vendredi 26 avril 2013

(En)fin de semaine

1. Ca y est, chuis une motarde. Sans les moustiques coincés entre les dents (merci le casque) ni la chaîne en or et le pantalon de cuir moulant (merci la culotte de cheval). 

2. J'ai des clients qui m'ont sucée jusqu'à la moëlle cette semaine et j'essaie de po-si-ti-ver. Des fois, j'arrive. J'ai des petites joies simples. Des fois, j'ai un peu plus de mal mais on fait aller. Hier il a fait un temps magnifique et bizarrement, quand je glande au soleil sur ma terrasse c'est tout de suite plus facile d'être positif. 

3. Je suis allée au ciné voir des films décérébrants : Parker (avec Jason Statham et JLo, ça vous donne une idée, y'avait peut-être bien 2 neurones à l'écran en même temps à un moment), Mariage à l'Anglaise (malgré Simon Baker, mouif) et Les Gamins. C'est pas mal. Surtout quand on se gare pile devant le cinoche en scooter et qu'on met 20 minutes à peine pour rentrer dans son chez soi. 

4. Jusqu'ici je ne me posais pas nécessairement de question existentielle sur ce que veulent les hommes dans la vie, mais depuis que j'ai lu l'article de l'odieux connard, en fait, si. Et oui, j'ai ri, aussi, de la bêtise ambiante, mais sans trouver de réponse pour autant.

5. Je suis sortie presque tous les soirs cette semaine, enfin, oui, tous les soirs sauf lundi. Le nez au vent, et donc, sans les moustiques dans les dents, cf point 1. Mention spéciale à la tartelette aux fraises faite maison du Café Central, rue Clerc, mangée en terrasse hier soir, et qui était à tomber par terre.

6. Je suis pas encore complètement l'as de la géographie parisienne, mais sans GPS ni Smartphone, je me repère pas trop mal. Je triche avant de partir en mémorisant le trajet (merci Monsieur Google) et je bricole au retour. Je prends probablement le chemin des écoliers ici et là, mais j'arrive à bon port.

7. Bordel, ce que les gens peuvent FUMER en terrasse ! Hier soir la minette à la table d'à côté alignait les cigarettes, à peine terminée, paf, une autre. Je suis rentrée chez moi sentent bon le mégot mort, erk. J'avais envie de lui dire, non pas pour son cancer, mais que ça fait la peau toute moche, des rides précoces, des tâches sur la peau et encore pire sur les dents. Ca l'aurait peut-être motivée à arrêter (ou bien à me balancer une bordée d'injures dans la foulée). Petite conne.

8. Direction Avignon ce week-end ! Mode famille on, deux jours chez mes grand-parents, et je sais déjà que je vais prendre trois kilos rien qu'en passant le seuil de leur maison. Mais ce sera chouette, je sais ça aussi. Je ferai attention la semaine prochaine pour compenser (je vais me rouler par terre et je reviens).

9. Je relis Les Diaboliques de Barbey d'Aurevilly. Après les livres de Jeffrey Archer que je lis comme je boulotte du chocolat (encore une page / encore un carré et j'arrête) c'est un chouia plus indigeste, mais je me délecte du style, malgré tout. J'avais commencé à lire l'ouvrage il y a un bon moment, en peinant, et là, j'aime mieux. Comme quoi.

10. La semaine prochaine va avoir un avant goût de vacances, et à partir de mercredi, je pense qu'elle va même être top. Je demande juste du soleil, la température, je m'en fous. Merci. 

mercredi 24 avril 2013

Gamine

Hier soir je suis allée au ciné voir Les Gamins, et ça m'a fait gentiment sourire. Hurler de rire, non, mais sourire, oui. Je ne peux que comprendre cette envie de tout plaquer pour faire mieux et (re)vivre son adolescence. C'est pas ce que j'ai fait ? Un peu quand même... J'ai balayé tout ce que j'avais sur ma table et rasé ce qui ne m'amusait plus pour aller me reconstruire ailleurs. 
Je ne me suis pas mise soudainement à la batterie pour en me coucher à 5h du mat' après avoir fait la fermeture d'une boîte, mais j'ai enfilé mes gants et investi dans un scooter et un casque de motarde et changé pas mal de bricoles dans ma vie. 
Je papillonne, je m'amuse. Promis, maman, je rentre pas trop tard ce soir. Oui, je fais attention. 
Un peu adolechiante, en somme. 

mardi 23 avril 2013

Petits bonheurs

De la creme hydratante au miel de thym, delicatement parfumee : un doudou sur la peau apres la douche.
Le sourire d'un serveur plutot beau gosse, a qui on n'a rien demande quand on ne fait que longer sa terrasse. 
Un carre de chocolat noir (ou plus, d'ailleurs).
Un billet d'avion beaucoup moins cher qu'on ne le pensait. 
Des draps frais et une couette moelleuse a souhait. 

