mardi 29 janvier 2013

Et si...

Il débarque à la maison invité par l'homme, ils sont amis, histoire de le dépanner avant qu'il ne trouve un appartement. Il s'intéresse à ce qu'on fait, il discute, il regarde droit dans les yeux presque sans ciller en parlant et je suis un peu troublée. Un soir, comme l'homme est en déplacement et que je vais au cinéma, je l'appelle pour lui proposer de venir. Répondeur, message, silence. Je vais seule au ciné mais je m'en fous, j'avais envie. Il m'appelle au moment où je sors, se confond en excuses de ne pas avoir répondu avant et me propose d'aller dîner pour se faire pardonner. Je le retrouve dans un petit endroit argentin follement romantique, pour un repas aux chandelles. Il me regarde pas comme la chérie de, mais comme personne à part entière. Je me noie doucement dans ses grands yeux noirs et j'ai très envie de passer la main dans les boucles de ses cheveux, dans son cou... Nous rentrons et je plaisante sur l'effet rendez vous galant de la soirée, plus pour me rassurer que je ne suis pas en train de sombrer. Il me regarde en souriant un peu, juste un peu, et ses grands yeux noirs sourient aussi. Je dors très mal cette nuit là et je me retiens de traverser le couloir pour aller me blottir contre lui, sous les draps. On se retrouve au petit déjeuner le lendemain matin aussi troublés l'un que l'autre mais incapables de prononcer un mot, et les gestes du quotidien semblent soudain complètement apprêtés, si faux. L'homme rentre de voyage sur ces entrefaits et entame un babillage sur ses aventures, nous sommes à table, silencieux l'un en face de l'autre, les yeux entrelacés, les lèvres blanches d'être pincées. Le lendemain, il a trouvé un appartement et me laisse. Il me serre dans ses bras et dépose un baiser sur mes joues, juste un peu trop près de mes lèvres. Je chavire. J'échoue sur la grève, bien plus tard. Je m'en remets extérieurement, mais à chaque fois que je le croiserai, je repenserai à ce petit déjeuner des lendemains, et son parfum me laissera rêver un peu, encore, quelques instants. 

lundi 28 janvier 2013

Sade

Un tort caché n'est rien : la chose principale
Est de ne point donner de sujets de scandale. 
Hélas ! ne point avoir de vices apparents,
C'est la seule vertu qu'ont ici bien des gens.

Tellement juste, tellement vrai. Tellement loin de ses frasques graveleuses et si bien écrit. 

vendredi 25 janvier 2013

(En)Fin de semaine

1. Semaine folle. J'en suis venue à me demander si mes clients ne se shootaient pas aux vapeurs de tubes en polyéthylène vendus, en chantant des incantations ésotériques à la lune. C'est ça, ou la neige. 

2. La neige parisienne m'ai fait ressortir mes jolies bottes dans lesquelles j'ai pas mal galopé cette semaine. Elles furent fort à propos lorsque la bise fut venue le week-end dernier. Et, oui, à Paris, on peut aller danser en bottes de neige. J'ai pas dit en moon boots non plus, hein. Mais en Ugg, en bottes montantes fourrées, this iz possibeule. 

3. Il ne faut pas espérer prendre un taxi à la sortie d'un club passé 2h du matin un soir de neige. Donc, il faut mieux faire comme bibi et partir à 1h30 pour rentrer en métro. Sinon c'est 40 minutes de marche dans la neige en petites chaussures en croisant les doigts de pieds (le froid) et ceux des mains (faire tourner la chance). 

4. J'ai testé un brunch très sympa dimanche midi, au café de la gare. En bonne compagnie, ce qui ne gâche rien. Une discussion à bâtons rompus pendant quelques heures, c'est toujours bien. 

5. J'ai un rendez vous mardi prochain avec le gentil garçon. Je ne pense pas que j'oserai lui demander s'il aime emmerder les coccinelles mais on verra... 

