jeudi 23 août 2012

Call me maybe

Comme dans la chanson...
I just met you... here is my number, so call me maybe...

J'ai rencontre quelqu'un qui est parti entre temps pour la ville que je viens de quitter et discuter de cet ailleurs qui m'est si familier et pourtant déjà si loin m'a rendue nostalgique de ce que j'ai quitte pour le grand inconnu.

Je continue a rever d'A... Ses petites phrases, sa facon de me regarder qui en disait plus long que les plus beaux discours et les dessins les plus fins. Il m'a appelee hier, voila qu'il passera ici dans deux semaines et, je cite, essaiera de me voir. Quoi ? Un moment vole entre deux portes, un cafe, une fraise tagada ? Je suis deconcertee, interdite. Que dois je attendre ? Les grandes envolees lyriques ? Venant d'un vieux loup de mer solitaire, je dois en douter, pourtant...

J'ai dine hier soir avec une amie de longue date dans un petit restaurant thailandais ou nous avons (un peu) refait le monde, depuis qu'on ne s'etait pas vues (2007). Elle m'a raconte ses derniers cabossages amoureux et je lui ai un peu raconte S. Je progresse : j'ai reussi a en rire, c'est bon signe non ?

Je dine avec S samedi. Il est de passage dans la capitale pour cause de deplacement professionnel. Soit. Il m'a propose un resto et un theatre, mais qu'allons nous faire au theatre, moi qui n'ai plus la force, pas envie de me battre pour une relation qui bat de l'aile et n'ira qu'en empirant, puisqu'il faut bien avouer que nos caracteres ne feront que se rigidifier de concert avec nos articulations au fil du temps. Donc, restaurant. Je tends le dos et... je m'en fous, aussi.

J'ai envie de douceur et de legerete, de magie... Pas de chaussettes a laver. Pas de passer mes soirees assise sur le telephone en faisant des noeuds avec mes doigts.
Je reve d'une comedie romantique toute tracee ou S disparaitrait tragiquement histoire que je ne passe pas pour la derniere des s... moi aussi, et ou A aurait une epiphanie quatre minutes trente avant la fin du film...

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