vendredi 27 février 2015

La zénitude à son apogée

Après trois jours de salon accompagnée de mon chef fantastique et merveilleux que j'adore, me voilà rentrée à Paris. 
J'ai eu l'impression d'avoir un môme à traîner avec moi, qui a failli me faire rater mon avion, qui s'est perdu dans un aéroport, qui se plantait les bras ballants au milieu d'une allée du salon en mode ah ben non, là je sais pas comment on va faire et au lieu de lever les yeux au ciel en l'envoyant se promener à Triffoullis-lès-Oies, j'ai sorti mon sourire commercial (le numéro 42) à chaque fois, et j'ai réglé ses petits problèmes apparemment insurmontables mais en vrai pas tant que ça. J'ai vu le moment où il aurait presque fallu que je lui tienne quand il allait aux toilettes (amis de la poésie, au revoir). et j'ai pesté intérieurement mais j'en suis sortie vivante, et fière. 
C'est finalement dommage que, sur un CV, on ne puisse pas mettre, sous l'onglet de ses compétences, qu'on est capable de ne pas noyer son chef ni de l'empoisonner au dîner. 
Parce que franchement, je suis sûre que ça doit pouvoir servir. 

Je reste zen et calme, ce soir c'est week-end, j'oublie touuuuut et je vais d'ailleurs voir ce soir au théâtre La Fin du monde est pour dimanche, ce qui est tout à fait approprié, vu que lundi, j'ai entretien annuel avec le chef sus-mentionné*. Finalement, il aurait peut-être fallu que je l'accompagne aux toilettes**. 
Parce que franchement, je suis sûre que ça doit pouvoir servir. 
Je vous laisse méditer sur le mot "ça" dans la phrase précédente, et ce à quoi il peut référer. Moi, j'vais me pendre, et je reviens. Ou pas. 

_____
* ce n'est pas sale
** c'est sale

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Parlez moi d'amour...