vendredi 31 mai 2013

(En)Fin de semaine

1. Nous voici en vrac après une soirée mojito, où je n'ai pas compté les verres mais mon foie s'en souvient. Je ne dis pas que le lit tanguait quand je suis rentrée mais je ne dis pas non plus qu'il ne tanguait pas. Je dis juste que je suis rentrée saine et sauve en taxi. 

2. Je rempile ce soir pour une soirée de gala qui devrait être une bonne tranche de galopade dans mes souvenirs de jeunesse avec une copine. C'est pas tous les jours qu'on va danser en robe de soirée au Pavillon Royal au milieu de petits djeunes de grande école. Huhuhu. 

3. La corrélation des points 1 et 2 implique la nécessité d'une sieste avant la fameuse soirée si je ne veux pas m'endormir avant minuit telle une cendrillon moderne qui aurait consommé trop de tisane. 

4. Did I say Happy Hour ? Nope, pas encore. Happy Hour. Soupir d'aise et teint de pêche. Très détendue ce matin. Même si un peu mal aux cheveux, cf point 1

5. Comme je suis une grande organisatrice dans l'âme, j'attends dimanche midi une quinzaine de copaings pour bruncher sur ma terrasse. Comme je suis une grande naïve je pense qu'il va faire beau, sinon on se tiendra chaud, bien entassés sur mon futon. 

6. Comme j'aime me culturer, je vais demain voir l'expo Chagall au musée du Luxembourg. Comme je ne veux pas poireauter comme une débile, j'ai acheté un billet et j'y serai à 11 heures. 

7. Comme je suis une grande prévoyante, je me fais livrer les courses pour le brunch, demain matin. Entre 8 heures et 10 heures, vu qu'après ça je vais me culturer. 

8. Comme je suis une grande cruche, je vais donc me coucher ce soir quelque part vers 3 heures du matin pour me faire réveiller à 8 heures par le livreur de courses, je suis jouasse, grave. 

9. J'ai clairement dit à A, désormais, que c'était pas la peine qu'il se pointe chez moi dimanche pour bruncher la bouche en coeur. I am so over it

10. C'est trop demandé, un peu de rêve ? Ou c'est ce magnifique temps de novembre qui agace tout le monde ? Je sais pas vous mais moi, j'ai déjà prévu mes cadeaux de Noël. On sait jamais. 

mercredi 29 mai 2013

Sweep me off my feets

Tout comme le môssieur il dit dans Hitch. On a beau couiner que être seule c'est kro kro bien, girl power, masque, petits poney et glace dans le frigo pour les soirées mojitos entre copines. On a beau dire que l'homme, ce Cromagnon qui grogne en se grattant la fesse (ou autre chose), qui sent mauvais au saut du lit et parfois pas bien meilleur après. On a beau dire que l'homme ce machin qui regarde avidement ses camarades courrir après un ballon en beuglant y'a plus de bière ? On a beau dire. 
On a toutes, je crois, une envie tapie au fond des tripes, d'un Ken talonnettes, un prince charmant aux dents ultra brite 64 carats au moins, qui viendrait nous chercher sur son fier destrier blanc, nous qui sommes recluses dans notre donjon à tricoter des gants à trois doigts pour les petits lépreux du Tiers Monde, pour nous faire aimer, danser la vie, dire oui à la vie, si possible sans l'option labrador + pavillon de banlieue + blouse à fleurs et Bubulle dans son bocal en option pour 1€ de plus si vous signez maintenant. 
Bref, on veut du rêve. Quand on achète une crème hydratante, on s'offre de la beauté photoshopée en pot de 30 ml. Quand on voit arriver un beau mâle, on a pas envie qu'il nous explique ses envies irrépressibles de courir la gueuse tous les soirs (autre version : une dans chaque port), on veut là aussi qu'il nous fasse rêver. On veut la version sur pieds du miroir de la reine mère, celui qui nous dit qu'on est la plus belle et qui ira nous décrocher la lune. Ou écraser cette grosse araignée, là, dans le coin, hirk. Même si en surface, on sait le faire toute seule, on préfère pas écraser l'araignée avec une paire de Louboutins. 

mardi 28 mai 2013

A nos actes manqués

La semaine dernière j'ai emailé mon carnet d'adresse pour une festouille à venir chez moi. Avec gmail, c'est bien, quand on a créé un groupe, pour emailer en masse, suffit de cliquer "groupe Paris" et paf, c'est parti. Sauf que quand on est un peu blonde comme moi, ça emaile même les gens qu'on a oublié de retirer du groupe en question, parce que le principe du bidule c'est bien de n'oublier personne. 
Concrètement ça veut dire que j'avais A dans la boucle en octobre dernier et que du coup il y est toujours. Donc, very casually, il me répond qu'il viendra (peut-être) puisque je l'ai invité (gourde, gourde, gourde que je suis). 