Parfois la vie, c'est ca aussi, des petites joies pour apaiser les bobos de tous les jours.

lundi 22 avril 2013

Un peu de stress et beaucoup de vent

Samedi après-midi, je suis allée récupérer mon premier véhicule à moteur. Il m'a fallu attendre plus de 30 ans pour m'offrir le luxe d'utiliser autre chose que mes pieds et les transports en commun pour me déplacer quand ça m'amuse. J'ai bien passé mon permis, j'ai bien conduit beaucoup de voitures, oui. A commencer par celle de mes parents. Et je ne compte plus le nombre de voitures louées pour aller me balader, faire des courses, partir en week-end... Mais quand on vit dans une grande ville, posséder une voiture, pas toujours une bonne idée, à commencer par les galères de parking, les prunes, et ce petit truc qui grattouille l'esprit comme un caillou dans une paire de chaussures neuves : les bouchons. 
Donc, samedi après-midi, j'ai fait un gros chèque (aie-euh) et j'ai enfourché un scooter rutilant pour traverser Paris un peu crispée (ne pas tomber, ne pas tomber, ne pas tomber) mais le sourire aux lèvres. Je suis rentrée chez moi ravie. Je suis ressortie plus tard, et bien sûr en scooter... Traverser la capitale les cheveux au vent (enfin, ce qu'il en dépasse du casque), c'est chouette. Même s'il faisait glagla : j'avais gants et écharpes, sinon je serais morte de froid. Même à 30 km/h, ça calme pas mal, le vent. Mais c'était chouette. 
Je découvre aussi des détails insoupçonnés : la connivence du monde des deux roues, quand on discute au feu rouge. Pas mal + clin d'oeil = je parle du scooter mais peut-être pas seulement. Et chez les filles, plutôt chouette, les motifs du casque. Mention spéciale à celle qui m'a dit avec un sourire tordu, j'ai trop envie d'aller aux toilettes ! Je compatis... Et dès qu'on s'approche d'un trottoir pour se garer, le gentil gars qui te dit vous garez pas ici, les flics sont en train de mettre des PVs, et aussi celui qui te propose tout sourire, je vous aide à le béquiller ? Ben c'est si gentiment proposé... 
A se demander si la coolitude tient dans un casque, à Paris. (Et aussi si c'est plus efficace que les sites de rencontre ?)

vendredi 19 avril 2013

(En)Fin de semaine

1. Ca fait un an que je bavasse, mais je ne vais pas radoter plus longtemps là tout de suite, déjà fait plus tôt dans la semaine. Là, je fais juste la petite piqûre de rappel qui va bien

2. Ca commence à approcher, Oui Madame !! Hiiiiiiiiiii ! 'nough said

3. Normalement je récupère la bête samedi. J'espère. Parce que si c'est un soir de semaine, Jésus Marie Joseph, je vais mourir dans les embouteillages (au figuré comme au sens propre). Je croise les doigts de pieds, du coup. 

4. Le soleil me donne bonne mine, ces jours ci. Quoique c'est peut-être pas juste le soleil. Hum. Mais ça doit aider, quand même. 

5. J'ai revu cette semaine une copine pas vue depuis 10 ans. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on a choisi des chemins différents mais chacune, on est finalement contentes de là où ça nous a mené aujourd'hui. Et quand on papote au dessus d'un chirachi bien frais, ça va tout de suite bien, de toute façon... 

6. J'ai eu un texto de A me demandant si je voulais déjeuner, mais je l'ai vu en sortant d'un rendez vous client, trop tard. *Quel dommage* (mode faux cul on).

