jours de disette et pour lequel tu traverserais la Seine à la nage quitte à briller dans le noir pour les 12 prochaines années rapport au niveau de pollution de la sus-mentionnée rivière. (Ceci dit briller dans le noir ça peut être pas mal pour... mais je m'égare)
Je suis grande, majeuse, vaccinée, je suis plus exactement la petite oie blanche en jupe plissée qui pensait à l'époque que si on bisoutait goûlument un homme on pouvait tomber enceinte (Jésus Marie Joseph) (bon, ça va, hein, j'avais 6 ans à l'époque). 
I should know better
Ouaip. 
Des fois, je les renifle de loin, ceux qui ont les dents trop longues pour moi et qui vont me faire souffrir. Ceux qui, quand ils rentrent dans la pièce, me donnent envie de hurler Moi Jane, toi Tarzan en paradant dans des sous vêtements léopard dont le style reste plus que discutable. 
Mais des fois, c'est plus insidieux. Je n'ai pas envie de voir l'arnaque, j'ai juste envie de me laisser porter. Pas que j'ai envie de souffrir en mode SM Rhooo oui vas y Robert fais moi mal, mais mon cerveau se met en mode naaaan, pas à toi, on te la fait pas, pas lui, toi et lui ce sera de l'amûûûr pur et paf, je fonce, je file, et j'me fais mal, bordel. 
Et des fois je me dis juste, et alors. J'ai envie, j'y vais, chuis majeure, je sais ce que je fais. Pendant la phase d'approche, je sais tout à fait ce que je fais. C'est après que ça se gâte et j'me fais mal, bordel. 
Mais je suis fière, tout de même. Virer tous les textos d'un homme toxique de son téléphone, c'est un bon début de rehab. Virer le numéro de téléphone de l'homme serait mieux, certes, mais quelque part je me dis, un jour il va envoyer un petit mot ou appeler, et je pourrai royalement ignorer le message en sirotant un mojito avec quelqu'un qui me méritera, et pas seulement pour ma capacité à briller dans le noir. En espérant que ce jour là, je ne sois pas morte de faim et prête à traverser la Seine en pédalo. 
Mais je suis fière, tout de même. Je me soigne, ce sont les prémices de ma désintox. I know better

mercredi 14 août 2013

La cigale (2)

Après mon pseudo coup de blues d'hier par anticipation (la cigale ayant chanté tout l'été, etc.) ava mieux merci beaucoup. 
Pas difficile quand la perspective de la semaine est que l'on arrête de bosser le mercredi soir pour buller allègrement pendant quatre jours où l'on s'empressera d'oublier qu'on a eu des clients les 10 premiers jours d'août (ceux qui ne sont pas déjà en train d'emmerder les coccinelles, s'entend), et où l'on pourra, avec application, regarder défiler les nuages en forme de tout et n'importe quoi, allongé sur un plaid dans une jolie prairie, en faisant abstraction des bestioles qu'il peut y avoir dessous et des moustiques qui peuvent passer dessus. 
Et histoire de bien enfoncer le clou des vacances qui n'en sont pas mais un peu quand même en fait, la semaine prochaine, pareil. J'ai posé quelques jours pour partir buller ailleurs pour voir si l'herbe y est encore verte, et je ne travaillerai du coup que trois jours avant d'aller enfiler mes lunettes de soleil et montrer mon passeport à un douanier pas trop retords (j'espère). 
Après ça, le néant. Ou le chant de la cigale, c'est selon. 
But so far, sooooo gooood my darlings

mardi 13 août 2013

La cigale

C'est l'été, Paris est désert, août est à moi.
Il fait frais pour un mois d'août, mais ça n'empêche pas les robes d'été, les petites vestes et les mœurs légères.
J'ai des envies de ne pas être sérieuse, de chanter tout l'été et tant pis pour moi si ça se gâte lorsque la brise reviendra. 
Je sais bien qu'à un moment, je me prendrai l'équivalent humain du seau d'eau balancé à des chiens surexcités, la grande claque de réalité dans les dents, sous forme de piles de dossier sur mon bureau, de fond de lit déserté, d'angine. 
Who knows ? 
J'en voudrai même probablement à la terre entière de m'avoir laissé croire aux petits instants de folie de mon été, mon insouciante épopée parisienne, et je me réveillerai un matin comme une junkie en pleine crise de manque, l'angoisse dans le ventre, nouée à souhait. Je replongerai alors probablement dans mon boulot, dans des heures à m'abîmer à la gym en attendant d'autres éclaircies. Mais pas tout de suite. 
Pour l'instant je vis en Who cares ? You only live once (YOLO pour les intimes). 
Je ne veux pas savoir que demain existe. Que l'automne reviendra. Je veux vivre intensément, le sourire aux lèvres et le feu au corps. 
Je ne veux pas voir plus loin que ce soir, demain éventuellement. Je veux l'ivresse, la chaleur tropicale dans ma tête, du plaisir jusqu'à chavirer, défaillir. 
Tomber en pâmoison, tiens, par exemple. Pouvoir répondre aux interrogations de mon médecin avec un petit sourire de good girl. Mon dernier malaise vagal ? Sous la douche. Avec un homme. Toujours plus sympa comme souvenir que Dans un labo, pendant une prise de sang
Vivre intensément. 
Vivre comme en vacances, comme si demain était une boutade, et danser jusqu'au bout de la nuit. 
Demain viendra bien assez vite. 

