vendredi 14 mars 2014

La régionologie

L'Ex avec un grand E ? Alsacien. 
Le Viking ? Alsacien. 
Le crush de février ? Alsacien. 

Je crois que l'Univers essaie de me dire quelque chose. 

Un mois pile poil après la Saint Valentin (toute ressemblance machin etc. étant tout à fait fortuite et inopinée), je m'interroge sur le sens de la vie. 
Si on se farcit le thème astral du chien pour savoir si c'est bien Feng Shui de coller son panier là, à côté du radiateur, et qu'on examine au microscope le cheveu du potentiel futur ex assis là, sur ce tabouret de bar à côté de nous, on devrait peut-être aussi ajouter une nouvelle case pour les filles qui cherchent comme moi les problèmes à répétition parce que sinon elles s'ennuient sur un long fleuve tranquille. 

La régionologie. 
Ouais, comme ça, j'invente un mot, hop. 

A la série de petites questions qui vont bien, j'aimerais ajouter tu viens d'où ? Parce que, là, comme ça, je pourrais amender ma petite annonce personnelle, si tu viens d'Alsace, laisse tomber, merci

Bon, évidemment à ce petit jeu, je peux aussi laisser tomber les prénoms déjà utilisés. 
Ça va commencer à être un peu compliqué en terme de possibilités restantes. Que les Alfred, Georges, René, André, Robert et Jean-François-Xavier se manifestent. 
Mais seulement ceux qui ne sont pas nés en Alsace, ni en 1977, ni en 1980, ni en 1981, qui n'ont pas habité à l'étranger, qui ne sont pas ingénieurs, qui ont malgré tout moins de 50 ans (j'aimerais ne pas sortir avec un ami de mon papa, merci beaucoup), dont l'ex ne hante pas les pensées ni les armoires, qui répondent à un texto en moins de 24 heures, qui savent écrire un email sans douze fôte d'aurtograf, qui ont une photo de leur maman dans leur cuisine et du papier toilette dans leur salle de bain et ne souhaitent pas déménager au Guatemala sans m'en parler dans les prochains mois. Habitent Paris si possible, savent lire, et aiment faire autre chose que plaquer les demoiselles contre des portes cochères le soir même si c'est sympa aussi. 

Difficile, moi ? 
Pas du tout. 

La preuve que je suis magnanime ? 
Si tu t'appelles Anatole, toi aussi, tente ta chance.

2 commentaires:

  1. Mon truc c'est la carrierologie : il faut que je comprenne que les ingénieurs informatique sont à fuir.
    La loisirologie : les guitaristes aussi

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  2. Pas faux, les ingénieurs informaticiens, on peut aussi les barrer de la liste. Damned...

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Parlez moi d'amour...