mercredi 31 octobre 2012

Je pars en week-end demain. Cela a des airs de petites vacances, je rentrerai lundi soir. Je suis au bout du rouleau physiquement. Depuis midi je suis littéralement pliée en deux, la tête qui tourne, j'aime bien être malade pour partir en vacances, ça met du peps à mes voyages en avion, je m'ennuierais, sinon. 

A. est venu à Paris, non pas le week-end dernier, mais le précédent. Je pourchasse mes démons. Il me l'a joué super casual, à plus, et cette désinvolture apparente m'a cuite à point... J'aurais pu lui hurler des insanités aux oreilles s'il était revenu dans l'heure qui suivait ou lui écrire un email incendiaire. Je ne l'ai pas fait. Je suis restée zen à ruminer trois jours avant de lui écrire calmement ce que je pensais et qui était grosso modo : je ne serai pas la cinquième roue de ton carrosse. 
J'ai reçu avant hier un email de réponse, comme quoi les miracles arrivent, parfois, mais jamais dans leur entièreté : l'email disait grosso modo qu'il méditait sur le sens de la vie et qu'il ne savait pas où il en était. Jusqu'ici j'avais fait le même constat. J'attends, mais en vérité, je n'attends plus vraiment. Je ne porterai plus de relation à bout de bras, locomotive toujours pimpante et prête à grimper l'Everest tout en préparant une fournée de macarons à la fraise. Je suis ra-vie de ne laver que mon linge. Je suis ra-vie de m'étaler dans mon canapé et au fond de mon lit. Je n'ai pas envie de me lancer dans l'écoute polie d'un nouveau concert de ronflements... Je n'ai aujourd'hui qu'une vision hédoniste de la vie... J'admets que ça n'est pas nécessairement pratique pour changer une ampoule électrique ou monter des étagères mais je prends le risque. 

Et demain, à 10 heures je partirai. J'irai par la campagne, j'irai par la montagne et je partirai pour quelques jours. So long.

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