7. Le week-end dernier, je suis allée dîner avec les copines (les crises de fou rire m'ont fait des abdos en béton) et danser dans la foulée. On a fait baisser la moyenne d'âge de la faune noctambule, et on s'est bien marrés en écoutant les conversations autour de nous ("ouais viens on va repérer les filles à la sortie des toilettes" Heeerkkkk)

8. J'ai pris un bain de soleil sur ma terrasse dimanche. Bonne mine (cf point 3) et un mini coup de soleil sur le décolleté. Je me fais toujours rouler comme une bleue avec le premier soleil du printemps, je me dis toujours, boaf, pas assez chaud pour prendre un coup de soleil, alors qu'en fait, si. C'était un bon dimanche... 

9. Je suis allée au théâtre voir un One Man Show, Sébastien Giray en live, et c'était pas mal. Pas à hurler de rire sur toute la durée, mais pas mal. Pis il était plutôt agréable à regarder alors ça aide, et pis il nous a remerciés nous tous, public, d'être venus le voir, en nous serrant tous la main à la sortie du théâtre, ce qui est toujours sympatoche. 

10. La recruteuse qui m'a fait embaucher où je suis veut me voir pour déjeuner. Je pense qu'elle essaie de suivre la tendance au bureau et elle tâte le terrain pour être sûre que je vais bien. Je me gausse (mais je vais me faire inviter à déjeuner quand même). 

jeudi 18 avril 2013

mercredi 17 avril 2013

Action réaction

J'ai déjeuné hier avec une copine qui a choisi un mode de vie alternatif, comme on dit maintenant. C'est une grande fille majeure et vaccinée, qui peut se targuer d'avoir un doctorat en physique, mais qui préfère vivre à la cool. Le Chili à sac à dos, elle a fait, y compris rester trois mois à San Pedro de Atacama, juste parce que c'était chouette, en donnant des petits cours de français sur place histoire de tenir jusqu'au bout de son séjour sans taper dans ses économies. La Nouvelle Zélande, aussi. Et plus récemment, l'Italie, où elle s'est baladée des Pouilles jusqu'en Sicile, en faisant ici et là des bricoles, et pour finir les vendanges. Le couch surfing n'a pas de secret pour elle. Là, elle part en Norvège, un projet de bateau à retaper, l'ami d'un ami qui connaît quelqu'un, et hop, elle part. 
Le pourquoi du comment doit se nicher quelque part dans sa famille très traditionaliste (je pourrais même dire intégriste) dont les autres rejetons se sont dédiés à repeupler la terre pendant qu'elle s'y promène. Elle a la patate, elle gambade, elle s'en fout. Et elle a bien raison. 
Je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai envie de faire pareil, je suis bien trop attachée, aujourd'hui, à mon confort. Mon shampooing, le moelleux de mes oreillers, trouver ce que je veux dans mon frigo, me gratter la fesse quand ça me chante et aller chez le dentiste si j'ai besoin quand j'ai besoin. Je n'ai pas du tout envie de promener 15 kilos de fringues et impedimenta sur mon dos à longueur de journée, et d'année. Pas envie non plus de vivre dans ma voiture ou sur des canapés douteux, à longueur de temps, et de pleurnicher pour avoir l'autorisation de prendre un bain. 
Mais oui, je l'admire d'avoir eu le cran de tout balancer pour vivre autrement. Est ce que ça durera jusqu'à ses 60 ans ? Probablement pas, mais elle pourra se targuer d'avoir vécu autrement. 

mardi 16 avril 2013

Deja un an ?