6. Je déjeune dimanche avec S. Histoire de mettre au point l'après. Je sens qu'on va se marrer, enfin surtout moi, et jaune. Rien que de penser à sa bouille de chien battu, je, pfff... me dégonfle comme une vieille baudruche. 

7. Heureusement en attendant je me suis prévu potentiellement un cinoche ce soir, demain un papouillage chez le coiffeur et demain soir je suis invitée à une dépendaison de crémaillère. Avec un peu de chance j'arriverai fatiguée et encore un peu sous la coupe de l'alcool pour surfer sur une vague d'indifférence pendant notre déjeuner. Mais me connaissant, ça m'étonnerait. 

8. l'happy hour. C'est un peu comme un quatre heures, mais plus tardif, plus intense, un cocktail vitaminé dont on aimerait abuser et après lequel on dort très très bien. Risque de courbatures le lendemain : élevé. Risque de sourire le lendemain : élevé. Risque d'emmerdification par les clients le lendemain : zéro. Thérapie to be continueude, siouplé.

9. Non, les points 5 et 8 ne sont pas antinomiques. Je suis une grande fille qui va très bien, je vous remercie de vous inquiéter pour moi. 

10. Par contre si j'invite un petit troupeau à une soirée de chandeleur chez moi samedi prochain je ferai attention à trier le 5 et le 8 histoire de ne pas avoir à taper étoile en cas de problème. 

jeudi 24 janvier 2013

Trouver une femme à aimer

Il est gentil et propre sur lui. Il a un joli sourire, et on se croise ici et là. Il collectionne le bon vin et les pulls en cachemire, il part en vacances au Portugal. On décide de se retrouver pour boire un verre, il fait très froid dehors et on se retrouve les mains enlacées autour de nos tasses de thé respectives. Soudainement, il me met mal à l'aise. Puis ça passe, comme c'est venu, comme si la chaleur du thé nous avait rendus plus chamallow, mais aussi comme si tout à coup, Cupidon était passé en se disant, nan, pas ceux là. On discute comme de vieux amis qui se retrouvent après une longue absence, on parle un peu de nos vacances, un peu de nos jobs respectifs, et on se quitte avec la promesse de se revoir très vite.
On se revoit deux semaines plus tard pour dîner, on partage un dessert avec la même petite cuillère, et on se fait la bise en partant.
On se souhaite par email une belle année. Il part à Singapour en déplacement professionnel et m'envoie un email sibyllin juste avant, en me disant qu'il préfère qu'on ne se revoie pas, qu'il préfère se consacrer à trouver une femme à aimer. J'efface son numéro de téléphone et je passe à autre chose. 

mardi 22 janvier 2013

Nouvelle série

J'ai des envies de vous parler de gens rencontrés ici et là au fil de ma vie, façon Ils s'en allaient faire des enfants ailleurs, et comme j'avais déjà un chouia commencé plus tôt. Ici et là, on trouvera des états de fait et des constats, c'est dit. 

lundi 21 janvier 2013

Ça va mieux, merci

Un petit chocolat et ça repart ?
Et sinon, en moins dangereux pour les pantalons, un petit compliment et ça repart.


Voilà. De rien.

vendredi 18 janvier 2013

(En)Fin de semaine

1. Je vais mieux, merci. Je n'oublie pas non plus que c'est l'hiver, que mon petit creux poplité chéri ne voit pas beaucoup la lumière du jour et encore moins le soleil, que le mois de janvier c'est la loose intégrale et que mis dans un shaker, c'est un cocktail un peu amer pour tout le monde. J'ai au moins la décence de ne pas avoir envie de me jeter sous un train à l'heure de pointe. De rien.

2. Edouard Baer ferait mieux de se cantonner à jouer au lieu d'écrire des pièces de théâtre. Patrick Haudecoeur peut continuer, par contre, il a encore pas mal de potentiel, le loulou. 

3. Mon planning du week-end qui avait des airs de Waterloo (morne plaine), reprend du poil de la bête. Dîner ce soir, dîner et sortie avec une keupine demain, et déj dimanche. Pour la semaine j'ai prévu un peu de gym, oui, oh, ça va hein.

