vendredi 7 septembre 2012

(En)fin de semaine

1. Il faut que j'arrête de déjeuner et dîner dehors sinon je vais soit être obligée de vraiment faire de la gym ou alors je vais vraiment prendre du poids. Aujourd'hui l'un comme l'autre me débectent. 

2. J'ai déjeuné avec S mercredi midi. Je suis d'une zénitude improbable face à lui, comme si je regardais des fourmis évoluer derrière la vitre d'un bocal. L'indifférence s'est réincarnée dans notre déjeuner, de mon côté en tout cas. Je manque à l'homme et il m'aime, mais il me le dit sur le ton du "je prendrai le tartare s'il vous plaît madame" et "passe moi le sel". J'en déduis soit que a) il a aujourd'hui le quotient émotionnel d'une huître ou que b) il s'en fout aussi. J'hésite. 

3. J'ai eu un déjeuner très intéressant mardi midi (oui, aujourd'hui je remonte le temps, c'est comme ça) sur lequel je m'interroge et dont je vous parlerai peut-être mais pas tout de suite. J'ai besoin de digérer pour l'instant. 

4. Ce soir, une copine vient pour passer le week-end chez moi à Paris. On ne s'est pas vues depuis un an, et il y a un an elle vivait avec son mari et son petit garçon dont elle vient de se séparer. Karma is a bitch et cette année, c'est en promo. Je pense que ce petit week-end loin de nos soucis quotidiens va nous faire du bien mais risque d'être un peu fatal à nos neurones (surtout s'ils sont soudainement imbibés, ce qui est un risque fort probable). 

5. J'écoute Nouvelle Vague, Tryo et Fréquence Jazz en alternance, et si possible bien calée dans mon canapé. Le chien trouve que c'est une bonne idée aussi. 

6. Demain soir je suis invitée à une soirée avec la copine dont le thème est british. J'hésite entre assurer le petit salut royal toute la soirée ou venir avec des chaussettes arborant l'Union Jack, si je trouve. J'aimerais bien trouver des stickers d'ongles avec l'Union Jack en guise de vernis mais je doute de réussir à dégoter ça à temps... 

7. Ce soir, sauf tremblement de terre et patte de canari cassée, je rentre chez moi en scooter. Une idée un peu folle dans les rues de Paris où il commence à faire un frais quand la vitesse monte.

8. Je relis pour la 150ème fois L'odeur de l'homme de Marie-Ange Guillaume et j'aime toujours autant. Ce livre est mon doudou pour la vie. A tel point qu'il commence à tomber en ruine tellement je l'ai trituré. Si dans ces moments là je croisais la dame, je crois bien que je lui baiserais les pieds, pour la justesse et la délicatesse de sa prose. 

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