lundi 28 octobre 2013

La loque

J'ai passé le week-end à me traîner comme une loque entre mon lit et mon canapé, à y sombrer pour en émerger 2 heures plus tard avec la marque d'un coussin sur la joue, pour me traîner jusqu'à la cuisine, et retourner dans le canapé, etc. 
Ce fut un week-end de repos, je n'ai mis le nez dehors que pour m'oxygéner (et promener le chien, pauvre bête) et ça fait un bien fou de ne rien faire, encore faut il bien le faire, ce qui n'est pas donné à tout le monde (l'histoire du mime de Devos qui doit ne rien faire mais bien le faire, etc.). 
Il s'est passé des millards de choses, j'ai vu trois cent mille clients, j'ai pris un peu le soleil dans le Sud de la France pour le salon qui m'a fait m'y déplacer, etc. 
Et pourtant, je n'arrive pas à me sortir le grand brun de la tête et ça m'énerve, ça m'énerve à m'en taper la tête contre les murs. Je me demande vraiment si j'aurai une réponse à ma vraie question, à savoir si un week-end sous la couette s'organisait par un miraculeux miracle, est ce que je passerais à autre chose, ou est ce que je continuerais à m'exciter comme une puce de mon côté ? 
Et enfin, il y a les copines qui raisonnent pour moi : ce crush soudain, c'est exactement ce que mon esprit, mon corps, me réclament à ce moment T. C'est à dire un homme bien fait de sa personne, charmant et charmeur, avec qui je peux discuter mais que je verrais bien me plaquer au mur sans qu'il ne me plaque dans son agenda pour les 12 années à venir, la disponibilité au moment idoine étant la clé, et l'impossibilité d'envisager une disponibilité au long cours son corollaire. Mais le coeur, la raison, tout ça, parfois, ça n'a simplement pas le sens qu'on voudrait, si jamais ça a eu un sens, un jour. 
Mais si je pouvais éviter de me réveiller dans 10 ans et de me dire, bordel de merde, si j'avais pu, si j'avais su, ça m'arrangerait, merci beaucoup. 
Donc, pour la Noyelle, je souhaiterais une boule de cristal, siouplé. Merki. Bon si le grand brun se pointe sous mon sapin vêtu seulement d'un gros noeud-noeud à l'endroit idoine, je tâcherai de lui faire honneur. (Note : penser au sapin). 

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