lundi 25 août 2014

Pas de doute, non

Pour égayer le retour de week-end, il y a la musique à écouter au bureau, le piapiatage avec les collègues, le vernis à ongles un peu flashy à étrenner. 
Et il y a aussi la lecture de ses emails. 
Par exemple, celui de l'ex qui m'avait trouvée magnifique et merveilleuse mais un peu moins que son ex. Et qui, pour resituer, n'avait donné aucune nouvelle depuis le 2 juin. 
Alors on s'accroche et on se marre en lisant, un 24 août : 
Salut, je voulais prendre de tes nouvelles. As tu passé de bonnes vacances ? Je suis rentré de Grèce il y a quelques jours et repris le boulot dans l'allégresse :) deux semaines c'est vraiment trop peu...Cela me fera plaisir de te lire. J'espère que tout va bien. Je t'embrasse. 
Je décode ? 
Salut, oulala comme le temps passe vite, je me disais que si tu étais encore dans les parages, comme il fait froid en août, tu ferais peut-être bouillotte ?
Nan parce que je reviens de vacances trop bien avec ma future ex, mais bon, hein, elle est un peu chiante alors voilà, heureusement que c'est fini, ces vacances.
Bon, on se voit quand ? Chez toi ou chez moi ?
J'hésite. J'hésite à répondre ça. Ou bien à ne pas répondre. 
Y'en a qui osent tout. Y paraît même que c'est à ça qu'on les reconnaît, les cons. 

mardi 19 août 2014

Nap attack

Une absence de sieste dont le couperet tombe comme un rideau de fer sur mes yeux, mes épaules, je voudrais retrouver maintenant le fond de mon lit, me glisser sous ma couette, soupirer d'aise entre les draps, et dormir là encore quelques heures avant de peut-être émerger pour lire. Ou me poser au soleil, sur un transat, et me concentrer sur le bruissement des feuilles des arbres autour de moi. 

Au lieu de quoi, je suis au bureau, le temps est gris mais plutôt doux aujourd'hui pour fin septembre*, des clients au téléphone et un chef au bureau, deux collègues pas contents d'être rentrés à Paris et encore quelques heures à tirer avant de m'en aller. 

Dans la langueur de l'après midi qui s'étire comme si elle n'allait jamais en finir alors qu'en d'autres jours, j'aurais aimé cette lenteur du temps doucement égrainé entre des draps, un soupir, regarder l'heure et me dire, allez, à 17 heures je me lève. Ou pas. 

Un rayon de soleil plus tard et je cligne des yeux, j'ai beau essayer de l'imaginer, je suis toujours au bureau, mais un tout petit peu moins loin de ma fin d'après midi. I can do this. I can beat the nap attack
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* voui je sais on est en août, j'en ai bien conscience, mais pas la météo, visiblement. 

jeudi 14 août 2014

Désertion

Comme les parisiens en août : je déserte. 
Paris, libre de ses grognons, libre à moi de gambader. A pieds, en scooter. Personne dans les rues, une onde verte généralisée, et même la Fnac Saint Lazare, vide. 
Espérer un peu plus de soleil, certes. Et profiter. 
On verra bien de quoi septembre sera fait. En attendant, je compte danser tout le reste de l'été. 

La Cigale.