lundi 31 décembre 2012

Bilan

J'avais fait en septembre dernier un petit bilan d'anniversaire. L'heure où l'on ressort les coupes et on met les bouteilles au frais pour accueillir un nouveau millésime est aussi le moment où l'on se retourne pour voir ce qu'on a accompli (ou pas) pendant cette merveilleuse année (ou pas). 

En 2012, j'aurai écrit une petite centaine d'articles sur ce blog (tout de même), remporté plus de 2500 pages vues, eu cinq commentaires (dont trois de moi je crois). Inutile de dire que ce blog, petite fenêtre avec gros plan sur mon nombril, ne pétera pas les scores de la blogosphère mais on s'en fout. 

En 2012, j'ai souffert. J'ai remonté mes manches, quitté un homme avec qui je vivais depuis presque huit ans, je suis tombée amoureuse d'un homme qui se cherchait beaucoup et j'ai encore souffert en me prenant les pieds dans le tapis. 
En 2012, j'ai fait mes cartons et déménagé ma vie, changé de job, changé de ville. 
En 2012, j'ai réussi à être un peu plus légère, un peu moins inquiète, pas tous les jours, mais juste un peu. 
En 2012, j'ai retrouvé des copines, j'ai ri à en avoir des crampes. 
En 2012, je me suis remise à vivre pour moi. 

Lecteur, que veux tu pour 2013 ? Amour, gloire, beauté, reconnaissance éternelle, gros bonus, vacances interminables, petit coin de paradis, un chien, un chat, trois poissons rouges, un môme, un monospace, un vernis Chanel, une robe DVF ? 

Moi, je veux l'aventure, et la vie hédoniste. Et je me souhaite en 2013 de garder le cap vers un petit coin de soleil, avec de jolies éclaircies pendant le voyage. 

samedi 22 décembre 2012

Ca y est, c'est fini ?

La fin du monde a raté son coup.
En tout cas si la fin du monde était a refaire, je signerais encore. Une soirée avec option bordage et une journée de lendemain de fin de monde passée en partie sous la couette, je trouve ca plutôt agréable. 
J'espère seulement que d'autres ont pris autant de plaisir que moi a passer le cap des Mayas...  

vendredi 21 décembre 2012

(En)Fin de semaine

1. Aujourd'hui c'est la fin du monde. Ou pas. Si j'ai le choix je préférerais "ou pas", tant qu'à faire. Je n'ai pas encore escaladé l'Everest, vu les Chutes d'Iguaçu, ni fait de saut en parachute. Ceci dit, avec un saut en parachute, je risque de zapper vite fait l'option "ou pas" pour passer en mode "fin de monde personnel". 

2. Dernier jour de travail avant les vacances ! Enfin ça risque surtout d'être de la procrastination mais bon. J'ai quand même à peu près 245 bricoles à boucler avant la fin du monde

3. La maison vous propose du panettone, des chocolats, du saucisson. Ce sont les trésors à partager au bureau aujourd'hui, et on se fait un pot au champagne à l'heure du déjeuner. Inutile de dire qu'après ça les 245 bricoles risquent d'attendre 2013 pour être traitées. 

4. Je suis désormais entrée dans le 21ème siècle ! Si. J'ai investi dans une tablette 7 pouces censée révolutionner ma vie. Pour l'instant j'en suis encore à essayer de comprendre toutes les possibilités du bidule, et à ce train là, j'ai pas encore tout à fait fini. Je viens de télécharger les 125 pages de manuel parce que je suis comme ça, j'aime bien savoir ce que je bidouille. Ça devrait m'occuper au moins jusqu'en 2014. 

5. J'ai réussi à aller à deux cours de gym cette semaine. Un cours de pilates sur reformer et le cours du fada hier soir où je sors avec trois kilos en moins (beaucoup de transpiration et un peu de dignité perdues). Je suis courbaturée mais fière. 

6. Le dîner de Noël de samedi dernier s'est bien passé. C'eut été top si j'avais réussi à rentrer chez moi avant l'arrivée de mes invités mais comme c'est un peu la trêve des confiseurs c'est passé comme une lettre à la poste... Pas de ma faute si j'ai dû passer au bureau cette après midi là et si j'ai été retenue un peu plus tard que je ne l'avais prévu... Si ? 

7. J'ai bien brunché dimanche avec les copines de mon ancienne vie. Ca m'a fait tout bizarre de nous voir là, toutes ensemble à Paris et le temps du déjeuner, c'est comme si on avait remonté le temps... J'en suis revenue toute chose. 

8. J'ai eu mon entretien annuel mardi matin. Je suis une star du rock, reine de l'adaptabilité, et débrouillarde avec ça. J'ai au passage expliqué un peu ma situation personnelle à ma n+1 sur le pourquoi du comment j'avais voulu changer de job alors que j'avais une place en or avant. Compréhension et promesse d'aide en cas de pépin, rassurant. 

9. J'ai déjeuné avec S dans la foulée mardi et j'en suis ressortie un peu minée, partagée entre la certitude d'avoir fait le bon choix et la peur au ventre, malgré tout, de finir seule, un soir de pleine lune, dévorée par des bergers allemands. Ne pas se résigner a un prix : l'incertitude. 

10. J'ai eu le blues version petite montagne russe entre dimanche après midi et mercredi. Depuis hier, ça va mieux. L'approche des vacances, la possibilité d'une après midi buissonnière, de la fin de cette année que je ne regretterai pas. 

jeudi 20 décembre 2012

Au cas où

C'est la fin du monde demain. Si le monde finit vers minuit, ça pourrait être pas mal. Ça me permettrait de finir ma journée de travail, de rentrer chez moi, de passer un peu de temps avec un petit chien, de parler à mes parents, de leur dire des mots d'amour (vous venez me chercher à l'aéroport dimanche matin ?). Je vais peut-être même me taper la cloche, un petit dîner sympa après un cours de gym pas trop rude, et hop, un peu de chocolat. On sait jamais... Ça me permettrai aussi de ranger mes petits papiers pour la postérité, et peut-être même de me faire border

La fin du monde, si tu m'entends, attends minuit, heure GMT +1. Ça serait sympa. 

vendredi 14 décembre 2012

(En)Fin de semaine

1. J'ai reçu ce matin un cadeau d'un fournisseur chinois qui pique un peu les yeux : un petit machin genre sculpture-pot-à-crayon tellement doré qu'il brille presque dans le noir. Heureusement la boite qui le contenait est plutôt pas mal, ça compense. 

2. Je préfère quand les fournisseurs m'envoient du thé... J'en fais une consommation astronomique au bureau. Surtout qu'aujourd'hui on a visiblement un problème de chauffage et je me gèle les fesses, grave... 

3. Semaine sans gym mais bien dense. La promeneuse de petit chien que j'avais a trouvé un travail, un vrai, et depuis lundi j'ai eu des misères avec un promeneur bourru qui s'est jamais pointé (joie) et une autre qui s'est pété la cheville le matin où elle aurait dû commencer. Ca commence à me faire braire, d'autant que du coup, je lâche tout à 18 heures pour aller promener la petite puce et que du coup c'est mon cours de gym qui saute. Je dois rencontrer la troisième de la semaine demain matin en espérant que ça aille. Third one is a charm ? 

4. Demain soir j'ai 15 personnes à la maison pour une petite festouille de la Noyelle qui, je pense, ne va pas plaire au chien. Au programme un buffet dînatoire sur lequel je dois plancher u peu demain histoire de préparer parce que les petits gâteaux vont pas se faire tous seuls et le reste non plus. Je recherche un esclave si ça intéresse quelqu'un, d'ailleurs... ? 

5. J'ai commencé à fêter Noël mardi soir. Un petit Noël intimiste et douillet à souhait, une jolie soirée avec dîner gastronomique à deux, commencée sur mon futon et finie dans un igloo. 

6. Dimanche, sauf tremblement de terre, je brunche avec des copines pas revues depuis, pfiou, plus encore, et pour cause, l'invitante n'habite pas Paris. En perspective : une petite balade sur les chemins de nos souvenirs communs dans une autre ville. 

7. Dimanche, sauf tremblement de terre, je vais aussi me nettoyer le bordel qu'on aura mis dans l'appartement samedi soir et rassurer le chien sur le fait que, non, je ne recommencerai pas trop vite histoire qu'elle ne décide pas de fuguer. Et j'espère ne pas avoir à rassurer trop les voisins 

8. Dimanche dernier j'étais encore en Provence et le week-end a été un petit moment de détente parfait, entrecoupé de bonnes discussions, saupoudré de glandouille et de balades en ville comme en campagne. A refaire. 

9. Dans une semaine je suis en vacances ! J'ai l'impression d'avoir cligné des yeux et me voilà à fin décembre... Et pourtant quand je remonte le temps au fil de mon agenda, si, j'en ai fait, des tas de choses. 2012 me laisse, en son second semestre, une bordée de jolis souvenirs à chérir qui contraste grandement avec la sécheresse de 2011. 

10. Je ne peux vous garantir qu'il y aura une autre liste d'ici la fin de l'année si c'est la fin du monde mais je ferai mon maximum. 

jeudi 13 décembre 2012

Fin de monde

C'est la fin du monde dans moins d'une semaine d'après les Mayas (à moins qu'ils n'aient été rien qu'une bande de feignasses qui n'a pas pris le temps de finir son calendrier ou qui manquait de sang humain à sacrifier pour finir ses petites tablettes peintes à la main). Sur Internet, un peu partout, on entend profitez, c'est bientôt la fin du monde.

Ça me fait tiquer pour une raison toute simple : et alors, si c'était pas la fin du monde, on continuerait à trimer comme les fourmis que nous sommes ? 
Sur les murs d'un bâtiment pas loin de chez moi, un petit malin a taggué Si demain était ton dernier jour, irais tu au travail ? La réponse d'un plus malin en dessous s'alignait : Non je resterais sous la couette à faire l'amour. A croire que c'est très très révulsant de travailler ? Ou bien qu'on est vraiment trop cons de ne pas se construire un igloo sous une couette 24/7 ? Personnellement j'aurais un peu peur de me lasser. Comme dit l'autre, l'éternité, c'est long, surtout vers la fin. Alors que quand je ne suis pas dans la routine, je me débrouille plutôt pas mal. Mais à la longue, je me relâche, je baille, je rechigne un peu, je me mets à râler, je traque le défaut, bref, je m'étiole, je m'emmerde et du coup j'asticote l'autre, pour voir. Ou carrément, je baille et je me tire ailleurs brouter de l'herbe qui me paraît d'un vert plus alléchant. 

