vendredi 29 mai 2015

No stress

Le joli mois de mai : au compteur, 8 jours travaillés sur le mois entier. 
Vive la France, vive la République ! 
Au royaume des congés payés, les ponts du mois de mai sont mes amis. Deux semaines loin de la France, à découvrir un autre pays main dans la main, sans internet, sans téléphone, sans montre, et pour revenir en douceur, un long week-end au bord de mer avant de plonger dans les dossiers. 

Plonger ? 
Pas trop profondément. 
Encore trois semaines ici avant de voguer sous d'autres latitudes. Trois semaines que je prends comme des vacances en pointillé avant la tempête. Je sais déjà qu'ailleurs, les horaires ne seront pas si clémentes et que les heures de travail ne seront pas comptées. Raison de plus pour laisser filer le temps tant qu'il en est encore temps. 

J'ai investi dans des robes qui ne grèvent pas le budget, des modèles suédois pour petits portefeuilles tout autour de la planète. Aux petits motifs, le premier coup d'oeil averti saura que ce n'est pas shoppé chez Chanel mais plutôt chez H&M, et tant pis, ou tant mieux, je m'en fous un peu, je préfère garder mes deniers pour un voyage loin des yeux du monde. 

J'ai envie de porter ces petites robes, mais le temps ne le permet pas. Je croise les doigts de pied en me couchant chaque soir, et le matin, j'enfile une veste et des chaussures fermées en soupirant. Où est le joli mois de mai ? Il touche à sa fin sans que le soleil français n'ait effleuré mes épaules. Au moins je n'aurai pas financé les vacances aux Seychelles d'un dermatologue peu scrupuleux, mais tout de même. Sans robe, c'est pas vraiment l'été, et les robes avec des collants ne comptent point. 

Quoi qu'il en soit, zéro stress. Le chef au bout du couloir ne me fait même pas, même plus hausser un sourcil, et je prends des pauses déjeuner à rallonge qui ne gênent vraiment personne. Ne manquent que quelques degrés de plus au thermomètre pour parfaire la fin de ce mois de mai, et entamer juin du bon pied, aux doigts laqués corail doux.  

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