(C'est le moment où, derrière ton écran d'ordi, tu te lèves pour applaudir mon bel acte manqué)

Suite de la musique, et si on déjeunait ensemble ?
Sur le principe, l'idée n'est pas si mauvaise. Un cadre neutre, à l'heure de pointe en plein Paris, limité sur le temps de ma pause déjeuner, pour mettre les points sur les i où ça manquait jusque là. 
Donc, oui, allez. Puisque si déjà. 13h devant mon bureau ? Vendu. 
Me voilà lundi soir devant ma penderie à réfléchir stratégie vestimentaire. Jupe ? Mouif. Robe ? Trop glagla. Pantalon ? Mais un joli. Chemisier ? Version en voile un poil transparent mais pas trop, à petit motifs quand même, un petit grain de folie mais good girl quand même. 
Mardi matin, un trait d'eyeliner et les cheveux en arrière, me voilà prête à affronter un vieux démon. 
13h03, je descends. 
13h03 et 30 secondes, je remonte, j'ai oublié mon parapluie.
13h04, suis en bas, sous mon parapluie. 
13h06, j'envoie un texto, suis en bas
13h12, j'appelle, ça sonne dans le vide. Doit être en route. 
13h14. Bon. 
13h16, craquage, je me barre, je vais du coup m'offrir des sushis. 
13h57, je paie mon déjeuner, j'avais un très bon bouquin de Delphine de Vignan, Rien ne s'oppose à la nuit et un chirachi de saumon, la terre pouvait s'écrouler et l'autre se faire engloutir avec. 
14h02, je lui laisse un message, histoire de mettre les points sur les i, vu que c'était le but initial. J'ai déjeuné des sushis, au cas où ça t'intéresse. A plus
14h23, un message. Chuis parti sans mon téléphone, je t'ai attendu, j'ai les pieds mouillés, j'ai mangé chinois. Tu m'as pas attendu assez longtemps. A bientôt.

Sans être grand clerc, je pense pouvoir affirmer que c'est un bon foutage de gueule. Et un acte manqué de sa part ? I don't know

Groupe Paris : mis à jour. 

vendredi 24 mai 2013

(En)fin de semaine

1. Les gens qui passent leur temps à clamer que c'est toooop d'être célib m'énervent. Ca pue l'arnaque comme une méthode Coué, et à trop le hurler sous les toits, ça sonne comme un désespoir chronique. Dans l'absolu, ouais je suis contente d'être toute seule quand j'ai envie de me promener en chaussettes et en vieux pyjama pour regarder un nanard à la téloche. Et, nan je suis pas contente d'être toute seule quand j'ai un coup de blues et que je voudrais une épaule sur laquelle m'épancher. Voilà. 

2. Ce matin c'était la guerre intersidérale dans le métro (un rail abîmé, blablabla) et les gens grognaient tout ce qu'ils pouvaient, ce qui, c'est prouvé, est la meilleure méthode de réparation des rails qui existe au monde.  Je reste zen. Ok, j'essaie. 

3. C'est aussi la guerre intersidérale au bureau, où j'ai un client qui me gonfle à force de demander la lune livrée en Chronopost express avant hier. C'est d'ailleurs pour ça qu'en ce moment j'écris un post au lieu de lui répondre, même si, oui, je SAIS qu'il faut que je lui réponde aujourd'hui et OUI, je vais le faire, et même avant ma pause déjeuner, parce que je suis une good girl. 

4. A croire que le lundi de Pentecôte a énervé certains, du coup, qui se rattrapent comme ils peuvent pour qu'en 4 jours ils nous usent en concentré, au lieu de nous lustrer sur cinq jours entiers. 