Mais je m'égare.

Tout ça pour dire que s'il faut attendre la fin du monde pour profiter, je rends mon tablier. Je préfère profiter par petites touches ici et là. Histoire de ne pas avoir le sentiment d'être blasée mais d'avoir le plaisir du contraste. Et d'apprécier. 

lundi 10 décembre 2012

I love me

J-14 pour le réveillon de Noël ! Bon. Je trouve que Noël est assez peu marqué par ici finalement... Pas de chants de Noël en perfusion du matin au soir à la radio et on en oublierait presque la chose si mon banquier ne m'avait pas fait remarquer que dis donc, c'est quoi toutes ces dépenses somptuaires sur ton petit compte bancaire ? Ah oui, ça. 
J'ai trouvé de quoi pour les copines, les parents, tout ça. J'ai même trouvé pas mal de superflu pour moi que je me suis offert avant Noël parce que je m'aime, c'est important de me le dire et de me faire des petits cadeaux pour me le prouver. Mais là, je crois que je m'aime limite trop pour un si petit mois : deux paires de boucles d'oreilles, des sous-vêtements (dont un ensemble vraiment pas donné du tout), du thé de luxe, des billets d'avion... (Les billets d'avion sont pour la Corse, pas pour la Thaïlande, hein.)
Ou est ce que parce que je me suis fait disette avant que soudainement ça me paraît le grand luxe ? 

vendredi 7 décembre 2012

(En)Fin de semaine

1. Direction Lourmarin ce soir pour passer le ouikène avec une keupine pas vue depuis ma pendaison de crémaillère. J'espère juste que le temps sera assez clément pour laisser rouler les trains ? 

2. Je suis retournée au cours de gym du fada hier soir et j'ai du perdre à nouveau trois kilos de transpiration en une heure. Étrangement je suis la seule à sortir écarlate et dégoulinante  quand ces dames repartent aussi fraîches qu'après un soin visage en institut. Je suis aussi une des seules à aller en cours avec une brassière ou un soutien-gorge de sport, ce qui explique peut-être. Quand on se pointe à un cours de cardio avec un petit soutien-gorge délicat pigeonnant, fatalement, on évite de trop courir. 

3. Les côtes de blettes fumées n'ont aucun intérêt. Un tout petit peu plus si on y colle de la menthe et du thym mais au delà de l'effet festif de la chose, y s'passe pô grand chose et c'est probablement pour ça qu'on ne s'en échange pas sous le manteau.

4. Cuire des figatelli dans une petite cuisine est une mauvaise idée. Un peu moins si on ouvre ses fenêtres en grand. Bilan : le seul ravi de l'opération, c'est le chien, parce que ça va sentir bon dans la cuisine pour un petit moment (quant à moi, reste plus qu'à nettoyer toutes les projections de gras ce qui va me prendre à peu près 3000 ans)

5. Ma prochaine soirée libre (sans gym ni dîner ni copaings) sur mon agenda est le 3 janvier. Dans l'intervalle, des dîners, des copaings, des vacances chez mes parents, et un peu de gym pour compenser tout le reste. Oui, maintenant, la gym, je la note comme un rdv, sinon je zappe et c'est mal. Parce que c'est nécessaire à mon équilibre physique et mental. 

6. Pour mon équilibre il y a aussi l'option bordage mais c'est moins facilement plannifiable sur mon petit agenda, et un chouiem de paramètres en plus sont à prendre en compte. 

7. Ma maman m'a fait un super joli boléro gris en laine bien épaisse que je porte aujoud'hui vu qu'il fait un froid polaire à Paris. Ca + un tee shirt à manches longues violet générateur de chaleur Uniqlo, et hop, me voilà parée pour le casual wear. 

8. Je me demande à côté de qui je vais avoir la chance d'être assise dans le train. Cf point numéro 6 d'un précédent billet... ? 

9.Il est 11h48 et en plus d'une flemmingite aigüe, j'ai un coup de barre monumental mais pas du tout envie de me perfuser à la cafféine. J'ai envie de douceur, de canapé confortable et d'un film pas trop intellectuel (ou de musique jazzy, par exemple)

10. Ce week-end si je ne m'abuse, opération sapin de Noël avec la copine ! C'est notre petite tradition et on va faire péter les chants de Noël jusqu'à les transpirer par tous les pores, c'est mon moment préféré... 

mardi 4 décembre 2012

And this is true...

When you are committed to the idea of “not giving up” because that is what we have been told, over and over, is the ultimate sign of weakness. When you have allowed this mantra of “powering through” and “holding on” to keep you locked in a career or a social circle or a continent that does not understand you for years on end. When you know that you no longer love someone, at least not enough to envision any kind of real future with them, and you stay with them anyway because it is the “right” thing to do — no matter how much more it may hurt both of you in the long run — it is time to move on.

lundi 3 décembre 2012

Raconte moi une histoire

Bordage, abordage. 

Je m'en vais me coucher sagement, la crinière bien brossée, la crème délicatement parfumée étalée comme il faut où il faut et je pose avec délectation ma tête sur l'oreiller.
J'éteins mon téléphone, en général, avant de sombrer, sur le principe qu'une bonne nouvelle sera chouette au réveil et qu'une mauvaise nouvelle peut attendre la fin de ma nuit. 
Mais si un mauvais garçon me propose ici ou là de venir me border, je déroge à mes principes et le téléphone reste à palpiter à mes côtés en attendant l'abordage... 
Quand j'étais petite on me racontait une histoire pour m'endormir, maintenant je suis grande mais j'aime toujours l'idée d'avoir, de temps en temps, un conteur.
Le must de l'abordage, c'est ça. C'est se laisser aller, quand on est un peu endormi mais pas trop, se lever pour aller accueillir le conteur, et se laisser conter fleurette jusqu'à sombrer, repus pour un temps, bien au chaud dans son igloo. 

vendredi 30 novembre 2012

(En)Fin de semaine

1. Je manque cruellement de sommeil cette semaine. Je croque en écrivant un comprimé de vitamine C censé me permettre de gambader gaillardement jusque vers 18 heures, ensuite je pourrai m'écrouler comme la mamie que je suis dans un canapé et ne plus en bouger pour au moins trois mois quelques heures. 

2. Pas de carence en autres vitamines, ça va assez bien, merci. J'ai ma petite thérapie assez suivie et des petites endorphines qui, alliées à la vitamine C, me permettent de ne pas ramper, voire de sourire dans le métro (cas avéré plutôt rare à l'heure de pointe parisienne). 

3. Ce soir je vais chercher à la gare un copaing qui vient passer le week-end à Paris et qui contrairement à A  lors de son dernier passage, ne devrait pas me prendre pour une pomme. En même temps c'est juste un copaing donc l'enjeu n'est pas exactement le même... 

4. Toujours pas de nouvelles d'A. Je pense que je peux officiellement le considérer comme perdu de recherche et passer à autre chose. Thoughts ?

5. J'étais en Provence le week-end dernier et j'ai réussi l'exploit de ne pas prendre de poids chez mes grands parents. Ce fut un week-end en famille comme on les attend : on est content de se retrouver et au bout de deux jours, on est content de partir, sinon il faudrait nous retenir comme le taureau avant de rentrer dans l'arène qui se mangerait tout le monde. Bref, on s'est engueulé, on a levé les yeux au ciel, on a eu d'autres discussions houleuses, c'est chouette la famille. 

6. J'ai des amis à déjeuner demain midi et je sais pas du tout ce que je vais leur bricoler avec ce que j'ai dans le frigo... Un pseudo carry de poulet avec du basmati ? Pas besoin de se lâcher sur les légumes, y'aura trop de testostérone autour de la table pour que de la verdure soit la reine de la fête. 

7. J'ai testé pour vous un cours de pilates sur reformer mercredi soir. La salle avait des allures de chambre de tortures, et on aurait dû être trois à suer, mais j'étais toute seule avec le prof. Pas moyen de resquiller... Plus que des efforts inconsidérés, du réalignement dont je suis sortie la tête un peu plus haute et fière d'avoir survécu. 

8. Ce soir je fais un cours de pilates classiques, sur tapis. Le reformer, c'est sympa, mais à presque 40 Euros la séance d'une heure, faudrait pas non plus pousser Mémé dans les orties les amis. Ceci dit c'est bientôt Noël, tous les espoirs sont permis. 

9. J'ai rencontré un charmant jeune homme cette semaine avec un sourire d'enfer à vous faire fondre toute la banquise mais je pense qu'il s'en fout ce qui est quand même assez dommage. En tout cas j'ai bien fantasmé le temps d'une soirée. 

10. Au lieu d'écrire je devrais être en train de boucler des milliers de cotations mais comme mes n+1 et n+2 sont en rendez vous je me fais une pause matinale, qui finalement n'est pas plus méchante que celle de tous les fumeurs du monde et au moins je choperai ni angine ni cancer du sida. 

mercredi 28 novembre 2012

Stroking is the antidote

Il fait à peu près 140 millions de degrés dans nos bureaux aujourd'hui et je meurs-de-chaud. Et comme j'ai pas mal de choses à faire j'ai un peu l'impression que mon cerveau bouillonne à, allez, seulement 44 mille degrés.

J'ai besoin de petites pauses, de petits quatre heures, au bureau comme ailleurs, de pauses douceur. Quand je profite de ces petites pauses, je revis. Mais aussi, I want more... Le quatre heures a un petit goût de reviens y. 

Et aujourd'hui, alors qu'au bureau je me transforme en fusée Ariane pour tout faire en un temps record, j'adorerais la douceur d'un quatre heures d'une autre teneur... 

vendredi 23 novembre 2012

(En)Fin de semaine

1. J'ai des rendez vous clients à la pelle que je ramasse comme les feuilles mortes et je cours partout. De la semaine, je n'ai vu goutte ou presque, j'ai cligné des yeux et c'était vendredi, 17h08.

2. J'abandonne lâchement le chien ce week-end. Je vais en Provence chez mes grands parents et comme ils ont une maison de village qui donne directement sur la route et que ma petite à moua vient d'un refuge, elle a tendance à profiter de la moindre porte ouverte comme d'une invitation à aller explorer le monde. Comme j'ai envie d'avoir un week-end vaguement zen, je pars sans elle (je suis sans coeur, appelez la SPA tout de suite) mais sa promeneuse la garde pour le week-end (vous pouvez reposer le téléphone). 