4. J'ai perdu un petit kilo depuis le début de l'année, mais j'admets, je ne me suis pas pesée ce matin après la galette des rois boulottée entre copines hier soir. On va pas se flageller non plus.

5. La neige cette semaine m'a donné envie de gambader, pas seulement de m'enfermer en attendant l'été. Quoique...

6. J'ai passé la barre des 100 posts sur le blog ! Petite fierté personnelle. Ca ne change rien au bidule mais ça me fait plaisir de savoir que je tiens la distance.

7. Drinking Tea. Forever. J'ai reçu en cadeau de Noël d'une copine la boite à thé Envouthé de Theodor, et je vais la recevoir pendant trois mois. Mon bureau sent bon le thé et les noms sont évocateurs : Voulez Vous, Je Suis Désolée, Carpe Diem. Ça me va très bien au teint pour 2013.

8. Je n'ai pas de numéro 9 ni de numéro 10. Vous m'en voyez fort contrite. 

jeudi 17 janvier 2013

T'as reçu mon email ?

En plus d'être une droguée de vitamines ces temps ci (l'envie de plus est toujours présente, pressante) je confirme que je reste une accro de l'email. 
Je résiste encore et toujours à l'attaque du smart phone, parce que je me connais. La minute où j'en aurai un, il sera quasiment vissé dans ma paume et je fermerai les yeux le soir après l'avoir délicatement déposé sur ma table de chevet. 
Sus à la technologie ? Non ! 
Je suis branchée sur mes emails du matin au soir, au bureau, et souvent chez moi aussi. Il n'y a guère que lorsque j'erre dehors, en semaine ou le weekend, que je ne suis pas e-joignable mais je ne suis jamais bien loin.
La tablette intelligente (je me gausse) que je me suis offerte à Noël (parce que je m'aime) est désormais configurée pour émettre un petit bruit de sonnette pour me notifier de l'arrivée d'un email. Ce qui m'agace d'ailleurs quand j'attends une réponse et dring! une pub. Je promets d'offrir ma reconnaissance éternelle au développeur qui bricolera un bidule qui fait dring! que quand c'est l'email que j'attends qui arrive. Pas quand c'est SuperU qui fait des promos sur les couches ou la moutarde à l'ancienne. Vous me direz, t'as qu'as avoir deux boites mail, une "poubelle à pubs" et une vraie. Oui, mais sur la "poubelle à pubs" je reçois aussi des confirmations de commandes internet, par exemple, et j'aime bien les recevoir illico. Donc la tablette fait dring! pour m'annoncer fièrement que je serai bien livrée samedi entre dix heures et midi, mais du coup elle fait aussi dring! pour la moutarde à laquelle je n'ai pas été présentée. Bon. 
Au bureau, à moins d'être en rendez vous, pareil. Ma boîte email perso reste ouverte en arrière plan et je dégaine mes réponses plus vite que mon ombre. (Je n'y prends pas la tablette, par contre. J'épargne le dring! aux petits copains)
Difficile, de fait, d'imaginer que tout le monde ne fonctionne pas de la même façon. Qu'on ne puisse pas répondre à un email dans la demi heure qui suit son envoi. 
Comment, diantre, vivre sans surveiller sa boite mail comme le lait sur le feu ? 
Rien que d'y penser, j'hyperventile.
Je me retiens d'appeler le destinataire, ça va, t'es pas mort(e) ? Ça m'inquiète. Une non réponse à un email dans lequel j'énonce clairement une question dans un créneau de deux heures me fait ululer aussi plus vite que mon ombre. Ça me donne presque envie de balancer des pots de moutarde pour me défouler mais malheureusement cette configuration là ne rend pas le destinataire plus prompt à me répondre quand même.
Bon, je vais me faire une ligne de Tagada et je reviens. 