lundi 12 août 2013

Le syndrome du violoncelliste

L'homme parfait ? On peut toujours chercher. Pour ceux et celles que ça tente, il y a la Lettre au Père Noël, le voeu à une étoile filante, le coup de foudre intergalactique chez le boulanger (ça marche aussi avec l'épicière ou chez son cordonnier) et pour ceux du fond qui hésitent un peu à hurler passe moi le sel en public, Adopte un Boulet et Meet-nik-ta-mère pour ne citer que les marchés à viande fraîche (ou faisandée) les plus connus. 
Sous ses dehors frustres, l'homme de la pampa n'en reste pas moins courtois, mais j'ai du mal, en achetant du pain ou en me grattant la fesse (rapport à l'utilisation d'Internet pour y dégoter un n'homme), à savoir si la personne sera aussi lisse que mon écran d'ordinateur, que le glaçage de cette belle tarte aux fraises. Ou pas. 
Et, nan, la lisse-attitioude ne m'émeut pas. 
Au delà de l'aspect papier glacé qui fait whaou quand on sort le magazine de sa poche ou le chéri à dîner avec les copines, on s'emmerde. La perfection n'est pour moi jolie que photoshoppée pleine page quadri sur Cosmopolitan en quatrième de couv' à 3 milliards d'euros le cm², et encore, même là, je chipote. 
Mais dans la vraie vie, le sourire ultra brite zéro pores visibles, je trouve ça borderline flippant, comme si j'avais affaire soit à un psychopathe patenté, soit à un bon élève qui repasse ses chemises sans faire de faux pli et aligne ses patins au pied du lit avant d'aller se coucher (je vais hululer à la lune et je reviens). 
J'ai envie de regarder le n'homme et d'y trouver une petite lueur fofolle au fond du regard. Bon, je reformule. Pas de savoir qu'il a des tendances gay mais qu'il a un petit démon intérieur qui va bien, et avec qui on a envie d'aller gambader dans les prés, emmerdifier une coccinnelle, faire un saut en parachute, grimper la muraille de Chine ou plus simplement filer sous la couette. 
J'ai récemment vu un concert de musique de chambre où un quatuor à cordes m'a fait un effet boeuf (ici comprendre = soudainement, il faisait 45 000 degrés dans la pièce et j'aurais grimpé au rideau), surtout le violoncelliste. L'était pas nécessairement ze beau gosse à plaquarder en 4 x 3 en sous vêtement griffé sur les murs de tout Paris. Nan. L'avait même un corps un peu mouif, une coupe de cheveux version pétard-j'ai-perdu-l'usage-de-mon-peigne-en-1988. Mais quand il jouait, maztte, il était ailleurs. Il avait le regard allumé par le plaisir d'être là, sa partition et rien qu'à regarder ses doigts danser sur les cordes, je... Je m'égare. 
J'ai envie de ce petit regard là, cette flamme qui s'allume soudainement, et de moments de petite ou de grande folie. 
10 seconds to ignition ? Roger that. 

vendredi 9 août 2013

(En)Fin de semaine

1. Aïe-euh. Chuis rentrée. J'ai retrouvé mes 777 emails. J'ai mal aux neurones. J'ai mal à mon manque de sieste post déjeunatoire. A mon débronzage déjà en progression.

2. J'y vais mollo, malgré tout. En tout. Pour l'instant. Mais ça risque de ne durer que jusqu'à ce soir, à l'heure à laquelle je vais claquer la porte de mon bureau et me retrouver l'esprit et le corps en week-end. 

3. J'y vais aussi à coup d'huile d'olive picholine, de tomates et de basilic tout frais, et de parmesan ou de mozzarella qui déménage, faudrait pas non plus se faire trop de mal. Et pis c'est bien connu, on broute deux tomates pour rester mince, et ce ne sont pas les deux louches d'huile d'olive qui vont altérer les bonnes résolutions, hein. 