3. J'ai acheté un magazine à pub, des bonbons et du chocolat. 2h30 de train c'est presque le bout du monde, non ? Non ? Bon, ça mérite au moins un peu de relâchement ? Hein ? Vous dites ? Bientôt Noël ? Comprends pas l'allusion. 

4. Je suis allée à un cours de total body conditionning hier soir et rien qu'en écrivant, les larmes me montent aux yeux tellement j'ai mal partout. Histoire de prouver que je suis une guerrière, je retourne à la gym ce soir, pour un cours de pilates parce que le pilates, c'est plus zen (je vais me rouler par terre et je reviens après trois quatre gainages).

5. Je sais pas si c'était la pleine lune mardi soir mais les clients sont tous montés au créneau et à la fin de la journée j'étais stressée comme un pou. Et pourtant mardi soir, j'ai résisté et je n'ai pas mangé un gramme de chocolat (mais alors ce soir, je vous dis pas)

6. En général quand y'a un gros moche libidineux ou qui ronfle (ou les deux) dans un train, un avion, un paquebot ou un wagon de métro, il est pour moi. Je me demande ce que le grand loto de la vie va me réserver pour mes 2h30 de train ce soir.

7. Ceci dit vu que j'ai prévu de m'empiffrer en lisant des trucs très intellectuels (le smokey eye en noir, trop out, comment perdre 34 kilos avant les fêtes), j'ai une petite chance d'être assise à côté d'un beau jeune homme qui me regardera comme si j'étais une sous merde qui ne mérite pas de respirer sur cette planète. 

8. Le temps d'écrire ce petit mot j'ai reçu 14 emails et j'ai eu deux appels sur mon portable. Inutile de dire que je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout mauvaise conscience, là tout de suite, hein. 

9. Je suis confirmée ! Youhou ! Cela n'a aucune corrélation aucune avec le point numéro 8 parce que le vendredi soir après 17 heures rien ne compte. Ou pas ? (Ça ne coûte pas très cher de virer quelqu'un qui n'a pas beaucoup d'ancienneté)

10. Petit rappel pour tous : la fin du monde c'est le 22 décembre. Faites péter le chocolat et laissez vous aller un peu, de toute façon il nous reste à peine un mois alors... 

mercredi 21 novembre 2012

Like the desert misses the rain

Je voudrais que tu prennes ma main, quand il fait sombre, nos épaules se toucheraient, tes doigts mêlés aux miens. Je voudrais que tu m'embrasses, là où on n'embrasse qu'intimement, juste à l'intérieur de mes poignets, ou sur la paume de ma main. J'ai envie d'entendre battre ton coeur, doucement, et de t'enlever tes lunettes, quand tu t'endors un peu, le nez sur un livre un peu indigeste. Et que tu replaces délicatement une mèche de cheveux folle derrière mon oreille, quand je ne pourrai pas le faire moi même. Sans avoir besoin d'explication de texte. 

Quand mon emploi du temps et le tien se font la guerre de la concordance des temps, je voudrais te dire que je suis occupée, tu voudrais me demander comment était ma journée et après un instant de silence, tout revient sous la forme de trois petits mots, que toi comme moi, énonçons en choeur avec un soupçon de surprise tu me manques. Nos corps à des kilomètres de distance, nos pensées qui vagabondent, et ce tu me manques filé dans nos conversations. 

Tu me manques jusqu'à ce qu'on puisse se retrouver, pour déjeuner, jusqu'à ce qu'on se croise, jusqu'à ce qu'on se mélange dans le plaisir de se reconnaître enfin. 

mardi 20 novembre 2012

Cuite charmante

Ce matin en ouvrant la page d'administration du blog je suis allée regarder les mots clés tapés par les gentils zinternautes et visiblement quelqu'un est tombé ici en tapant "je recherche une cuite charmante". Well, well well. Mon petit nom à moi c'est pas cuite mais je suis charmante et si le débat était alcoolisé, il vaut mieux appeler quelqu'un d'autre, après un verre, je suis rigolote, après 3 verres je dors. 

Ce petit message de la direction du blog aiguillera, je l'espère, les perdus de recherche sur la toile. 
Et sinon, l'alka seltzer reste efficace si vous cheveux poussent à l'envers. 
De rien. 

vendredi 16 novembre 2012

Messagerie

Tous les messages de répondeur que j'aurais voulu avoir pour les bonnes occasions. 

Bonjour, vous avez bien fait mon numéro. Je suis devant mon téléphone mais comme je n'ai pas enregistré ton numéro, je ne sais pas qui tu es. Laisse moi un petit mot auquel je ne répondrai pas, ou envoie moi un texto signé, que je puisse avoir une petite épiphanie personnelle avant de l'effacer. 

Bonjour, vous êtes bien au fond de ma poche. Oui, j'avais oublié que je t'avais, dans un moment d'égarement, laissé mon numéro. C'était une erreur. Merci d'arrêter d'appeler maintenant. Que tu laisses un ou cent douze messages, je ne te rappelerai pas de toute façon, alors... 

Salut Maman, tu es sur la boite vocale de ta fille. Je suis probablement déjà / encore sortie mais ne t'inquiète pas, je n'oublie pas de nourrir et promener le chien. Je t'aime aussi. 

Bonjour, je ne suis pas disponible pour l'instant, et si tu appelles encore une fois pour me demander un service, je te fais bouffer ton téléphone. Pour ma santé mentale, je ne prends pas ton appel. Trouve toi un autre esclave. 

Bonjour, je suis dans mon bain. Si c'est un booty call, tapez un : sache que je ne suis pas morte de faim et à moins d'être très très émue en fin de soirée je dirai non. Et si je suis très très émue en fin de soirée, je vais m'effondrer sur ton lit et ronfler si fort que tu effaceras mon numéro de téléphone assez rapidement. 

Je ne peux prendre ton appel, car il est trois heures du matin. Je dors. D'ailleurs en tendant un peu l'oreille tu dois même m'entendre ronfler un peu, vu que j'ai le rhume en ce moment. 

Votre correspondant est déjà en ligne avec quelqu'un de plus chouette. Vous pouvez laisser un message après le bip sonore et nous ne vous rappelerons pas.

(En)Fin de semaine

Ca faisait un petit moment que je n'avais pas fait ma petite liste du vendredi...

1. Je suis allée hier soir voir West Side Story au Théâtre du Chatelet. Highly recommended ! Depuis je chantonne pour moi I Feel Pretty et I like to be in America. Loved it. 

2. Mes parents viennent passer quelques jours à Paris et ce soir c'est donc opération grand ménage puisqu'ils débarquent demain, à l'aube (vers 10 heures) et que si l'appartement n'est pas propre ce soir c'est pas dans la nuit que ça va se faire tout seul. Je n'ai pas trouvé la formule magique pour faire venir une armada de rats, cafards, faons et moineaux façon Disney avec qui je chanterais gaillardement en époussetant un rideau pendant qu'ils feraient toute la sale besogne.

3. Il fait un froid de gueux à Paris mais j'ai quand même eu la bonne idée de mettre une robe aujourd'hui et j'ai donc froid aux jambes. Je pense que pour quitter le bureau ce soir je me changerai et je mettrai directement mon pantalon de gym sous ma robe pour filer à la gym, justement. Ça sera la classe à Dallas mais j'éviterai probablement la pneumonie galopante, du coup.

4. Je suis allée dans un resto avec des amis un soir cette semaine et c'était juste une grosse blague intersidérale. Musique à nous décoller les tympans, serveur qui oubliait deux plats sur huit à chaque fois et qui savait pas compter au moment de l'addition. N'y allez surtout pas. Ça s'appelle Dupont Café, au cas où. 

5. Par contre si vous allez au théâtre vous pouvez filer au Zimmer qui est juste à côté du Chatelêt et joliment désuet. Ce n'est pas l'adresse à retenir absolument si vous n'êtes pas dans le coin mais c'est une valeur sûre avant un théâtre. Le risotto aux asperges n'est pas le meilleur que j'aie mangé mais il est très bien. 

6. Cela fait exactement 8 jours, deux heures et quelques minutes que je n'ai pas mangé de chocolat et à y penser, j'ai des sueurs froides. Je pense que le décompte va exploser avant la fin de la journée parce que, quand même, faudrait pas déconner. 

7. J'ai des tas de choses à écrire, à mettre à plat, mais je ne sais pas trop par quel bout commencer et je m'interroge. 

8. Ceci dit je pourrais peut-être commencer par monter mes étagères ce week-end, vu qu'en plus je vais avoir de la main d'oeuvre (voir point numéro 2) et que vu que les étagères en question font 2 mètres de hauteur et que les plateaux en manguier pèsent le poids d'un âne mort, ça sera maintenant ou jamais, et que des cartons dans un salon, c'est pas hyper esthétique. 

9. A lire absolument même si c'est en anglais, Kissing is underrated. Parce que, soyons honnêtes, si le french kiss laisse à désirer, est ce qu'on a envie d'imaginer une suite ? 

dimanche 11 novembre 2012

Ivresse

Je continue a changer, imperceptiblement. 
J'ai dine vendredi soir avec des amis de mon ancienne vie, de mon ancien chez moi, qui eux aussi sont partis ailleurs pour le boulot, parce que la vie. Un petit couple tout mimi qui vient de épousailler en se jurant amour, gloire et beauté pour l'éternité et un peu plus encore. Les voir se dire des mots doux et malgré tout s'envoyer des petites piques et des reproches en travers de la table après a peine trois mois de mariage m'a fait mal pour eux, déjà... Déjà il y avait les prémices d'un vieux couple en eux. Déjà un début de faille qui m'a fait un peu grincer des dents en silence... Je me revoyais a leur place, quand je ne me rendais pas compte des détails annonciateurs de dissidence profonde.
De ce petit couple tout mimi qui se raillait en souriant, je n'ai pas envie, plus envie aujourd'hui. J'ai aujourd'hui 11 novembre une vision hedoniste de la vie. Pour combien de temps ? Qu'importe. Je me reveillerai peut-etre un matin avec une gueule de bois qui me fera l'effet d'etre tombee dans un precipice ? 
Mais aujourd'hui qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse. 
Fais moi tourner la tête, fais moi un peu peur, oh pas trop, juste un frisson, un saut en parachute émotionnel, un shot d'adrénaline pure qui me donne au fond de l'œil cette petite lueur juste assez folle pour donner envie... Fais moi rêver, fais moi l'amour, fais moi rire aux larmes, prends moi la main et fais moi aimer la vie.

vendredi 9 novembre 2012

Ailleurs, c'est l'heure

C'est l'heure où l'on est encore en pause déjeuner, où les collègues finissent leur menu N4 au petit resto japonais du coin tenu par des chinois, c'est l'heure où l'on commence à regarder sa montre parce qu'il va falloir y retourner, on finit sa bouchée vite fait, on demande la note, on sort un ticket restaurant en pestant parce que le resto ne va pas rendre la monnaie. C'est l'heure où l'on sort son parapluie, où l'on court entre les touristes qui prennent leur temps pour revenir à l'heure, le repas un peu lourd sur l'estomac, et l'on soupire en se rasseyant à son poste, c'est reparti. 

