vendredi 17 mai 2013

(En)Fin de semaine

1. Je suis de retour, après une semaine de vacances méritées (sisi) la semaine dernière, et j'ai eu, au passage, un mal de chien à m'y remettre cette semaine. Mais bon, ça doit être dans ma tête, vu que je suis physiquement apte à bosser

2. Je n'ai rien fait pendant mes vacances. Bon, d'accord, un peu quand même. Balade, sieste, balade, bouffe, sieste, dodo. C'est un programme quand même, non ? Au milieu de tout ça j'ai même réussi à prendre un peu bonne mine, bonus. 

3. Sans conteste, je continue à croquer la vie comme je boulotte des fraises Tagada. Hier soir encore, j'ai retrouvé des copains pour boire un verre, au gré du vent ou presque, en terrasse, dans le 6ème. Un bar bondé mais une bonne compagnie, et j'ai retrouvé ensuite le fond de mon lit avec délices. 

4. Nous sommes en vrac, ce matin. Oui, je dis nous, parce que le mojito a cette étonnante capacité à multiplier le nombre de personnes à l'intérieur d'un corps, et aussi l'intensité du soleil quand on ouvre enfin un oeil, au doux son du réveil matin (argh). 

5. Pourquoi faut-il qu'autour de moi les mecs pas mal soient des andouilles intersidérales (non, Auto-Mag n'est pas un livre) ou des fralés de première (non, habiter entre Bucarest, Paris et New York et faire oisivement un peu de peinture n'est pas une profession, et, non, je n'ai pas besoin de bouillotte, ça va merci) et que les mecs culturés soient physiquement hors concours ? M'énerve. 

6. Ce soir, je fais RIEN. Et par RIEN j'entends (cf point 2) que si j'ai un sursaut d'énergie j'irai à un cours de gym, et qu'après ça je vais rentrer chez moi, me faire couler un bain, couper mon téléphone, et écouter de la musique. Peut-être même de la musique classique, ça élève l'âme. Et si jamais j'ai besoin d'idées, je peux toujours aller relire ça

7. Il est 9h30 et le bureau est d'un calme olympien... Je sens que mes collègues sont au moins autant motivés que moi, je ne sais pas si c'est super rassurant. Mais foncièrement, on s'en fout, c'est vendredi. 

8. Tristesse infinie : j'ai oublié dans la cuisine de mes parents les saucissons locaux achetés pour ramener à Paris, le médoc anti déprime par excellence avec le vin rouge et le chocolat noir. Inutile de me dire que je peux en acheter ici, le goût ne sera jamais le même. Donc, triste incommensurable. 

9. Au passage, quand j'aurai décidé de sortir à nouveau, c'est à dire dès que j'aurai oublié à quel point le mojito est traître (ce petit goût de menthe fraîche sucré, désaltérant... Aïe-euh), je pourrai toujours réfléchir à où aller pour voir si je peux contredire le point 5. Ou pas. A voir. 

10. J'ai déjà dit que j'avais pas envie de travailler ? Oui ? Ca se voit tant que ça ? Diantre. Parce que j'ai vraiment pas envie de bosser ce matin... 

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