vendredi 17 août 2012

Reprise

Je repars demain pour la capitale. Repue de soleil et de mer, reposée physiquement et psychologiquement. Chouchoutée à mort, pas beaucoup plus légère sur la balance qu'à l'arrivée, c'est la faute au jambon du pays, entre autres, et probablement aux siestes à rallonge, mais qu'importe.
La promeneuse de seins a dû elle aussi quitter le rivage, l'histoire ne dit pas si elle est ou non partie de son propre chef ? Elle m'a en tout cas permis d'augmenter significativement mon trafic blogesque ce mois ci, même si je doute que les curieux y aient trouvé leur compte. Je tâcherai à l'avenir de ne pas donner de fausses idées aux perdus sur la toile... 
J'ai échangé quelques messages texte et itou quelques appels avec l'amant (appelons le A, ce sera plus simple) et évité beaucoup d'appels interrogateurs de l'homme stable mais perdu (désormais S). Après une petite mise au point qui m'a coûté autant qu'à lui je suppose, S doit bien comprendre que c'est fini là tout de suite mais continue à m'appeler pour me dire qu'il a petit déjeuné et eu un rendez-vous client. Ca me fait braire, moi qui ai envie mais surtout besoin de me reconstruire autrement, et je lui ai dit. Depuis, c'est plus calme dans ma tête et sur ma ligne téléphonique. 
Je rêve d'A. Littéralement, je me réveille la nuit parce que j'ai rêvé de lui. On s'est un peu parlé pendant ces vacances, et j'aimerais à la fois qu'il soit là maintenant pour moi mais ne pas en faire un sparadrap. Du coup, le retrouver un jour où j'irai mieux (s'il me donne toujours envie). Bref j'ai envie de lui maintenant et demain mais sans réussir à comprendre mon cœur ni mon cerveau surchauffé... . On n'a parlé que du temps qui passe, de ce qu'on fait là tout de suite, des livres qu'on lit mais pas du sujet brûlant entre nous... Je n'ai pas osé. Peur de casser le fil ténu qui nous relie ou de le faire fuir. Peur de sa réponse, en somme, quelle qu'elle soit. Je préfère laisser filer et attendre que ça se tasse, d'une manière ou d'une autre. Politique de l'autruche qui me rend les journées calmes, à défaut des nuits paisibles. Moi qui pensait me faire silence radio et paix sur la terre, je repasserai.
Malgré tout, je me suis reposée et je pense réussir à repartir sur de meilleures bases... Demain, pas d'homme et pas de jambon de pays. L'avenir m'appartient.

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