4. Il a fait beau à Paris sauf mercredi matin, qui était le seul jour où il fallait que je vienne travailler en scooter. Je continue donc à rentabiliser mes lunettes de soleil et je minimise le débronzage évoqué au point 1. 

5. Super fière. Pas craqué en envoyant à un chéri perdu de texto ni d'email en mode morte de faim, pas toi ? Mais je prends soin de mes contacts, le plus dur étant de bien caler le planning avec ceux qui sont juilletistes histoire de se faire monter le rose aux joues et non le rouge au front. 

6. J'étrenne une super belle paire de chaussures à la fois fois jolies, confortables pour des hauts talons, et qui me fait la gambette galbée à souhait. Bon en même temps il est à peine 10h du matin, donc pour le verdict, on attendra 18 heures. Mais vu les regards de ces messieurs ce matin sur mon trajet, le galbe fait son petit effet (la robe portefeuille aussi ?)

7. Il est que 10 heures ? Bordel de merde, on n'est pas rendu. On a beau être vendredi, rhaaaa... Le téléphone sonne à peine au bureau, c'est à se demander si tout Paris est au bord de la mer pendant que je me refais les ongles m'occupe de mes clients au bureau. 

8. A. m'a envoyé un petit message sibyllin. En version cours après moi que je t'attrape, il se pose là. Je n'ai pas répondu. Mes mimines sont en vacances et mon vernis à ongles pas sec. Ce serait dommage de bousiller une manucure pour répondre à un texto. 

9. Rapport au point 5 > non, A. n'est pas dans mes tablettes. L'herbe est plus verte ailleurs et moins difficile à digérer. 'nough said

10. Very envie d'un Happy Hour. Un verre avec quelques glaçons qui tintent, peu importe le breuvage, pourvu que la compagnie soit douce... 

mercredi 7 août 2013

T'es pas en sucre (mais quand même)

C'est qui qui c'est pris le déluge en venant en scooter alors qu'il pleuvait à peine quand elle est sortie du parking ? 
Hum ? 
C'est Bibi...

Ouaip. A peine quelques gouttes ce matin au réveil, une météo qui annonçait que ça allait se calmer hyper rapidement, et au final, le déluge intersidéral, grandes eaux de Versailles, chutes du Niagara après 5 minutes en route. Joie, bonheur intense. 
J'avais bien dit que je voulais retourner me baigner histoire de prolonger mes vacances mais j'avais visiblement oublié de préciser au cosmos que je visais plutôt la Méditerranée et un parasol que mon scooter et une pluie diluvienne. Moralité, la prochaine fois je détaillerai mon voeu, en trois pages recto verso + sauvegarde sur mon ordinateur avant d'envoyer ma liste au Père Noël. 

Bonus points pour avoir pensé à prendre une paire de chaussures + un pantalon dans mon sac... (mon jean dégouline en salle de réunion à côté de mon kway).

Par contre, pas de bonus points pour avoir pensé que le jean retiendrait les goutelettes et que ma culotte resterait sèche. Ahem. Nan, j'ai pas fait dans mon pantalon et je vous merde. Le premier qui vient m'emmerdifier, je m'ébroue à côté de lui comme un caniche qui sort du bain, ok ? 

mardi 6 août 2013

No claquage, no craquage

Reprise au travail aussi en douceur que possible et mission accomplie hier : je n'ai fait que lire mes 777 emails en répondant au minimum syndical histoire de faire illusion et éviter le foulage de neurone. 
Métro quasi désert - ça donne presque envie d'aller travailler (j'ai dit *presque*). 
Paris est vide, le téléphone ne sonne pas, désertion physique qui rend le retour au bureau un peu moins rude - pas trop la peine de se faire violence au neurone suscité vu l'engouement des clients (neuf emails sur dix retournent un message d'absence de l'autre côté du miroir). 
Hier soir, dans un moment d'égarement, j'ai failli envoyer un message à un chéri perdu, par désœuvrement. Bon d'accord, le terme exact n'est pas désœuvrement mais une envie de passer une nuit torride dans des bras musclés. Oui, shocking, j'ai des envies qui gratouillent. 
La faute revient partiellement à mon club de gym fermé pour la semaine et à un sursaut d'énergie latente qui me faisait hier soir me retourner dans mon lit comme un lion en cage (on se trouve les excuses qu'on peut).
En attendant je replonge. A mon désespoir, pas dans une eau turquoise, mais dans mes dossiers. 

Damned. 

lundi 5 août 2013

777

Le chiffre parfait... Sauf quand c'est rapport au nombre d'emails non lus qui t'attendent dans ta boîte aux lettres. Le temps de tout lire et les jolies marques de maillot de bain s'estompent déjà... 

#aubureau#

*soupir*