Après midi buissonnière, échanges, mélanges... C'est une petite émotion que de t'effleurer le cou, un courant, un tremblement, un autre commencement, boulimie de ta peau, ton corps, les sens en ébullition, et on se laisse aspirer l'un par l'autre, la réponse est en nous, le centre de l'univers est où nous sommes et il n'y a plus qu'un seul langage, celui qu'on chuchote sous la couette dans l'éblouissement de se comprendre si bien... 

A l'heure où je devrais être au front, je rêve d'un moment où, blottis sous une couette, le temps n'aurait pas d'emprise sur nous et l'on pourrait rester des heures lovés l'un contre l'autre dans le faux sommeil de l'après, et si je t'effleurais alors le cou, une onde, une étincelle nous parcourrait un peu, juste un peu, si peu, prémisse d'une autre reddition à laquelle nous succomberions avec délices...

mercredi 7 novembre 2012

Ma chaussette d'amour

Je délaisse ce pauvre blog comme une vieille chaussette orpheline, ça en devient triste. 
J'ai passé cinq jours qui auraient été toppissimes loin de Paris si je n'avais pas confirmé ma découverte de début d'année : je suis allergique au fromage. Si j'en mange plus que 20 grammes, genre par exemple si je me tape une demi baguette avec 100 grammes de fromage de chèvre (pas le chèvre frais, nan, un petit palet à pâte molle), une demi heure après je me sens un peu bizarre, deux heures après je me plie en deux, trois heures après je me tords de douleur et ça dure pendant deux jours. Donc, j'arrête le fromage. 
Le point positif : à chaque fois que je boulotte du fromage, je pers un kilo. Et en plus cette fois ci c'était Halloween, j'aurais même pu sortir sans maquillage j'aurais fait un carton en mode zombie plus vrai que nature. 
Le point négatif évident : j'aime le fromage, bordel. Ne pas pouvoir en manger quand ça me chante et comme ça me chante m'énerve. 
Bon, en même temps ça aurait pu être pire, genre une allergie galopante au chocolat. Là, je risquerais de faire une tentative de suicide (genre bouffer deux fromages d'un coup, pour voir) ou d'aller consulter pour me faire désensibiliser. 

Pas de nouvelles de A. depuis l'email reçu la semaine dernière, ce qui ne m'étonne pas vraiment. Pas de nouvelles de S. mais je n'en n'ai pas pris plus que le nécessaire ça va, toujours en vie ? 

J'ai reçu, enfin, rhaaa des étagères commandées à La Redoute mi juillet. Oui, reçues mercredi dernier. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils ont merdé et que le service commercial comme le service livraison ne brillent pas par leur flexibilité. Le sous traitant qui effectue les livraisons à domicile a cinq jours pour livrer sinon ça repart à la centrale. CINQ jours. Donc s'ils vous appellent le lundi, ils peuvent livrer jusqu'à lundi de la semaine suivante, et, bien sûr, ne livrent que du lundi au vendredi avec un créneau de livraison de 9h à 18h sinon c'est pas drôle. Bref je voulais vraiment ce modèle d'étagère là et sinon ça fait longtemps que je me serais faite rembourser, mais franchement, si c'est pour acheter un tabouret et deux serviettes éponges je ne saurais que trop vous conseiller de les éviter si vous ne voulez pas braire pendant des mois pendus au téléphone en espérant qu'on vous livre avant 2014. 

J'ai un boulot de dingue au bureau et là j'ai pris quelques minutes sur une pause déjeuner tardive pour écrire une bafouille mais à part ça je n'ai pas touché terre... Le temps file et c'est tant mieux ! 

mercredi 31 octobre 2012

Je pars en week-end demain. Cela a des airs de petites vacances, je rentrerai lundi soir. Je suis au bout du rouleau physiquement. Depuis midi je suis littéralement pliée en deux, la tête qui tourne, j'aime bien être malade pour partir en vacances, ça met du peps à mes voyages en avion, je m'ennuierais, sinon. 

A. est venu à Paris, non pas le week-end dernier, mais le précédent. Je pourchasse mes démons. Il me l'a joué super casual, à plus, et cette désinvolture apparente m'a cuite à point... J'aurais pu lui hurler des insanités aux oreilles s'il était revenu dans l'heure qui suivait ou lui écrire un email incendiaire. Je ne l'ai pas fait. Je suis restée zen à ruminer trois jours avant de lui écrire calmement ce que je pensais et qui était grosso modo : je ne serai pas la cinquième roue de ton carrosse. 
J'ai reçu avant hier un email de réponse, comme quoi les miracles arrivent, parfois, mais jamais dans leur entièreté : l'email disait grosso modo qu'il méditait sur le sens de la vie et qu'il ne savait pas où il en était. Jusqu'ici j'avais fait le même constat. J'attends, mais en vérité, je n'attends plus vraiment. Je ne porterai plus de relation à bout de bras, locomotive toujours pimpante et prête à grimper l'Everest tout en préparant une fournée de macarons à la fraise. Je suis ra-vie de ne laver que mon linge. Je suis ra-vie de m'étaler dans mon canapé et au fond de mon lit. Je n'ai pas envie de me lancer dans l'écoute polie d'un nouveau concert de ronflements... Je n'ai aujourd'hui qu'une vision hédoniste de la vie... J'admets que ça n'est pas nécessairement pratique pour changer une ampoule électrique ou monter des étagères mais je prends le risque. 

Et demain, à 10 heures je partirai. J'irai par la campagne, j'irai par la montagne et je partirai pour quelques jours. So long.

dimanche 28 octobre 2012

De retour

J'ai lâchement abandonné le blog, pour cause de boulot + flemmingite aigüe. La semaine a passé vite avec trois jours de salon à Monaco, et des petits airs de vacances, au moins cinq minutes le matin et le soir, en marchant sur le front de mer pour se rendre de l'hôtel au centre de congrès et vice versa. 

On est dimanche et je ne peux pas dire qu'on est (en)fin de semaine mais le coeur y est. Je suis rentrée bien tard vendredi soir à Orly et il restait trois taxis dont le loufoque qui m'a déposée chez moi. Loufoque mais gentil et un chouia dragueur sans être un lourdingue, ce qui est déjà pas mal pour un taxiste parisien... 

Hier j'ai été un peu bad girl. Je devais amener le chien chez le toiletteur à 16 heures mais à 16 heures j'étais loin d'être prête et j'ai appelé la dame pour lui dire que j'avais un dégât des eaux, que mon chauffe eau avait lâché et qu'au mieux je serai là à 17h30, ça ira ? C'était un vrai-faux mensonge, mon chauffe eau est vraiment en train de lâcher. Il goutte, rien d'horrible mais il goutte. Et, oui, le plombier est passé hier. Mais à 10 heures... A 17h32 j'ai déposé le chien, les joues encore roses et pas très bien ajustée mais très zen, malgré mon chauffe eau évidemment. 

Aujourd'hui est plus calme et j'écris en écoutant Fréquence Jazz où Sade fait des ravages sur le sourire qui s'étire sur mon visage en l'écoutant.
Et il y a dehors une belle lumière qui donne envie de baisser les stores et d'oublier le monde... 

vendredi 19 octobre 2012

(En)fin de semaine

1. Hier le temps était lourd et la fin de journée pluvieuse mais c'est pas grave. Ce matin le ciel était clair, lavé de sa pollution habituelle et la lumière dans les rues de Paris avant l'heure de pointe d'une beauté automnale, le rose à peine délavé d'un délicat soleil. 

2. Demain, je vais chez le coiffeur. Il est temps. Cheveux relativement lisses sur les longueurs, vestige d'un défrisage qui a fonctionné à merveille, et qui m'a lassée entre temps. Cheveux relativement frisés à partir des racines et à moitié décolorés plus bas, soleil, mer et piscine n'aidant pas. Donc, oui, il est temps d'y remédier et c'est demain que ça se passe. 

3. A sera à Paris ce week-end. Je suis ravie de le voir mais je n'ai pas construit mon planning en fonction de sa disponibilité... Je renverse doucement la tendance où je ne suis plus celle qui frémit dès que le téléphone sonne. Ca fait un bien fou. 

4. Discussion intéressante sur le fait d'évoluer peu à peu cette semaine... Foncièrement je serai toujours une good girl, je ne me transformerai pas en un clin d'oeil en une chaudasse fada à la catwoman, soyons réaliste. Ça n'est pas le but et c'est très bien comme ça. C'est juste pour resituer. 

5. Ca ne m'empêche pas pour autant de porter de très jolis escarpins et des bas, sous une robe, au bureau. Juste pour le plaisir de savoir que je suis la seule à le savoir et de sourire intérieurement... 

6. Quelque chose a basculé samedi dernier vers les 4 heures de l'après midi. Un peu comme un déclic, un pétale ouvert. 

7. Inopinément j'ai appris que S se baladait dans les rues de mon ancienne ville avec une femme qui ne doit pas être juste une copine. Étrangement ça ne me fait rien du tout, mais alors rien du tout, du tout. La manière dont je l'ai apprise est juste drôle : c'est mon loueur de voiture, devenu un ami, et à qui je parle de temps en temps, qui m'a donné cette info croustillante hier soir. 

8. Il faut que j'arrête d'acheter du chocolat Côte d'Or parce que je le mange, et un peu trop vite quand même. Ca va finir par se voir, malgré les cours de step. Sevrage en cours. Je ne suis pas sûre de ne pas rechuter mais je prends conscience, c'est déjà pas mal. 