Ca fait maintenant un peu plus d'un an que je bavasse ici. Deja un an de bons et loyaux services, merci Blogger.
J'ai du mal a evaluer le bout de chemin parcouru, et pourtant. Exit la petite chose ratatinee sous un coin de couette en train de couiner comme un vieux chien perclus de rhumatismes. Welcome to me, nouvelle version. Est ce que c'est le pays des bisounours tous les jours ? Certainement pas, loin de la. Mais j'ai releve la tete, malgre tout, fait voler en eclat les certitudes que j'avais, aussi. Exile l'homme qui m'a fait souffrir l'an dernier a la meme epoque, au passage. Pour la version de moi en Mere Theresa, s'adresser a 2012, merci beaucoup. 
Cette annee, mon anti depresseur, c'est la vie, le soleil, les happy hours et les quatre heures, aussi. On devrait presque demander a ce que l'happy hour soit rembourse par la secu, mais alors on aurait un vrai probleme ethique, il faudrait mettre un prix et justement, le rose aux joues et le sourire de contentement ne se chiffrent pas. Ou alors si, en heures passees ailleurs que dans les salles d'attente des medecins, qui, comme en Chine, devraient nous payer quand on tombe malade et reconnaitre qu'ils n'ont alors pas bien fait leur boulot. Mais je m'egare. 
Ca fait un an et je revis doucement, le printemps, le soleil ce week-end me donnent envie de gambader gentiment, et meme si les heures passees au bureau sont parfois longues, je ne regrette pas. Je n'ai pas de pincement au coeur a avoir quitte mon autre vie, tout juste, aujourd'hui, un petit sourire nostalgique a l'idee de m'etre eloignee des copines dont je partageais presque le moindre souffle. Mais on se retrouvera, on a tant vecu ensemble, et on repartira sur les chemins en riant... 
Est ce que je regrette ? Non. Si c'etait a refaire ? Quoi, une decade ou une annee ? Pour une decade, je passe, trop complique. Pour cette derniere annee, je crois que je ne changerais pas grand chose des grandes decisions enclenchees. 
Joyeux anniversaire, blog de vie.

lundi 15 avril 2013

Sea, sex and sun

Il en va du soleil comme de la vitamine : ils sont nécessaires au bon fonctionnement de mon petit organisme. C'est ainsi qu'un joli week-end avec une copine se finit en point d'orgue avec une petite cure de l'un comme de l'autre, qui me laissent tous les deux le rose aux joues, mais je ne peux, ce matin, déceler de l'un ou de l'autre qui me donne vraiment bonne mine, je tablerai donc sur la combinaison des deux, et l'oubli total de la signification du mot "travail" pendant ces deux derniers jours. 
J'espère bien surfer sur la vague encore quelques jours avant de me faire avaler par mes dossiers. 
Aloha a toi aussi, derrière ton écran. 

vendredi 12 avril 2013

(En)Fin de semaine

1. C'est le bordel au bureau en ce moment, t'as pas idée. Du coup je suis un peu en mode fuck it, je vais mon boulot, en tout cas que j'arrive à faire dans le délai imparti des 9h - 18h et pour les miracles, merci de voir quelqu'un d'autre, je suis pas Shiva, et j'aime me changer les idées le soir sans rêver de mes clients, merci beaucoup. 

2. Du coup, j'ai très très envie de glandouiller. Gravement, même. Genre je suis en train d'écrire un post de blog au bureau, parce ce que fuck it, cf point numéro 1. 

3. Même qu'hier on m'a proposé de sortir et j'ai dit naaan en me terrant dans mon futon, puis dans bain, puis sous ma couette, et que c'était bon, d'être reclue du monde pour quelques heures, en tête à tête avec moi même. 

4. Mais je suis sortie mercredi soir, boire un verre avec des amis dans le 17ème et j'ai découvert du coup un petit resto fort sympa Rue Legendre, qui ne payait pas de mine mais qui était très bien. J'y retournerai. 

5. C'est vendredi ! Rhaaa. Enfin. J'ai failli m'habiller comme une pouilleuse ce matin, par pure flemme, pis finalement je me suis faite jolie, et j'ai bien fait, j'avais zappé un gros rdv client cette après midi où me pointer en vieux jean eut fait plus que désordre. Je m'aime. Si. 

6. Ce soir je récupère une copine à la gare et ce sera parti pour un week-end de papotage, blablatage et sortage, et tout. J'ai hâte, on se voit trop peu souvent, et c'est toujours l'occasion de se payer de bonnes tranches de rigolade. 

7. C'est décidé. Intégral. Et pour la bête, ce sera rouge. On fire, people, on fire. A moi les pavés les rues de Paris. 

8. Il parait que le printemps arrive samedi, ou dimanche. Mieux vaut tard, etc. Mes lunettes de soleil sont prêtes à monter à l'assaut, et mes manteaux d'hiver prêts à être rangés pour de vrai, pas seulement dans le placard de mon entrée entre petits bouts de soleil qui nous font croire que mais en fait non. Les sandales, par contre, elles vont encore attendre un petit moment avant de faire leur retour escortées par un joli vernis à ongles vermillon. 

