mardi 6 août 2013

No claquage, no craquage

Reprise au travail aussi en douceur que possible et mission accomplie hier : je n'ai fait que lire mes 777 emails en répondant au minimum syndical histoire de faire illusion et éviter le foulage de neurone. 
Métro quasi désert - ça donne presque envie d'aller travailler (j'ai dit *presque*). 
Paris est vide, le téléphone ne sonne pas, désertion physique qui rend le retour au bureau un peu moins rude - pas trop la peine de se faire violence au neurone suscité vu l'engouement des clients (neuf emails sur dix retournent un message d'absence de l'autre côté du miroir). 
Hier soir, dans un moment d'égarement, j'ai failli envoyer un message à un chéri perdu, par désœuvrement. Bon d'accord, le terme exact n'est pas désœuvrement mais une envie de passer une nuit torride dans des bras musclés. Oui, shocking, j'ai des envies qui gratouillent. 
La faute revient partiellement à mon club de gym fermé pour la semaine et à un sursaut d'énergie latente qui me faisait hier soir me retourner dans mon lit comme un lion en cage (on se trouve les excuses qu'on peut).
En attendant je replonge. A mon désespoir, pas dans une eau turquoise, mais dans mes dossiers. 

Damned. 

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