9. Je vais très probablement m'inscrire au club de gym de la copine un peu barrée où je suis allée vendredi dernier. C'est tout petit mais les cours sont très bien et les horaires me conviennent. What else

10. Dimanche je n'ai rien fait à part des petites sorties rapides pour le chien. C'était la première fois que je passais mon temps lovée dans mon canapé sans programme et c'était parfait... 

jeudi 18 octobre 2012

Pluie

Il a fait lourd toute la journée, et tout à coup, il pleut. Une pluie grasse, lourde. Mais une pluie qui sonne joliment sur les toits de Paris et... qui sent bon la pluie. 
Une pluie qui donne envie de rentrer chez soi et filer sous la couette, entr'ouvrir la fenêtre pour continuer à l'écouter et se laisser filer, s'endormir doucement bercé. 
Une pluie qui donne envie de feu de cheminée. De canapé confortable. D'un livre qui se lit lentement. 
Une pluie qui donne envie de prendre son temps.

lundi 15 octobre 2012

Robert Downey Junior

Listen, smile, agree, and then do whatever the fuck you were gonna do anyway. 

Merci Robert Downey Junior pour cette philosophie qui me sied en ce moment...

dimanche 14 octobre 2012

♥ le 4 heures

Temps calme, heure ou tout est au repos, quatre heures, petit encas ou petite sieste, l'heure du high tea de la bonne société.
Et pourtant en un instant, tout peut crépiter en toi, en moi, en nous. Le quatre heures, sous ses allures sages, bascule en un instant, quand dans nos veines se repand l'onde avant coureuse des grandes redditions, une montagne d'absence a gravir, se reconnaitre, reprendre possession d'un territoire un peu connu mais toujours un peu nouveau aussi, dans une indécence tout a fait délectable...
Et sur ta peau le dessin hésitant d'un rayon de soleil filtré par les stores, une zébrure délicate dont on voudrait pouvoir filer le motif a l'infini, ou soudain se détourner, happé par d'autres continents a explorer avec application. On joue un peu, beaucoup, passionnément, a s'espionner, yeux plissés, quand arrive la crête d'une vague, et si la mer semble soudain étale, le moindre contact est une excuse, sensation électrique, a replonger encore, a venir se noyer un peu plus avant de reprendre haleine sur la grève.
A l'heure du thé, je penserai toujours a ce quatre heures la et je sourirai probablement plus que de raison a ces dames bien mises buvant leur lapsang souchong a petites gorgées. 

vendredi 12 octobre 2012

(En)Fin de semaine

1. J'ai galopé toute la semaine et je suis un peu crevée. Pendre ma crémaillère jusqu'à des heures indues, enchaîner sur des dîners arrosés ou tardifs, c'est plus de mon âge.

2. Je vais tester un cours de step avec une copine ce soir. Elle est une peu déjantée et je me demande ce que la suite de la soirée va être, à coup de 'on ira dîner après'. Hum. Bien couvertes de la transpiration d'un cours de 45 minutes de step ? Je suis sceptique, j'avoue. 

3. Il a fait moche presque toute la semaine mais aujourd'hui il fait beau ! Vive le vendredi ! Et il faisait encore pire et plus froid à Boulogne sur Mer. J'étais à Boulogne sur Mer hier pour 2 heures de rendez-vous, jouasse, grave. Surtout que je me suis levée aux aurores pour ça... 

4. Demain un réparateur vient enfin pour mon interphone qui ne sonne pas, ce qui est quand même un peu dommage pour un interphone censé sonner et prévenir. A chaque fois que je me fais livrer des courses, sinon, le livreur appelle la centrale d'achat qui me rappelle "dans la foulée" et le temps que j'ouvre, le livreur est cuit à point. 

5. J'ai eu quelques messages prometteurs de A cette semaine... Je me fais un peu désirer, chacun mon tour. Moi aussi, je peux cultiver mon canari

6. Je n'ai pas encore réussi à faire crever l'orchidée reçue pour mon anniversaire et qui orne mon bureau. C'est un petit miracle en soi... 

7. J'ai très peu lu cette semaine. Je n'ai qu'une envie c'est d'atteindre mon lit et d'y sombrer. Je m'endors en 10 secondes et deux dizièmes et le réveil a bien du mal à me tirer de mon lit...

8. ... quand le réveil fonctionne. Des fois il sonne pas, c'est tellement plus marrant d'ouvrir un oeil à 8h15 un mardi matin. C'est très stimulant. Le chien croit que je veux jouer, qu'est ce qu'on se marre. On doit m'offrir un réveil. J'attends. 

9. Dimanche, au planning rien. Donc une grasse matinée. Donc normalement, je vais ouvrir un oeil gaillard vers 8h et ne pas réussir à me rendormir ? 

10. M'étonnerait, en fait. Vu que je sors samedi soir et que je risque de rentrer un peu tard... 

lundi 8 octobre 2012

Débrief

Crémaillère pendue. Rude réveil dimanche, vers les 13 heures du matin, à l'heure où blanchit la campagne
La faune était comme je l'attendais, disparate et joyeuse. Les convives se sont gentiment mélangés et de plus en plus à mesure que les bulles leur montaient à la tête. Les murs ont gaillardement vibré. Les voisins ont dû être ailleurs ou rendus sourds par des précédents locataires plus festifs ? Ils ne se sont pas manifestés. La police non plus.
Le chien a trouvé qu'il y avait trop de monde mais s'en est remis. L'appartement a trouvé qu'il y avait trop de monde aussi mais s'en est remis après une longue séance de nettoyage.
Les amis m'ont offert parfums, bougies, plats en pyrex (d'un copaing qui garde un souvenir ému de mon crumble et voudrait donc que je lui en fasse), fer à repasser (j'avais une perçeuse mais pas de fer à repasser, cherchez l'erreur), un plateau, une petite sculpture.
Et à consommer tout de suite : des bulles, du jus de raisin millésimé, une tarte au chèvre, des calissons, un tiramisu, A, du chocolat, du thé.
Ahhh ??? A. Fin de soirée en point d'orgue, donc. Surreal, but nice, still.

vendredi 5 octobre 2012

(En)Fin de semaine

1. Je bois du thé à la vanille au bureau le matin, et l'après midi je passe au thé Détox de Kusmi. Pas pour ses attributs Détox mais pour le goût, mélange de thé vert, maté, et citronnelle. Je bois zéro café et c'est pas plus mal. 

2. J'ai mis le nez, au supermarché, sur le chocolat Côte d'Or au lait, amandes caramélisées et fleur de sel. C'est du crack en barre. Si vous êtes un peu choco-addict comme moi, je vous suggère de vous en éloigner le plus rapidement possible. Sinon, à vos risques et périls. 

3. Après un début de semaine en fanfare pour mon nez (bouché) et mon cerveau (mode grosse caisse qui résonne, petit marteau etc.) je sors d'une petite cure de Fervex qui m'a remise d'aplomb assez vite. Je me demande si c'est seulement le Fervex ou si c'est un petit coup de vitamine S qui aide aussi. Peut-être l'association des deux. 

4. J'ai une patate d'enfer aujourd'hui. C'est probablement parce que c'est vendredi ? Et pourtant je suis loin d'avoir mon quota habituel d'heures de sommeil. Moi qui d'habitude me couchais à 11h dernier carat, voilà que j'ai bien du mal à atteindre mon lit avant minuit. Et pourtant, j'ai la forme. Je me demande si c'est un signe avant coureur de la vieillesse, quand on n'a plus besoin de dormir jusqu'à 14h du matin pour réussir à articuler trois mots qui vont ensemble avant de brancher la bouilloire. 

5. J'ai revu Notting Hill en DVD, que j'ai regardé en anglais dans le texte histoire de crâner un peu. Depuis j'ai mis un mot sur mon état : je trouve ma vie en ce moment Surreal but Nice.

6. Je me découvre un petit coté provoc qui s'affirme au fil des jours et m'amuse assez... Le contraste de la petite fille sage et des pointes un peu folles étonne l'interlocuteur et l'intrigue. Je continue... 

7. Je vais à un cours de pilates avancé ce soir. Il était temps. Le cours de pilates "tout niveau" testé il y a deux semaines m'avait un peu donné envie de bailler même si la prof était très bien... C'était trop lent pour moi. Je pense que je vais souffrir ce soir, de courbatures qui me dureront au moins deux jours mais ça me fera le plus grand bien. 

8. Je retournerai aussi à l'occasion au cours de swiss ball mais comme toute cette affaire me coûte un oeil, j'y vais mollo malgré tout (à 18 Euros le cours, ça laisse rêveur, ceci dit c'est moins cher qu'un dîner donc si je ne sors pas je peux faire du sport, cqfd ?)

9. Je fête ma pendaison de crémaillère ce week-end. Au milieu des invités, un ex, A (enfin, s'il vient), des amis de S, bref, une fois tout le monde un peu ému, cela peut-être assez drôle (ou pas). 

10. J'ai atteint aujourd'hui une forme d'équilibre, même si je me dis parfois que c'est celui d'une petite cuillère oscillant sur le rebord d'une tasse à thé...

mercredi 3 octobre 2012

Who's the fairy tale in the reality of your life ?

J'ai revu Big Fish en DVD cette semaine, et la petite Jenny, enfin grandie, qui disait à Will Bloom qu'elle était le conte de fée dans la réalité de la vie de père Edward a résonné en moi, alors que je ne me souvenais même plus de ce passage. 

D'où la question : avez vous un conte de fée dans la réalité de votre vie ? Un qui, un quoi. 
Plus jolie formule que le sparadrap de la vie, le conte de fée. Moins réaliste, évidemment. Plus éthéré. Mais cela reprend l'idée que j'avais en début de semaine, d'une part de vie rêvée, de mes petites éclaircies et je ne peux m'empêcher de sourire. 

Parfois je me demande si c'est bien ma vie, si ce n'est pas un rêve, si je ne vais pas m'éveiller et me prendre les pieds dans le tapis ? Et le manège repart, c'est un grand toboggan en descente, grisée, j'oublie d'y réfléchir et je repars le sourire aux lèvres. Tant que je ne tombe pas du lit, je suis sauvée.

lundi 1 octobre 2012

Grisée

1er octobre ! 

Déjà. Les feuilles mortes qu'on va bientôt ramasser à la pelle ou au râteau, les écharpes qui refont surface et les nez qui se bouchent pour ne pas se sentir en reste. 