9. En ce moment je fais un peu de gym tous les soirs chez moi quand je ne vais pas à ma salle transpirer en musique. Je me regarde un film, et hop, un petit quart d'heures pour ma bonne conscience. Pis quand je suis z'occupée à faire un gainage, je peux pas boulotter de chocolat en même temps, donc double bonus. 

10. Pas encore fini mes chocolats de Pâques, tiens. Que fait la food police ? 

jeudi 11 avril 2013

Procrastiner

Envie de sieste et de chocolat chaud, de l'indolence d'une grasse matinée, d'un bon bouquin et surtout, surtout pas de téléphone qui sonne avec un client qui hurle à l'autre bout du combiné dans mes oreilles délicates. 
Ce soir, je pars tôt, et je vais me changer les idées, si t'es sage, je te raconterai comment et pourquoi, et si t'es pas sage, tant pis pour toi, je te raconterai peut-être quand même parce que je peux pas vérifier si tu es sage ou pas, en fait. 

mercredi 10 avril 2013

Live and let go

Je fais des trucs funs en ce moment. 
Genre essayer des casque de scooter et, au passage, perdre mes boucles d'oreilles dans la boutique en enfilant puis enlevant un casque intégral qui fait, au passage, des joues d'écureuil des plus seyantes. 
Passer dix minutes a quatre pattes dans la boutique avec le vendeur, le nez collé au sol, comme un chien sur la trace de son os, et laisser tomber, après avoir quadrillé le territoire sans succès. Repasser dans la boutique précédente et, en entrant, voir le bidule doré par terre, bien au milieu et remercier Saint Antoine de Padoue et ses potes pour que des andouilles comme moi puissent retrouver leur chemin jusqu'aux objets perdus. 
Expliquer au vendeur que le casque intégral noir mat super top en fibre de carbone qui pèse trois plumes mais coûte trois enclumes n'est vraiment, vraiment pas fait pour une fille qui va faire du scooter en ville, et qui veut juste un casque intégral et ne compte pas mettre 500 euros (CINQ CENT EUROS, BORDEL DE MERDE) dans un casque pasque faut pas déconner tout de même m'enfin quoi. Expliquer au vendeur qu'entre le casque rose barbie à petites étoiles vertes et le casque noir mat il existe probablement d'autres modèles ? D'autres couleurs ? 
Demander à un monsieur si on peut essayer celui là, là haut, et s'entendre répondre, chuis en train de déjeuner, là. Le regarder droit dans les yeux et lui répondre calmement, dommage, j'avais envie de l'acheter, il est très cher, mais je vais aller ailleurs et sortir alors qu'il s'étouffe sur son kebab. Aller se faire conseiller ailleurs par quelqu'un qui ne prendra pas une petite minette de haut, juste parce que c'est une minette ou qu'elle n'a pas décidé de mettre l'équivalent de trois mois de salaire dans un casque de scooter. 
Trouver entre temps un modèle pas hors de prix, relativement joli, même si un casque intégral restera, pour moi, toujours moche. Mais bon, une jolie mâchoire en descendant de scooter vaudra toujours mieux qu'un look glam' deux secondes avant un accident.
Je m'éclate, donc. 

mardi 9 avril 2013

Youkaïdi Youkaïda

C'est la débandade au bureau en ce moment.
On récapitule : 1 personne à la logistique qui part (elles étaient deux), export : bye bye le directeur, dont l'assistante est enceinte, c'est pour septembre. Coté innovation : au revoir le directeur technique, qui a été remercié. Big boss : burn out. 
Youkaïdi Youkaïda... What's next ?
Moi, bizarrement, ça va, mais du coup, je ne sais pas pour combien de temps encore.
Ou alors à ce train là, je rachète la boîte pour un Euro symbolique à la fin de l'année. Hin hin hin (dents qui rayent le parquet). 

vendredi 5 avril 2013

(En)Fin de semaine

1. Je suis rentrée de week-end quand même, bien que je sois passée de presque 20 degrés et un soleil éclatant à royalement zéro et un temps correct mais pas top, et même quelques flocons de neige au passage hier matin. Sisi, des flocons de neige, à Paris, un 4 avril. Voui. 