5. J'étais mercredi soir à une conférence où a causé l'instigateur sucreur de lundi de Pentecôte, justement. Monsieur Raffarin parlait bien dans ses tournures et était agréable à écouter, mais quand il cause de la Chine et des Chinois, on a un peu l'impression qu'il est en train de parler d'une race d'animaux fourbes prêts à mordre à la première occasion. Je suis sceptique. 

6. Par contre à l'issue de la conférence, j'ai beaucoup, beaucoup apprécié le cocktail dînatoire où le foie gras était juste une tuerie, et le champagne pas mal non plus. Pis se faire inviter au Fouquets pour l'occasion et garer son scooter devant chez Vuitton pour y aller, c'est la classe. 

7. Se garer devant chez Vuitton, et sous les yeux des vendeurs ébahis, changer de chaussures pour mettre des escarpins, ça n'a pas de prix... 

8. Ce soir, départ en week-end, direction les copines, pour passer deux jours à ricaner bêtement en mangeant des trucs sucrés et probablement à trop boire, aussi. Mais comme il va faire à peu près - 8000 degrés (le mois de mai ? où ça ?), c'est plutôt un bon planning. 

9. Le week-end dernier semble tellement loin, en comparaison, mais il a été très bien. Samedi j'ai filé le nez au vent pour aller regarder des vieux coucous faire des loopings à La Ferté Alais, avec délectation, et opération réchauffage obligatoire en rentrant : un bain brûlant... 

10. Matériel obligatoire pour le bain : un peu de bain moussant, surtout pas de lumière électrique, juste quelques petites bougies. Matériel optionnel mais fortement conseillé : un esclave pour se faire masser et plus si affinités... 

mercredi 22 mai 2013

En attendant...

Paris s'est rempli à nouveau, et a retrouvé sa horde d'usagers de métro qui ont oublié d'être polis. C'est une vertu qui se perd plus vite qu'un pucelage sous les latitudes parisiennes : la politesse s'efface dès qu'il pleut, ce qui n'est pas vraiment une bonne nouvelle. 
Ce matin il fait soleil, c'est pas trop tôt, et j'ai toujours flemme intégrale et envie d'être en week-end. La faute aux clients qui ont oublié d'être intelligents, posent des questions auxquelles j'ai déjà répondu à peu près 135 fois au moins et à l'air du temps, aussi. Nan mais franchement, 12 degrés un 22 mai, trop l'arnaque. 
J'ai du boulot, j'ai des tas des trucs à faire et je traîne les pieds en regardant l'horloge et en attendant vendredi pour un week-end entre copines qui va être top parce que je l'ai décidé. 

Et sinon, ouais, ça va, hein, on m'a proposé un plan cul même pas régulier. Juste une sauterie à usage unique. Je rê-veuh. Dingue, finalement, le nombre de gens morts de faim dans le coin. On dirait pas. Donc j'ai dit nan, c'est gentil, moi ça va, chuis pas morte de faim, j'ai de quoi satisfaire mes petites et grandes envies, merci beaucoup et surtout, merci de ne pas laisser de message après le pas-bip sonore. 

Et on m'a proposé aussi de tester un crousti-fondant au chocolat, et quelques restos. C'est déjà mieux. Pour ça, je veux bien sortir mon agenda et planifier un cours de gym pour contrecarrer les effets du chocolat, merci beaucoup. 

lundi 20 mai 2013

Faire comme si

Paris est désert avec des airs de fin de monde ce matin, seuls quelques courageux designés volontaires traversent les rues avec un petit air perdu et l'envie d'être ailleurs. Il fait gris comme un jour de novembre, le bureau est d'un calme olympien et je suis au moins aussi motivée que lundi dernier, ce qui n'est pas peu dire.
Du haut de mon thé des concubines, j'observe le monde, et je procrastine avec application, histoire de ne pas me fouler un neurone trop vite dans la semaine. On ne sait jamais.

