vendredi 11 avril 2014

Le beurre, l'argent du beurre

La fameuse question 3. A savoir, es tu déjà marié, PACSé, à la colle ? 
As tu déjà une ribambelle de demoiselles à tes baques, en speed dial sur ton téléphone ? 
Si tu réponds oui, tu prends ma main dans ta belle gueule d'amour. Si tu hésites, je hausse un sourcil. 

C'est quoi, ton problème, bordel ? C'est si compliqué que ça de se montrer disponible quand on a un rencart ? Et ne pas systématiquement avoir un filet de sauvetage ? Avancer en funambule, ouais, mais seulement si c'est pour tomber sur une poitrine moelleuse. L'homme va en chasse mais rentre à la maison, enfiler des patins motif à carreaux, et demande qu'est ce qu'on mange ma douce ?

Le modèle qui te fait croire que tu es belle, magnifique et merveilleuse, mais qui hésite à la question Suis je la seule à tes yeux ? Ce modèle là est insidieux. 
Car on tombe, on tombe, on tombe amoureuse et comme on tombe, on se fait mal, et on ne comprend pas bien ce qu'il veut celui ci. 
Il est amoureux, déjà, encore, quid ? d'une autre. Une ex qui rôde encore trop près et lui retourne l'esprit, visiblement une dame qui n'a pas digéré leur séparation ou qui s'empresse de piétiner ce qu'il reste de palpitant au jeune homme. Ou qui veut absolument le mariage, le monospace, et les enfants à mettre dedans, avec ce modèle là exactement. On avait un bon feeling pourtant, et paf, l'est plus disponible. 
Et cet autre, qui se fait tout doux, tout fauve aussi, mais qui tique quand on lui demande si on est ze one and only. Parce qu'il y en a une autre, oui. Une qui a un mari, tiens donc. Qu'est ce qu'il cherche ici, alors ? De la tendresse, tiens, ça nous change. Mais dès que l'autre claque des doigts, il disparaît dans la nature. Bon chienchien, va, va chercher ta maîtresse. 

C'est pas compliqué pourtant. Et c'est pas nouveau. On ne peut pas tout avoir. Ca finit mal. Forcément. 

On ne peut pas avoir le beurre. L'argent du beurre. Et le sourire de la crémière avec. 
(ouais je sais j'écris sourire, je sais bien que vous pensez à autre chose en me lisant, mais j'ai envie de tendresse. ça doit être la douceur du printemps).  

2 commentaires:

  1. "Certaines tombent amoureuses, c'est pur, ça les élèves. Moi je tomb[e] amoureuse comme on tombe d'une chaise".

    Je sais, ça va faire mal.
    En même temps, au point où j'en suis, je me dis que, des fois, c'est pas bien grave.

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  2. Et c'est la vie aussi, on tombe, on se relève, on s’époussette et on recommence...

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