mercredi 16 janvier 2013

Le blues du mercredi

Ce matin j'ai les mâchoires toutes coincées comme si j'étais stressée comme un pou alors qu'en fait non. Je suis allée au théâtre hier soir, la pièce était drôle, rien n'a changé dans ma vie cette dernière semaine (étonnant d'ailleurs) et il fait beau. 
Dois je imputer le stress mandibulaire à un taux de vitamine S en chute ? Au froid ? 
J'ai le sentiment que c'est quelque chose de plus profond, un état des lieux du changement de ces derniers mois mais je ne mets pas bien le doigt dessus pour l'instant. To be continued. 

mardi 15 janvier 2013

Let it snow

A l'heure du déjeuner, quand on se tient bien droit à table derrière nos assiettes, mon regard croise le tien et me donne des envies folles. Tout quitter, là, au milieu d'un plat, te prendre par la main et t’emmener loin. Te prendre par la main, et courir follement jusqu'à chez moi, jusqu'à chez toi, claquer la pote et tout quitter pour ne plus sentir que toi.

La neige me donne des envies d'igloo qui reviennent pas bourrasque, me couper du monde pour mieux me concentrer sur le ici, maintenant, et peu à peu sombrer dans l'ivresse jusqu'à en oublier comment je m'appelle ou presque... 

samedi 12 janvier 2013

Comme quoi

J'avais une toute petite forme hier soir pour aller diner une raclette chez des copines. Et j'y suis allée, parce que l'alternative était de me rouler en boule sous ma couette en attendant 2014. Et j'ai bien fait. 
J'ai passe une soirée a oublier mes petits soucis, a me gaver de fromage alors que j'aurais pas du (merci le citrate de bétaine, dont l'inventeur devrait avoir le prix nobel la tout de suite maintenant) et a rigoler comme une bossue. Je plaide coupable, avec pour complice un champagne millésimé 2006, que j'ai, je subodore, un peu trop apprécié a l'apéro. Pour ma défense, Monsieur le Juge, des petits bâtonnets de carotte ne peuvent rien contre une armée de bulles entrainée depuis 2006. Même pas ma faute, je vous dis.
Je suis partie a regret quelques minutes avant minuit pour éviter que mon métro ne vire potiron.
Je me suis fait dragouiller par un gentil un peu lourdingue mais drôle que j'ai laissé faire en rigolant intérieurement (personne n'était dupe). Il m'eut peut-être fait braire un autre jour, mais hier il m'amusa. Il parait du coup que j'ai de jolies jambes, et qu'on voit ca même a travers un jean pas slim (je vais me rouler par terre et je reviens).
J'ai pas mal discute avec un autre, aussi, d'un genre rejeton Du Manoir Du Fond De La Foret, qui m'a presque donne envie d'aller a la messe et de porter serre-tête et jupe plissée. Le problème avec les gentils garçons, je crois, c'est qu'ils m'apaisent pour un temps court, puis je piaffe comme un cheval a l'écurie. J'ai envie d'aller emmerder les coccinelles quand l'autre se contente de martyriser le zappeur. Mais je généralise peut-être une expérience avec S et si ca se fait, ce modèle la est un bon emmerdeur de coccinelles ?
Moment intéressant de la soirée, lorsqu'on a parlé de blogs, et qu'on m'a demandé, connaissant mon plaisir a écrire, pourquoi je n'en tiendrais pas un. L'existence de ce journal de la toile n'a pas été divulguée aux convives d'un soir, mais il me démangeait de leur dire ne vous inquiétez pas pour moi.
Comme quoi, j'ai bien fait de sortir en attendant 2014.

vendredi 11 janvier 2013

(En)Fin de semaine

1. Boulot de dingue. En fait, cette semaine, j'ai sorti mon casque de pompier et je suis allée éteindre des feux chez des clients. En tout cas essayer de maîtriser des incendies. C'est un peu usant mais on va y arriver. La bonne nouvelle c'est que j'ai tellement bien bossé cette semaine qu'aujourd'hui je vais pouvoir faire (un peu) semblant. 

2. Heureusement d'autres choses chouettes ont repris aussi, histoire de compenser un peu. Et mettre un peu de douceur dans ce monde de brutes hostiles. 