Prise dans le tourbillon du bureau où j'ai à peine le temps de cligner des yeux qu'il est l'heure de déjeuner ou de partir le soir, je n'ai pas trop le temps de m'interroger sur le sens de la vie. 
Je me demande malgré tout combien de temps va durer la folle cavalcade, combien de temps avant que ne retombe le soufflet, avant que je me dédouble et que mon moi me regarde d'en haut en disant ça y est, t'as fini ? Combien de temps avant de m'affaler et de me demander si je vais bien là où j'ai envie d'aller ? 

En attendant, je vis. Je vis comme dans un rêve, je surfe sur une vague sans trop vouloir m'arrêter et me demander si c'est le bon chemin, puisque je surfe, à quoi bon ? A bout de souffle... 

Je vis de bons moments, et je me concentre sur eux. A tel point que S m'a appelée en fin de semaine dernière et en voyant son nom sur le téléphone il m'a fallu quelques secondes pour me dire S...? Ah oui, S... Étrange comme est mon esprit et sa force d'occultation de ce que je ne veux plus voir, plus ressentir. Cette faculté à se reconstruire (au moins en surface). 

J'ai l'impression que mon ancienne vie est à des années lumières d'aujourd'hui, et c'était il y a à peine trois mois. Je vis des petits bonheurs insensés, en pointillé tout au long de mes semaines parisiennes, avec cette impression parfois d'aller y chercher un fix, comme un drogué revient voir son dealer, pour avancer. 
Et parfois je me dis juste que si je me construis des petites éclaircies dans l'automne parisien, tant que je ne me fais pas de mal, assise sur le téléphone à faire des noeuds avec mes doigts, alors à quoi bon tergiverser ? Profitons, profitons. J'ai des envies d'envolées lyriques, de petites endorphines. Douceur, légèreté et magie sont toujours d'actualité. 

Étrangement aussi, l'éloignement d'A ne me pèse plus autant. Le revoir évidemment, si, comme quand on frotte une plaie au gros sel. Mais mon nouvel état d'âme en version 3.0 me permet d'être un peu plus détachée (et un peu plus désirable ?). Preuve que la vitamine S, c'est plutôt efficace. 

vendredi 28 septembre 2012

(En)fin de semaine

1. Je pars en Corse pour le week-end ! Deux jours loin de la capitale, et j'ai envie de dire déjà ? Je n'ai pas tellement vu le temps filer et c'est déjà l'automne. 

2. C'est déjà l'automne. Cette semaine aura été placée sous le signe des giboulées. Des grandes plages de ciel d'un bleu immaculé comme seul l'automne sait nous les offrir, et qui contrasteront bientôt avec les arbres rougissants, suivies d'averses diluviennes et mes pieds qui font floc-floc. Stupéfiante découverte : des ballerines, quand il pleut, c'est pas tellement étanche. 

3. Mardi soir je suis allée à une soirée des anciens de mon école. C'était sur une péniche. C'était un open bar au champagne. C'était étrange de s'y retrouver 10 ans après dans une ambiance petits cadres dynamiques en costume cravate et raie sur le côté qui va bien. Façon requins de la finance aux dents qui rayent le parquet et boivent leur champagne à petites gorgées... 

4. J'ai dîné avec un copain pas revu depuis des lustres. En ce moment je marche sur mes souvenirs avec les amis que je prends enfin le temps de revoir car ils sont devenus parisiens il y a un moment et j'en avais perdu de vue une bonne partie... On remonte un peu le temps et mine de rien on cherche à voir qui vieillit le mieux. Lui s'en tire pas mal. Il a perdu ce côté poupin et son visage se dessine de plus en plus en lame de couteau dans cet élan généreux de la nature qui fait qu'un homme de 20 ans est parfois mouif, bof, et se bonnifie en vieillissant alors que la gente féminine fonce sur tout ce qui peut approcher de Photoshop, vendu en pot à 3000 Euros le gramme au moins, et frémit à la moindre ride qui s'accentue. 

5. Mardi et mercredi, j'ai eu des courbatures un peu partout suite à mon cours de swiss ball, qui était plus intense que ce que j'imaginais ! Mais 12 personnes par cours seulement quand le prof est motivé, c'est très bien. Ce qui explique aussi probablement que ce soit très cher... Aïe. 

6. Je ne me suis pas encore assise sur mon canapé en m'interrogeant sur le sens de la vie, mouchoir à la main, et en regrettant. Je suis dans la phase descente du toboggan, un peu grisée par la vitesse de la vie...

mardi 25 septembre 2012

De la possibilité d'un canari

Envie d'y croire, dur comme fer, et pourtant parfois on devrait se méfier. 

En avril dernier A m'avait promis jure crache qu'il viendrait me voir chez moi et a la dernière minute son canari s'est casse la patte droite. Du coup, paf, plus de visite car pauvre canari, sinon, qui lui aurait tenu l'aile a l'hôpital des petits canaris ?
C'est comme ca qu'on commence a se méfier, un peu, beaucoup. 

Je fais partie de ces gens qui n'ont qu'une parole et pour qui une promesse est gravée dans le marbre... Je crois naïvement que tout le monde fonctionne comme ca et je me casse souvent les dents au mur des promesses qui n'engagent que ceux comme moi, qui y croient.

Aujourd'hui je vis sans promesse, au jour le jour et je trouve ca plus juste. Les promesses que je voudrais qu'on me fasse relèvent plus du fantasme que de la réalité différée et cette lucidité, finalement, me donne une certaine sérénité et un regard moins implorant sur ceux qui comptent pour mon petit cœur d'artichaut.

Je vis aujourd'hui quelque chose de fort, sans A ni S, et surtout sans promesse. Une zone de zénitude déployée par petites touches, une sorte de parenthèse hors du temps. Sans canari. Je me sens vivante et je dors beaucoup mieux la nuit...

samedi 22 septembre 2012

Puisque

Life is a game that can never be won, only played.

Alors jouons...

vendredi 21 septembre 2012

(En)fin de semaine

1. Il fait toujours beau à Paris. Il a même fait si bon qu'en début de semaine je me suis octroyé le luxe de porter une petite robe vaporeuse avec quand même une petite veste. Résultat : à l'heure de pointe, les hommes se levaient pour me laisser m'asseoir dans le métro - c'est bon à savoir pour les jours de flemmingite aigüe mais c'est plus joli avec des talons, donc à considérer les jours de flemme modérée.

2. Je commence à respirer au bureau et à réussir à avancer toute seule sur certains dossiers. Ca fait un peu plus de deux mois que j'ai commencé et je me sens au moins à l'aise en évoluant dans le bureau et avec mes collègues. Oui, il y en a des bizarres comme partout. Non je n'ai pas vu de serial killer. 

3. Il faut absolument que je teste sushishop. Recommandé par un sushi addict de la capitale et en plus j'ai zéro excuse, il y en a un juste à côté de mon bureau. 

4. J'ai eu des nouvelles de A. Qui devrait me faire l'honneur de son auguste présence le soir de ma pendaison de crémaillère. Je me roule par terre et je reviens. L'imaginer évoluant au milieu de gens pas revus depuis des lustres et de gens qui connaissent S m'amuse beaucoup. C'est mon petit coté provoc'.

5. Je suis en mode 'yes man'. Quand on me propose de sortir prendre un verre, aller me balader sur un marché à l'autre bout de Paris ou faire du vélo au bois de Vincennes je dis oui. Je sors, et ça me fait du bien. 

6. J'ai enfin commencé à tester un club de gym. Pas une usine Club Med mais, je cite un centre de pratiques douces où je teste doucement yoga, pilates et compagnie. C'est hors de prix mais c'est très bien, j'irai moins et c'est tout. 

7. Du coup je fais un peu de gym à la maison quand je sors pas (donc en moyenne deux soirs par semaine mais c'est déjà ça). Le chien trouve ça marrant de me voir m'étirer sur un tapis de sol et en profite pour essayer de me lécher le visage si je fais pas gaffe (je fais gaffe). 

8. Mardi soir j'ai fait du risotto aux truffes. C'est bon, le risotto aux truffes, avec des copeaux de parmesan ajoutés juste avant de servir et un filet d'huile d'olive truffée dessus...

9. Je n'ai pas fait de plaque d'eczéma monumentale ni pleuré depuis que je suis arrivée à Paris pour travailler. Signe que pour l'instant, c'est plutôt une bonne décision. Mais on en reparle en novembre quand les jours feront 4 heures 32 minutes et qu'il flottera en continu...

mercredi 19 septembre 2012

Je suis vivante

Note aux trois lecteurs qui me suivent assidûment : je n'ai pas disparu de la surface de la Terre. Pas de panique... Il m'arrive même pas mal de choses que j'aimerais organiser un petit peu dans ma tête avant de les balancer ici. Donc ça viendra en fin de semaine. Normalement. 

mardi 11 septembre 2012

Promenade

Promenade du petit chien, hier soir, dans mon nouveau quartier où, comme il faisait chaud, les badauds s'étaient étalés sur les bancs publics. 
L'homme, assis sur un banc, avec son copaing, me regarde passer. 
"J'aimerais bien être à la place du chien."
D'habitude, je me serais contentée de passer mon chemin, en me concentrant sur la laisse du chien et en priant pour que ledit chien se débrouille pour ne pas poser, là, tout de suite maintenant. 
Hier soir, j'étais d'humeur joueuse il faut croire puisque j'ai répondu
"Ah oui ? En laisse ?"
Sur le banc, les loulous estomaqués m'ont regardé continuer ma promenade, nonchalante, sans savoir quoi répondre à cela... 

lundi 10 septembre 2012

Going on 16

15 ans, les premiers émois, la découverte, les écueils, le stress des débuts, les interrogations existentielles, la peur de mal faire, les me plaira t-il ?
15 ans, les pourquoi, peut-être, tâtonnements et tremblements, saut dans l'inconnu, on se cherche et on essaie de s'adapter, on ne sait pas vraiment si ça va passer.

16 ans, alors, l'intensité, la passion, et cette certitude qu'on est invulnérable, tel un croiseur filant sur l'océan. Mettre son doigt dans un pot de confiture avec un petit sourire gourmand, entendu.
16 ans, croire que tout est possible avec cette assurance d'être déjà beaucoup plus vieux en fait, de connaître la vie, vraiment, et sous toutes ces facettes alors que non.