dimanche 19 mai 2013

Cours après moi que je t'embrasse

Ça pourrait être mon nouveau credo suite à mes interrogations de février façon commissariat de police amoureuse
Donc, cette semaine, j'ai eu rendez vous avec un homme. Ouais, un truc un peu fou, en somme, un rendez vous galant avec un mec qui ne m'a pas regardée comme si j'étais une crotte de chien sur le trottoir, ce qui est déjà pas mal. On s'était déjà un peu croisés mais cette semaine j'avais envie de tester un petit mélange. 
Un petit instant de folie, en somme, histoire de. 
Donc je prends mon courage à deux mimines et je l'attire à moi, délicatement, par le col de la chemise, pour l'embrasser. Il ne se débat pas comme si on allait s'en prendre à sa virilité, ce qui est déjà pas mal aussi. Il se penche même un peu, pour aider. On s'embrasse. 
Et là... Rien. 
Rien. 
Du tout. 
Pas de fourmillage dans les gambettes, pas de papillons dans le bidon, pas d'envie particulière de reviens-y, arrache moi la chemise et trouvons un coin calme et sombre
Étonnement. De mon côté comme du sien, je crois. 
Déception, un peu, aussi.
Et gros fou rire de tous les deux. 
Une prise de risque qui s'est finie sur un haussement de sourcils dans un fou rire commun, un peu étrange. Pas si mal, en fait. Ça nous évite d'attendre la date numéro 12 pour se demander et si. Et nous laisse sur la certitude de rester amis, de se faire quelques sorties, et sûrement, de se raconter nos futurs rendez-vous en gloussant comme des collégiens. 

vendredi 17 mai 2013

(En)Fin de semaine

1. Je suis de retour, après une semaine de vacances méritées (sisi) la semaine dernière, et j'ai eu, au passage, un mal de chien à m'y remettre cette semaine. Mais bon, ça doit être dans ma tête, vu que je suis physiquement apte à bosser

2. Je n'ai rien fait pendant mes vacances. Bon, d'accord, un peu quand même. Balade, sieste, balade, bouffe, sieste, dodo. C'est un programme quand même, non ? Au milieu de tout ça j'ai même réussi à prendre un peu bonne mine, bonus. 

3. Sans conteste, je continue à croquer la vie comme je boulotte des fraises Tagada. Hier soir encore, j'ai retrouvé des copains pour boire un verre, au gré du vent ou presque, en terrasse, dans le 6ème. Un bar bondé mais une bonne compagnie, et j'ai retrouvé ensuite le fond de mon lit avec délices. 

4. Nous sommes en vrac, ce matin. Oui, je dis nous, parce que le mojito a cette étonnante capacité à multiplier le nombre de personnes à l'intérieur d'un corps, et aussi l'intensité du soleil quand on ouvre enfin un oeil, au doux son du réveil matin (argh). 

5. Pourquoi faut-il qu'autour de moi les mecs pas mal soient des andouilles intersidérales (non, Auto-Mag n'est pas un livre) ou des fralés de première (non, habiter entre Bucarest, Paris et New York et faire oisivement un peu de peinture n'est pas une profession, et, non, je n'ai pas besoin de bouillotte, ça va merci) et que les mecs culturés soient physiquement hors concours ? M'énerve. 

6. Ce soir, je fais RIEN. Et par RIEN j'entends (cf point 2) que si j'ai un sursaut d'énergie j'irai à un cours de gym, et qu'après ça je vais rentrer chez moi, me faire couler un bain, couper mon téléphone, et écouter de la musique. Peut-être même de la musique classique, ça élève l'âme. Et si jamais j'ai besoin d'idées, je peux toujours aller relire ça

7. Il est 9h30 et le bureau est d'un calme olympien... Je sens que mes collègues sont au moins autant motivés que moi, je ne sais pas si c'est super rassurant. Mais foncièrement, on s'en fout, c'est vendredi. 

8. Tristesse infinie : j'ai oublié dans la cuisine de mes parents les saucissons locaux achetés pour ramener à Paris, le médoc anti déprime par excellence avec le vin rouge et le chocolat noir. Inutile de me dire que je peux en acheter ici, le goût ne sera jamais le même. Donc, triste incommensurable. 

9. Au passage, quand j'aurai décidé de sortir à nouveau, c'est à dire dès que j'aurai oublié à quel point le mojito est traître (ce petit goût de menthe fraîche sucré, désaltérant... Aïe-euh), je pourrai toujours réfléchir à où aller pour voir si je peux contredire le point 5. Ou pas. A voir. 

10. J'ai déjà dit que j'avais pas envie de travailler ? Oui ? Ca se voit tant que ça ? Diantre. Parce que j'ai vraiment pas envie de bosser ce matin... 

jeudi 16 mai 2013

Mon smartphone, ma vie ?