3. Il fait beau aujourd'hui ! Enfin. En ce moment, la semaine, je ne promène le chien que by night. Le matin et le soir, il fait noir quand on se balade. C'est bof. Le week-end paraît d'autant plus miraculeux, de fait...

4. C'est les soldes ! J'ai investi dans une place de théâtre pour Thé à la menthe ou t'es citron, suite à une vente flash de la Fnac. Sinon j'ai évité les boutiques comme la peste et louvoyé entre les shoppers fous en grognant. 

5. C'est l'année du théâtre ! J'y étais dimanche dernier pour le Repas des Fauves, j'y retourne demain pour A la Francaise. En février pour Une heure de tranquillité

6. Après le cours de zumba de lundi d'où je suis sortie fourbue, je m'attendais à lutter ce matin après le cours de total body conditionning (in english in ze text) mais non. Mon corps m'étonne. Il s'insurge contre des bêtises et des fois je lui fait des misères et il moufte même pas. 

7. Il fait beau mais aujourd'hui je me sens flagada dedans. Aucune raison évidente si ce n'est un coup de spleen du vendredi. Et aussi le fait que j'ai rendez vous demain pour traiter ma séparation avec S, ce qui doit être fait, mais est loin de me ragaillardir. 

8. On est le 11 janvier et je n'ai pas encore mangé de sushis cette année ! Mais que fait la police ? 

9. Ce soir, opération raclette chez des copines. Donc pour moi, prudence, vu que le fromage me rend malade comme un chien à haute dose, et citrate de bétaïne obligatoire en rentrant, c'est à dire si je n'oublie pas de le prendre parce que je rentre un peu trop émue. 

10. Un cercle est un carré, un carré est un cercle. Cf point 7. Garder le cap, garder le cap

jeudi 10 janvier 2013

Je vais prendre le menu

Donnez moi le menu. Voilà. Bon, en fait, je vais prendre le menu gastronomique. 
Voiiiilà.  
Amuses bouche, entrée, plat, dessert, café, mignardises... 
Une overdose ? Certainement pas. 

Je porterai un toast, au dîner, aux retrouvailles, aux petites folies, aux tartines créatives, aux fous rires, aux mélanges. 
Ah, soupir d'aise. Plaisir de voir, toucher, goûter, sentir et recommencer. 

Joli début pour un deuxième trimestre, reprise d'une cure thérapeutique qu'on devrait conseiller à tout le monde.
Une overdose ? Certainement pas. 
Il est des vitamines dont on ne se lasse pas et dont on n'a jamais assez... 

mercredi 9 janvier 2013

Si seulement

Discussion avec un collègue, hier. 

Lui : alors, cette après midi, qu'est ce qu'on fait.  pour...
Moi : ben écoute, je vois bien une sieste. Peut-être même un bain moussant, et puis une sieste après. Et toi, tu vas faire quoi ? 
Lui : ahhh t'as une baignoire ? Moi j'ai un carré de douche. Mais pas de baignoire. 
Moi : ouaip. Avant je prenais jamais de bain. Mais depuis que je vis seule que je suis à Paris je me fais couler un bain et j'adore. Avec des bougies et tout. Très très bien, confortable et tout. Soupir. 
Lui : ... soupir... 
Moi : alors, c'est quoi le planning ? 
Lui : ben pour le client tartampion...
Moi : ah oui. Bon. 

Le mardi, on a le droit de fantasmer 4 minutes. C'est scientifique. 

mardi 8 janvier 2013

Aïe-euh

Me voilà fourbue le lendemain d'un cours de zumba. Pas de step, non, pas de cardio qui tue, non, pas de pilates insidieux, non plus. De zumba. Il faut croire que je n'ai pas assez agité les bras pour avoir si mal dans le dos ce matin ? On dirait une mamie... Mais-euh. 