30+ going on 16, cette impression de tout recommencer, de revivre une adolescence puissance quatre, branché sur du 220 volts à longueur de journée, et cette certitude aujourd'hui qu'à 16 ans on ne savait pas grand chose mais qu'aujourd'hui, on vit intensément comme on ne l'aurait à peine rêvé dans nos rêves les plus fous, bien calé au fond des draps sages de nos 16 ans.

On n'est pas sérieux quand on a 17 ans et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.
On n'est pas sérieux quand on a 30 ans et qu'on attend un homme sous une porte cochère... 

vendredi 7 septembre 2012

(En)fin de semaine

1. Il faut que j'arrête de déjeuner et dîner dehors sinon je vais soit être obligée de vraiment faire de la gym ou alors je vais vraiment prendre du poids. Aujourd'hui l'un comme l'autre me débectent. 

2. J'ai déjeuné avec S mercredi midi. Je suis d'une zénitude improbable face à lui, comme si je regardais des fourmis évoluer derrière la vitre d'un bocal. L'indifférence s'est réincarnée dans notre déjeuner, de mon côté en tout cas. Je manque à l'homme et il m'aime, mais il me le dit sur le ton du "je prendrai le tartare s'il vous plaît madame" et "passe moi le sel". J'en déduis soit que a) il a aujourd'hui le quotient émotionnel d'une huître ou que b) il s'en fout aussi. J'hésite. 

3. J'ai eu un déjeuner très intéressant mardi midi (oui, aujourd'hui je remonte le temps, c'est comme ça) sur lequel je m'interroge et dont je vous parlerai peut-être mais pas tout de suite. J'ai besoin de digérer pour l'instant. 

4. Ce soir, une copine vient pour passer le week-end chez moi à Paris. On ne s'est pas vues depuis un an, et il y a un an elle vivait avec son mari et son petit garçon dont elle vient de se séparer. Karma is a bitch et cette année, c'est en promo. Je pense que ce petit week-end loin de nos soucis quotidiens va nous faire du bien mais risque d'être un peu fatal à nos neurones (surtout s'ils sont soudainement imbibés, ce qui est un risque fort probable). 

5. J'écoute Nouvelle Vague, Tryo et Fréquence Jazz en alternance, et si possible bien calée dans mon canapé. Le chien trouve que c'est une bonne idée aussi. 

6. Demain soir je suis invitée à une soirée avec la copine dont le thème est british. J'hésite entre assurer le petit salut royal toute la soirée ou venir avec des chaussettes arborant l'Union Jack, si je trouve. J'aimerais bien trouver des stickers d'ongles avec l'Union Jack en guise de vernis mais je doute de réussir à dégoter ça à temps... 

7. Ce soir, sauf tremblement de terre et patte de canari cassée, je rentre chez moi en scooter. Une idée un peu folle dans les rues de Paris où il commence à faire un frais quand la vitesse monte.

8. Je relis pour la 150ème fois L'odeur de l'homme de Marie-Ange Guillaume et j'aime toujours autant. Ce livre est mon doudou pour la vie. A tel point qu'il commence à tomber en ruine tellement je l'ai trituré. Si dans ces moments là je croisais la dame, je crois bien que je lui baiserais les pieds, pour la justesse et la délicatesse de sa prose. 

mercredi 5 septembre 2012

Petit bilan post-anniversaire

J'ai fêté mon anniversaire gentiment, avec des amis, lundi soir... Dont certains que je n'avais pas vus depuis quelques années. Coup de vieux autour de la table, premiers cheveux blancs, rides légèrement marquées et calvitie qui se dessine... Le temps n'épargne personne. 
A ma gauche, un ami qui vient tout juste de se fiancer et se mariera l'an prochain... A qui j'ai souhaité toutes mes félicitations avec aussi peu d'ironie que possible. 
Je suis encore au fond la midinette qui veut croire au grand amour mais qui en surface, sent en ce moment que ce ne sont que des fadaises. 

Dimanche, j'ai vu A. Au son des retrouvailles lyriques, de gros points d'interrogation se dessinent toujours dans le ciel de notre histoire. Je l'attendais à en crever mais en surface j'ai gardé un semblant de retenue et j'ai réussi à lui demander ce qu'il attendait de notre relation et quand on allait se revoir. Faut il préciser que je n'ai pas eu de réponse à ces questions ? 

Tout ça me fait braire, mais pas autant que ce qui m'est arrivé lundi après midi. 

S, qui était en visite à Paris, a débarqué *dans mon bureau* avec un bouquet de fleurs... J'ai changé de couleur, à moitié mortifiée, et j'ai filé vite fait hors du bureau avec lui pour parler cinq minutes? Je me suis surprise à ne pas décroiser les bras, protection risible s'il en est mais c'est ainsi. Le voir débarquer la bouche en coeur en de pareilles circonstances m'a envie de hululuer et de disparaître sous terre... Mes collègues ont eut la délicatesse de ne rien dire et c'est tant mieux : je ne veux pas rouvrir ce débat là. 

Donc, pour mon anniversaire, S m'a offert des fleurs, et A. un livre. On a vu plus glamour, je pense... Dois je y voir un signe qu'il est temps de changer ?

mardi 4 septembre 2012

Ionesco

Et tout à coup cette joie dont je ne peux rien dire sinon qu'elle est incensée, admettre que tout bonheur ne peut être qu'incensé mais le vivre intensément... 

Ionesco met le doigt dessus avec toute l'impertinence qu'on lui connaît. 

lundi 3 septembre 2012

Happy Birthday to me

En 2012 j'ai eu 15 ans. J'ai surfé sur une vague d'adrenaline adolescente comme jamais je ne l'avais fait il y a un peu plus de 15 ans justement... En 2012 j'ai revé, j'ai esperé, j'ai recu des coups de telephone qui ont duré des heures et raccordée au fil, je faisais des bouclettes a mes cheveux en souriant dans le vague... 
En 2012 je me suis pris les pieds dans le tapis, en 2012 j'ai beaucoup pleuré, mais 2012 n'est pas terminé et je reprends les rennes, j'espère, pour faire de la fin 2012 un souvenir qui me fera sourire, j'espère, quand j'y repenserai plus tard.

En 2012 j'ai eu 15 ans et on n'est pas sérieux quand on a 15 ans, on est solennel pour deux jours puis on volète ailleurs. En cette fin 2012, happy birthday to me, a mes 15 ans retrouvés.

vendredi 24 août 2012

You've got mail

Les murs des stations de metro parisiennes sont emailes de publicites pour des sites de rencontre, comme si la rentree des classes rimait cette annee avec la saison des amours.
Paris a l'automne est certainement romantique, les feuilles mortes ramassees a la pelle, etc, a condition qu'il ne pleuve pas des cordes... mais ne nous emballons pas, on est encore en aout et c'est encore l'ete pour un mois. Si seulement je pouvais arreter le temps a cette saison et passer l'automne - hiver en avance rapide... Oh well

Quid d'une rencontre virtuelle, de transformer l'essai en chair ? Quid, en effet. Je m'interroge distraitement sur l'utilite de ces sites ou on trouve surtout du male tres marie en quete de fantasmes que Madame ne veut (plus) assouvir, du male mort de faim pret a tout, considerant la chose comme un vivier facon etal du boucher.

J'ai envie d'un jeu d'amour et de hasard. Au 21eme siecle, est ce que ca passe forcement par la toile, au meme titre qu'un journal (un peu) intime se retrouve propulse au rang de blog et devoila a des milliers d'inconnus qui vous lisent comme d'autres attendent le prochain episode d'un soap opera, pour savoir ce qu'il va enfin se passer (ou pas) a l'episode numero 378, apres la pub ?

J'ai envie qu'on s'occupe de moi. Pas de materner encore. J'ai envie d'etre portee aux nues, pas de ramasser (encore) un chien battu. 

J'ai envie d'un modele de sigisbee a l'italienne, de partager quelques moments  sans me demander ou est ce qu'on ira passer Noel - avec tes parents ou les miens ? Pas necessairement d'une nuit sans lendemain qui ne m'a jamais vraiment fait du bien a l'ego passe le delai des 48 heures post-coitales, quand les endorphines retombent. Mais envie de legerete, oui. Faut il en passer par Internet pour en arriver la, dans une ville ou les gens n'osent se regarder dans le metro que pour se cracher des insultes au visage ?

jeudi 23 août 2012

Call me maybe

Comme dans la chanson...
I just met you... here is my number, so call me maybe...

J'ai rencontre quelqu'un qui est parti entre temps pour la ville que je viens de quitter et discuter de cet ailleurs qui m'est si familier et pourtant déjà si loin m'a rendue nostalgique de ce que j'ai quitte pour le grand inconnu.

Je continue a rever d'A... Ses petites phrases, sa facon de me regarder qui en disait plus long que les plus beaux discours et les dessins les plus fins. Il m'a appelee hier, voila qu'il passera ici dans deux semaines et, je cite, essaiera de me voir. Quoi ? Un moment vole entre deux portes, un cafe, une fraise tagada ? Je suis deconcertee, interdite. Que dois je attendre ? Les grandes envolees lyriques ? Venant d'un vieux loup de mer solitaire, je dois en douter, pourtant...

J'ai dine hier soir avec une amie de longue date dans un petit restaurant thailandais ou nous avons (un peu) refait le monde, depuis qu'on ne s'etait pas vues (2007). Elle m'a raconte ses derniers cabossages amoureux et je lui ai un peu raconte S. Je progresse : j'ai reussi a en rire, c'est bon signe non ?

Je dine avec S samedi. Il est de passage dans la capitale pour cause de deplacement professionnel. Soit. Il m'a propose un resto et un theatre, mais qu'allons nous faire au theatre, moi qui n'ai plus la force, pas envie de me battre pour une relation qui bat de l'aile et n'ira qu'en empirant, puisqu'il faut bien avouer que nos caracteres ne feront que se rigidifier de concert avec nos articulations au fil du temps. Donc, restaurant. Je tends le dos et... je m'en fous, aussi.

