samedi 12 juillet 2014

Attention, ce billet contient des gros mots

Qu'est ce qu'on a merdé ? Quand est ce que les mots Aimer et Amour sont devenus des grossieretés* ? Depuis quand tomber amoureux est tout à coup devenu has been - soooo 1998
Je sais bien que l'homme, cette bête traquée, a l'impression que dès qu'il baisse la garde, on va lui faire douze marmots à la chaîne et l'épousailler en grandes pompes pour lui sucer tout son compte bancaire**. 
Mais BORDEL DE MERDE* quand est ce qu'on nous donnera une chance ? 
Non, toutes les nanas ne sont pas des hystériques qui attendent tapies dans leur coin telle la mante religieuse prête à bouffer son mari. 
Non, toutes les nanas ne sont pas des vampires femelles qui vont dépouiller l'homme qui passe son chemin. 
Mais, ouais, à force, on devient méfiantes. Genre très méfiantes. On se retient de dire des jolies choses pour pas vous faire fuir, vous les hommes. Parce que parfois un simple on est bien, là, donne l'impression qu'on va débarquer prochainement avec nos douze valises et demander un PEL commun. Alors que, nan, on est juste bien là où on est, dans les bras d'un chéri avec lequel on vient juste de commencer à gazouiller, alors pour le PEL on va attendre un peu, nan ?

Au passage, histoire de resituer, nous haranguer à coup de salut sava ne nous donne pas envie de traverser la France pour vous rencontrer, seulement de nous pendre avec le câble d'alimentation de notre ordinatuer.
Proposer de prendre un verre ne signifie pas qu'on va finir dans votre lit.

Mais aussi, passer le week-end ensemble ne signifie pas passer le week-end ensemble pour chercher un appartement et refaire la déco du votre parce que franchement, le poster punaisé au mur à côté de votre collection de bières bues, ça nous fait pas rêver. Même si intérieurement ça nous arrive de refaire la déco, on se contient, promis juré.

Je veux bien être conciliante, mais à un moment, faut m'aider aussi. Je peux pas ramer toute seule. Et pagayer à contre courant, ça fait marrer les crocodiles.
En somme, tout ça revient à une notion d'effort. Pas de renoncement, nan, c'est pas le coeur du débat, mais d'effort commun pour faire marcher le truc plus que trois heures, ou deux semaines. Et se le tenter en vrai, en fonçant, parce qu'on n'a qu'une vie, et que quand on ressent des papillons dans le bidon, au lieu de se dire oh merde, on devrait sauter au plafond parce qu'on est vivant.

Maintenant j'espère que des hommes beaux, riches, intelligents, célibataires et parisiens me lisent. En prenant des notes. 
_____
* les grossièretés ne sont pas toujours là où on les attend. 
**tu pensais à autre chose en lisant, avoue. 

4 commentaires:

  1. Comme toujours d'une justesse et d'un réalisme flagrant ! Merci Dolce pour tes articles, courage !

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  2. Rhâlàlà, je ne saurais dire à quel point je suis d'accord avec toi…
    Chier, merde, pour faire bonne mesure ;-)

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  3. Merdel de borde, ça fait du bien, hein ?

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