2. Je suis rentrée avec du cho. co. lat. Même que je n'ai pas encore tout mangé ce qui est, avouons le, un petit miracle en soi, non ? 

3. Je suis rentrée de l'aéroport en moto. Oui, je sais, c'est mal. Et depuis je m'en suis remise. Mais je sais pas encore si je recommencerais, j'admets. 

4. Je suis allée hier soir à l'Olympia pour la première fois de ma vie voir un bon déjanté, Sébastien Tellier, nous révéler sa vérité sur le monde, la vie, ce qui fait bouger le cul des Andalouses et tout ça. Je pense qu'il carbure à un truc plutôt efficace, et c'est pas du lait en poudre, mais le rendu est plutôt chouette, et le côté Pépito Bleu m'a bien plu. 

5. Je vais essayer un scooter demain ! A moi les rues de Paris ! Je fouette un peu, pass'qu' Avenue de la Grande Armée, c'est un peu juste à côté du rond point de l'Etoile et que le rond point de l'Etoile, même pas en cauchemar je veux le prendre en voiture, en scooter, en vélo, à pied ni en hélicoptère, d'ailleurs. Quoique si, en hélico, ça se négocie. 

6. Je n'ai pas mis un pied à la gym cette semaine et j'ai enchaîné les restos (c'est mal hein ?) mais je vais essayer du coup d'être vaguement raisonnable ce week-end. Pas dit que j'atteindrai la gym mais au moins je ferai attention à ce qui sera dans mon assiette et c'est déjà pas mal. 

7. J'ai lâchement abandonné mon petit chien chez mes parents où je retourne début mai. L'appartement est calme, calme, calme. Je trouve encore étrange, en me levant le matin, de ne pas avoir de boule de poils frétillante derrière la porte de ma chambre. 

8. J'ai envie de faire des cookies aux pépites de chocolat. Oui, je sais, c'est mal, et ça contredit ce que j'essaie d'inculquer à mon cerveau et que je viens d'écrire au point numéro 6 mais, hein, c'est presque encore l'hiver, vu les températures dehors, alors zut. 

9. J'ai pas. du tout. envie. de travailler aujourd'hui. Ah bon ? Ça se voit tant que ça ? Damned je suis eue. Je quitterai le bureau le plus vite possible, euh, genre vers 18h. Bon. Pas glop. 

10. Je sais plus quoi vous raconter en point numéro 10 alors bon vent, bon week-end et tout ça. Ou comme dit l'autre dans le film éponyme, Till then, good night, and good luck.

mardi 2 avril 2013

Statistique

Hier soir j'ai fait un truc fou, un baptême du feu, je suis rentrée chez moi en moto. Arrivée à Orly en début de soirée, par pure flemme, je voulais prendre un taxi au lieu de me farcir le RER + le métro, et découragée devant la file qui s'étirait sur la longueur du terminal ou presque, je n'ai pas hésité une seconde quand on m'a proposé une moto taxi. C'est quand le monsieur a commencé à m'arnacher après avoir sanglé mon sac sur le porte bagage que je me suis posé la question du bien fondé de la chose. C'est, une fois le casque intégral sur la tête, la veste doublée coquée sur le dos et les gants aux mains, quand il a commencé à accélérer entre les voitures sur la rampe d'accès à l'autoroute que la réalité s'est imposée à moi : t'es complètement barrée ma pauvre fille
Pendant les 20 minutes qu'on duré le trajet, j'ai vu défiler dans ma tête les statistiques de morts à moto, j'ai tenu les poignées à m'en faire péter les jointures des doigts et je n'ai commencé à me décrisper que quand on a quitté le périf où on frisait les 100 km/h en slalomant entre les voitures pour décélérer et revenir à 40 km/h. 
Je suis descendue blanche comme un linge, mais comme il faisait sombre ça ne se voyait pas, et quand le pilote m'a dit à bientôt, je n'ai pas réussi à répondre. 
Pratique et rapide, voui. Safe, je sais pas. Rassurant, certainement pas. 
Mais bon, j'ai survécu, c'était mon premier tour en moto, c'était un truc de fada, je sais pas ce qui m'a pris mais j'ai bien dormi cette nuit. Ce matin, j'ai pris le métro. C'est bien, le métro.