J'ai envie de douceur et de legerete, de magie... Pas de chaussettes a laver. Pas de passer mes soirees assise sur le telephone en faisant des noeuds avec mes doigts.
Je reve d'une comedie romantique toute tracee ou S disparaitrait tragiquement histoire que je ne passe pas pour la derniere des s... moi aussi, et ou A aurait une epiphanie quatre minutes trente avant la fin du film...

mardi 21 août 2012

Etrangeté

Comme la vie est étrange. Je suis sortie manger une glace hier en fin d'après midi et je suis tombée sur des gens tellement chouettes que je suis allée boire un verre avec eux sur les quais de Seine. Je les ai quittés à presque 22 heures pour rentrer chez moi dans un état second - pas à cause de la boisson (on ne grimpe pas aux rideaux à coup de coca light) mais pour l'étrangeté de la soirée que j'ai passée. A 18 heures j'étais seule avec ma glace, à 22 heures j'avais trois nouvelles connaissances à mon actif (quand à savoir s'ils deviendront des amis il est trop tôt pour le dire). 
Je mets sur le compte de la touffeur parisienne ces élans d'amitié qui nous ont fait bavarder un long moment alors que s'il avait plu j'aurais passé la soirée seule chez moi... A croire que l'été délie les langues et les êtres, en général. 
J'ai passé une partie de mon week-end à me dire que tout irait bien, qu'être toute seule dans cette grande ville qui ne m'émeut pas est une bonne idée, que je vais y arriver. 
Quitter le cocon douillet familial pour me catapulter ici est loin de m'amuser et je fais contre mauvaise fortune bon coeur. J'ai cette impression persistante que je vis un rêve éveillé et que j'évolue dans ce qui n'est pas la vraie vie puisque jusqu'à mon soudain revirement géographique du mois dernier je n'avais pas changé de ville pendant plus de cinq ans. Je me sens un peu comme une touriste à Paris, en stage, en transit, mais une touriste qui n'y a pas vraiment sa place, pas encore...

vendredi 17 août 2012

Reprise

Je repars demain pour la capitale. Repue de soleil et de mer, reposée physiquement et psychologiquement. Chouchoutée à mort, pas beaucoup plus légère sur la balance qu'à l'arrivée, c'est la faute au jambon du pays, entre autres, et probablement aux siestes à rallonge, mais qu'importe.
La promeneuse de seins a dû elle aussi quitter le rivage, l'histoire ne dit pas si elle est ou non partie de son propre chef ? Elle m'a en tout cas permis d'augmenter significativement mon trafic blogesque ce mois ci, même si je doute que les curieux y aient trouvé leur compte. Je tâcherai à l'avenir de ne pas donner de fausses idées aux perdus sur la toile... 
J'ai échangé quelques messages texte et itou quelques appels avec l'amant (appelons le A, ce sera plus simple) et évité beaucoup d'appels interrogateurs de l'homme stable mais perdu (désormais S). Après une petite mise au point qui m'a coûté autant qu'à lui je suppose, S doit bien comprendre que c'est fini là tout de suite mais continue à m'appeler pour me dire qu'il a petit déjeuné et eu un rendez-vous client. Ca me fait braire, moi qui ai envie mais surtout besoin de me reconstruire autrement, et je lui ai dit. Depuis, c'est plus calme dans ma tête et sur ma ligne téléphonique. 
Je rêve d'A. Littéralement, je me réveille la nuit parce que j'ai rêvé de lui. On s'est un peu parlé pendant ces vacances, et j'aimerais à la fois qu'il soit là maintenant pour moi mais ne pas en faire un sparadrap. Du coup, le retrouver un jour où j'irai mieux (s'il me donne toujours envie). Bref j'ai envie de lui maintenant et demain mais sans réussir à comprendre mon cœur ni mon cerveau surchauffé... . On n'a parlé que du temps qui passe, de ce qu'on fait là tout de suite, des livres qu'on lit mais pas du sujet brûlant entre nous... Je n'ai pas osé. Peur de casser le fil ténu qui nous relie ou de le faire fuir. Peur de sa réponse, en somme, quelle qu'elle soit. Je préfère laisser filer et attendre que ça se tasse, d'une manière ou d'une autre. Politique de l'autruche qui me rend les journées calmes, à défaut des nuits paisibles. Moi qui pensait me faire silence radio et paix sur la terre, je repasserai.
Malgré tout, je me suis reposée et je pense réussir à repartir sur de meilleures bases... Demain, pas d'homme et pas de jambon de pays. L'avenir m'appartient.

vendredi 3 août 2012

Naïve

Je regardais ce matin les statistiques du blog (frêles), et l'article d'hier a fait un pic d'audiance mais j'oublie trop souvent que certains mots clés à conotation font monter en flèche la visibilité d'un blog qui fait espérer à certain(e)s ce qu'il n'est pas. 
A tous ceux qui hier ont espéré des photos ou descriptions plus salaces qu'elles n'étaient, j'en suis désolée et vous souhaite malgré tout une bonne promenade sur la toile. 
A tous les curieux : la promeneuse de seins est toujours là, et personne n'a moufté jusqu'ici.

jeudi 2 août 2012

Madame promène ses seins

Sur la plage tous les matins, il y a cette dame plutôt bien faite qui ne nage pas mais qui marche dans l'eau. Sur une plage calme où tout le monde bronze sous parasol et en maillot voire en famille, madame expose en monokini sa poitrine en marchant dans la mer, en faisant bien attention à ce que l'eau arrive rasante, juste au dessous, pour qu'ils profitent du soleil. 
Sous les parasols, ça bave un peu, côté chromosomes Y. Et côté chromosomes X, pour l'instant, ça ne dit rien mais les regards parlent d'eux mêmes. 
La promeneuse de seins semble s'en contre foutre, et continue tous les matins d'entrer dans l'eau en bombant le torse et à promener ses coquins pendant une demi heure avant de sortir les faire sécher. 
Étrange...

Tout au fond de moi je lui envie cette aisance à se dévoiler sans s'interroger du qu'en dira t-on.

mercredi 1 août 2012

Pause estivale

Comme j'ai enchaîné mon précédent travail avec celui ci parce que je suis une chouette fille qui en veut, ma chef m'a accordé un congé pour août. Sans solde, certes, mais de quoi me reposer malgré tout et de ne pas ressembler à une limace d'ici mi septembre, ce que mes futurs clients apprécieront sans nul doute.
Du coup, vacances. 
Premier jour: malade. Comme un chien. J'ai frisé l'évanouissement à l'aéroport, et les quelques clampins qui ont croisé ma route ont bien fait attention à regarder ailleurs pendant que j'essayais de soulever mon sac pourtant léger et le mettre sur le tapis du scanner à la sécurité, ce qui n'a pas arrangé mon état - je me voyais déjà tomber dans les pommes au milieu de la salle d'embarquement et les gens me galoper dessus pour aller embarquer sans moi. Je me suis reprise à la dernière minute et tant mieux pour moi, sinon je suis sûre qu'Air France aurait refusé de m'embarquer si je leur avais tourné de l’œil sur les chaussures.
Depuis dimanche, vacances. Plage à petites doses, le matin pour préserver son capital soleil, déjeuner léger (en tout cas relativement sain), temps calme comme en colo quand j'étais petite, parfait pour écrire un peu ou bien simplement faire une sieste, et en fin d'après midi, je glandouille aussi. Je lis, un livre, un magazine, un blog. Je me balade sur des petits chemins et je profite du moment avant de dîner en terrasse. Bref je me repose le corps et l'âme, aussi. 
J'ai vu lundi que j'avais reçu un email de l'amant avec quelques photos et un gentil petit mot, pendant probable à son appel de fin de semaine. Je n'ai pas encore répondu - je ne sais pas trop comment. Hier soir, par contre j'ai craqué (bêtement ?) et lui ai envoyé un petit texto pour lui souhaiter de bonnes vacances. Je dis bien un Texto et non pas un Sexto comme c'est visiblement devenu la mode à en croire la presse féminine. Hier soir en l'envoyant je me trouvais très bien de lui écrire son petit mot et ce matin je me suis trouvée cruche. Tant pis, c'est envoyé. Je me ferai silence radio et paix sur ma terre pour la suite de mes vacances. 
So long.

lundi 30 juillet 2012

Dring

L'amant m'a appelée. C'était vendredi soir, j'étais encore à mon poste en train de fignoler un dossier et paf, le téléphone qui sonne, et son numéro qui s'affiche. J'étais dubitative, étonnée, agréablement surprise malgré tout, d'un appel qui somme toute sonnait comme un appel de courtoisie mais en vrai a duré plus de vingt minutes. 20 minutes pour un appel qui dit comment ça va ? De sa part ? Plein de petits points d'interrogation et d'exclamation se sont formés dans ma tête et j'ai raccroché en interrogeant encore mon téléphone qui n'y comprenait goutte. Je ne sais pas ce que l'avenir me réserve avec celui ci (le téléphone comme l'homme).

L'homme d'avant, que j'attendais sagement à la maison tous les soirs, celui ci ne me manque pas. C'est mal n'est ce pas ? Et pourtant, lui, il appelle, il rappelle, c'en devient pesant. 

On n'est jamais content, hein ?

vendredi 27 juillet 2012

Le cyclone s'éloigne ?

Je suis installée dans ma nouvelle vie... Le tourbillon s'estompe momentanément. J'ai quitté le soleil pour m'installer dans la grisaille parisienne mais depuis que j'ai posé mes valises, il y fait beau ! C'est un joli cadeau d'arrivée que me fait la ville. 
A entendre mes collègues, l'été est arrivé avec moi. Je m'installe tout juste dans mon nouveau chez moi, meublé si sobrement pour l'instant que ça lui donne des allures zen. Une table et ses quatre chaises, une lampe de chevet, un lit. Dans la cuisine, l'essentiel, réfrigérateur, machine à laver, un peu de vaisselle, en attendant mes cartons et quelques meubles qui sont en transit. 
Je redécouvre mes connaissances parisiennes à qui je dois expliquer pourquoi je suis là, en fait. Selon l'interlocuteur, je donne une explication sommaire et je passe à autre chose, ou bien j'étaie la raison de mon choix. Pas évident, mais malgré tout, à chaque fois, c'est un peu moins dur d'expliquer et d'avancer, chaque pas est une petite victoire. 
Il y a des moments où je préfèrerais être encore dans mon ancienne vie, celle ou je pouvais me lever la nuit sans me cogner nulle part pour aller à la salle de bain, celle où je n'avais pas besoin de réfléchir pour me rendre à mon travail et où je ne risquais pas de louper ma station de métro. 
Et puis, heureusement, il y a tous les moments de petit bonheur, un déjeuner en terrasse, un collègue gentil qui me propose d'aller déjeuner, le choix d'un nouvel abat jour, un chouette livre, l'appel impromptu d'un ami et je me dis que le changement, c'est peu-être pas si mal...