Je, euh, bon.
La dernière pub Samsung pour le S4 censé m'en mettre plein la vue me laisse dubitative. Mon smartphone, ma vie
Donc, si on me le pique, je me dégonfle comme un vieux ballon de baudruche et je meurs instantanément ? 
Donc si j'ai pas de réseau et que je suis à la campagne, je couine en tournant trois fois sur moi même avant de m'écrouler comme une bouse et je me dessèche sur place ? 
Donc si je l'oublie, en l'absence de GPS sur un deux roues, et comme je ne sais pas lire, je tourne en rond et je rentre au parking au lieu de retrouver les copines pour aller boire un diabolo grenadine ? 
Je suis certes branchée H24 à l'Internet mais faudrait pas non plus dépasser les bornes des limites. L'humanité a tenu quelques générations avec comme moyens de communication des messagers, des signaux de fumée, des pigeons voyageurs et même pas un smartphone en vue, alors bordel de merde, je veux vivre sans perfusion, merci Samsung, mais je vais me passer de toi sur ce coup là. 

mercredi 15 mai 2013

Fierce

Le soleil vient à peine de se lever (dans la pub Ricoré), encore une belle journée qui commence alors que je m'enfile les emails des clients pas contents mais c'est pas grave. On est le 15 mai, il fait pas très beau à Paris et les prochaines vacances ne se profilent même pas à l'horizon, mais c'est pas grave non plus. 
Je papillonne, on s'occupe de moi, et j'aime ça. J'ai une envie de linguine aux tomates fraîches sur le point d'être assouvie, de mordre la vie à pleines dents et je m'y attèle un peu chaque jour, et de filer, bien arrimée à un homme, le nez au vent mais un peu dans son cou, à y respirer les vestiges d'un parfum qui me fait tourner la tête.

mardi 14 mai 2013

Apte

D'après la médecine du travail, je suis apte à exercer. Vous m'en voyez ravie. Il paraît qu'il faut littéralement être, je cite, un cas clinique, pour se voir autorisé à buller en boulottant des petites pilules de toutes les couleurs, un filet de bave glissant négligemment le long de la bouche, à gauche ou à droite, ça dépend de quel côté on penche. 
J'avais presque envie, dans le bureau de la dame, de péter un boulon en direct laïve, pour voir ce qu'elle ferait. Pleurer en m'accrochant au fauteuil, lui bouffer la main pendant qu'elle prenait ma tension, grimper au mur, etc. 
Mais je suis restée sage, good girl forever, j'ai gentiment souri. J'ai fait pipi dans le gobelet réglementaire (erk), j'ai dit combien je mesurais, combien je pesais et j'ai confirmé que je dormais bien. 
Je suis repartie avec le petit papier que j'ai donné à la gentille dame des RH qui m'y avait envoyée et je suis retournée travailler, youkaïdi, youkaïda, avec mes envies de sieste à l'ombre d'un arbre, dont les feuilles bruisseraient sous une petite brise rafraîchissante. 

lundi 13 mai 2013

Welcome back ?

Je rentre de vacances, je devrais être fraîche comme un gardon et prête à attaquer le monde de mes blanches canines, au lieu de cela, il fait gris sur la ville et dans ma tête et je n'ai qu'une envie, retourner sous la couette et m'y enterrer jusqu'aux prochaines vacances. Le soleil et la douceur des derniers jours me font déja cruellement défaut... Que juillet semble loin et utopique, du haut de mes 245 emails à problèmes qui n'attendent qu'une occasion de me sauter à la gorge ce matin... 
Allez, hop hop hop, on y croit ! Ou pas ? 

jeudi 2 mai 2013

Le joli mois de mai (bis)

L'an dernier déjà, je rêvassais le nez au vent. Cette année, tout pareil mais sans vague à l'âme ni envie psychologique de rendre tout mon quatre heures après des virées folles sur les roller coasters de la vie : un grand plus. 
Un brin de muguet plus tard, j'ai passé un premier mai gai, doux, drôle, magnifique et sous la flotte. 
En ce deux mai, de retour au bureau, je cligne un peu des yeux en me demandant si je n'ai pas rêvé tout ça, et comme je sais que non, je souris à la cantonade, ce qui me donne un petit air niais, mais tant pis. Soupir d'aise. 
Aujourd'hui, mes yeux se ferment tout seuls, je suis fatiguée mais bien dans ma vie, soupir repus.