jeudi 18 septembre 2014

Tout est permis (ou presque)

C'est la rentrée, c'est le mois de septembre, petits et grands ont leur cartable et sac ajusté, ou justement, savamment négligemment ajusté, bref, Paris n'a plus les airs de campagne du mois d'août quand tout le monde semble flâner même pour aller travailler. 

Et pourtant, pourtant il fait beau, il fait bon, 25 degrés aujourd'hui, doigts de pieds à l'air dans les sandales, vernis à ongles élégant, pantalons de lin ou petites robes, tout est permis. 

Tout ? 
Presque tout. 

Le jeune homme qui m'envoie soudainement une photo de son torse, alors que je n'avais pas de news depuis janvier, par exemple, il croit que c'est encore l'été ? Ou bien il veut qu'on se cotise tous pour lui acheter un tee-shirt ? 

Apparemment je ne suis pas la seule à recevoir ce genre de photos. Et encore, moi c'était soft, c'était sa tête et son torse (et ses tablettes de chocolat mais je m'égare). 
Au delà du côté eye candy, désolée, mais en fait... j'ai rien demandé à recevoir, moi. 
Donc, voui, tes abdos sont fantastiques, quoiqu'à la réflexion, dormir sur toi doit être assez peu confortable, mais je me pose surtout la question suivante : que s'est-il passé entre le 10 janvier, date à laquelle j'avais envie de te bouffer tout cru, et maintenant ? 
Tu t'es perdu dans le cyberspace et maintenant tu es tout mort de faim ? Vous m'en voyez fort contrite, mais au delà de l'aspect purement esthétique de la photo, mouif, bon, bof. En fait, j'ai pas envie. 
Et voilà le môssieur qui insiste un peu, alors je dis gentiment merci mais non merci. 
Étrangement, depuis, je n'ai pas de nouvelles. 

Je pense qu'il est très prévoyant : bien qu'on ne soit qu'en septembre et qu'il fasse 25 degrés, il cherche à acquérir une bouillotte. Fort heureusement pour lui, il existe des modèles de bouilottes-ceinture, au cas où ça le travaille vraiment trop. 
De rien. 

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