mardi 14 janvier 2014

Cheers

La dernière fois que j'ai écrit un petit mot d'amour ici, on était le 1er janvier. Aïe-euh. Je ne me suis pas tourné les pouces et c'est déjà pas mal. 
Mon karma de début janvier est pour l'instant un peu moins moche que celui de fin décembre auquel on a ajouté histoire de rendre les choses un peu plus fun ma maman qui s'est vautrée dans l'escalier et s'est pété le bras trois jours avant Noël. Joyeuses Fêtes ! 

Donc, on est en 2014. Ca ne pique pas plus les yeux que 2013, et pour l'instant je n'ai pas encore fondu sur le chocolat comme un aigle sur sa proie (en moins gracieux). Je me suis déjà prévu des petits ouikènes entre copines histoire de rendre 2014 agréable et tout et tout. 

Et j'ai revu le soufflé (sorti du four, flablablablabla et tout ça). Il m'a envoyé un petit mot sympa, sans fautes ni proposition indécente, à bruncher et aller au théâtre si ça me tentait, et comme je suis faible, à la lecture du terme croustifondant au chocolat mon cerveau d'aigle (de la taille d'un petit pois, donc) a perdu tout sens de la mesure et a hurlé ouiiiiiiiiiiiiiiiiii comme un commentateur de foot brésilien qui frôle l'orgasme sur le terrain. 
En termes de satisfaction, le croustifondant, c'est juste un truc de malade qu'il faudrait interdire aux moins de 1,60m. Ah, le cri de la petite cuillère, qui craquèle délicatement la surface du croustifondant, et révèle ensuite un son digne des plus délicates mousses au chocolat en dessous, tout en moelleux. Larme émue. 
A part ça, la pièce de théâtre, Des pieds et des mains, était très bien, et on a passé une après midi fort sympathique, même si j'ai seulement frôlé l'orgasme culinaire (j'insiste sur le qualificatif). 
Je pense qu'on est en train de devenir amis, ce qui est fun, mais borderline frustant (me plaisait bien quand même, nanmaisoh). A ce train là, dans deux mois, on se tape dans le dos en terminant un troisième Ricard, en bons potes et piliers de bar. Pas exactement ma came, mais des amis c'est pas mal aussi. Surtout quand ils font plus d'1,80 m et qu'ils peuvent venir me sauver en zigouillant d'un doigt l'énorme araignée qui me nargue du coin du mur, ou changer l'ampoule électrique de ma cuisine sans que je sois obligée de sortir un escabeau, et accessoirement, savent faire un gâteau au chocolat qui déchire sa maman et sa grand-maman avec. 

Comme des amis c'est bien mais ça ne satisfait donc que les envies culinaires (même s'ils ont leur diplôme de chasse à l'araignée), et que les piles c'est bien mais ça fait rarement option bouillotte, je continue tranquillement ici et là à me faire des petites cures de Tagada parce que, hein, faut pas se laisser aller dans la vie. 

Mais en 2014, j'y crois, je vais rencontrer au moins un prince. Si possible un charmant célibataire habitant pas trop loin de chez moi, et hétéro. Et sinon, ben ça me fera des trucs à raconter aux copines, parce que, hein, ça s'arrose. 

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