J'ai des envies qui s'insinuent en moi ce matin, et je travaille, mais je n'ai pas envie de travailler. J'ai des envies de petit pain au chocolat, de bouillotte humaine, de ma couette. Ca peut être dans le désordre, peu importe. J'ai envie d'un igloo où buller et compter les pâquerettes. 

vendredi 4 janvier 2013

(En)Fin de semaine

1. On est déjà vendredi mais cette semaine est une tricheuse. L'an dernier ne compte pas. Trois jours au bureau, dont ce matin à procrastiner, je ne me plains pas trop (pour l'instant). 

2. J'hibernerais bien jusqu'au printemps, pour voir. Avec option réveil par prince charmant, ce serait possible ? Si possible la version Disney, pas l'originelle où la belle se fait violer par le prince charmant dans son sommeil. Bon, je suis pas trop difficile, si c'est seulement un conte ou un duc c'est oui aussi. 

3. 2013 année de la fraise. Un copaing m'a prise au pied de la lettre et m'a offert une montagne de Tagadas et autres bonbons acidulés plein de gélatine de porc et de carmin de cochenille (c'est boooonnnnn). J'en ai rigolé à en avoir les larmes aux yeux et n'ai pas eu le coeur de lui dire que je parlais de fraises tagada, certes, mais pas de bonbons au sens premier du terme. Plutôt de princes, ducs, ou contes à petites doses saupoudrés sur mon année pour la rendre plus douce... 

4. Il faut absolument que je me trouve un nouveau manteau. Le mien est élimé, les boutons menacent de se suicider tous les jours : c'est juste plus possible. Reste plus qu'à trouver la motivation pour m'arracher de mon futon pour aller faire les boutiques un samedi après midi jour de soldes. J'en transpire rien que d'y penser. Je vais peut-être recoudre mes boutons, du coup.

5. Missing : vitamine S dont le taux dans mon organisme a furieusement baissé depuis fin décembre. Pas encore morte de faim (quand même, hein). La semaine prochaine devrait régulariser à nouveau le taux de vitamine dans mon organisme. Waiting...

6. Envie de douceur, de sieste, de cocooning, de thé et de film doudou à regarder quand il fait moche dehors. Planning du week-end en cours de préparation dans ma petite tête. 

7. Sushis ! Le retour parisien après mes petites vacances presque au soleil (15 degrés dans le Sud, quand même) compensera le retour de mes grandes écharpes, gants et bonnet qui vont bien. 

8. Je me découvre une addiction pour le panettone. On en a un au bureau qui a pris cher avant Noël et il en restait un peu... La douceur de la brioche délicatement parfumée me donne presque envie d'arriver plus tôt au bureau pour y petit déjeuner. J'ai dit presque. 

9. Marie Ange Guillaume a sorti un nouveau bouquin ! Amen. Ca m'énerve m'a fait me plier en deux au fond de mon lit hier soir. Qu'elle soit bénie sur 12 générations au moins. 

10. Je suis allée au cinoche pour la première fois à Paris en plus de huit ans ! Argof* yourself... On me l'a chaudement recommandé avec raison. J'ai passé la moitié du film à me tordre les doigts et c'était bien. Un bon film 'ricain comme ils savent le faire, et qui fait applaudir à la fin. Oui, les gens ont applaudi dans la salle. C'est dire. 

mercredi 2 janvier 2013

2013

Année nouvelle, fluidité esperée, tableau blanc à remplir, qui frétille de tant de possibilités. 

2013, année exégèse pour mieux avancer.
2013, année genèse d'un nouveau moi. 
2013, année de la fraise (tagada), douceur de friandises vaguement écoeurantes à forte dose, mais très comestibles par petites touches, loin, très loin des pièces montées crémeuses et définitivement écoeurantes, elles. 
2013, année de fin des foutaises, de fin de fadaises, et du moi qui prime. 

Et enfin, il nous reste du coup un an pour trouver des rimes en "orze", ce qui devrait nous occuper pendant les longues soirées de janvier où il fait trop froid dehors pour envisager une seule seconde de quitter le confort moelleux d'un canapé.