jeudi 13 février 2014

Ce rêve bleuuuuuuuuuu

Je continue à planer doucement, je me demande si c'est vrai. 
Hier matin, j'avais l'impression qu'on lisait tout ça sur mon visage. Tout cet instant de girl power qu'on pourrait parfois résumer en quelques instants la solitude qu'on ressent parfois quand on se lève le matin et qu'on est pas chez soi (walk of shame, anyone ?), et c'est comme si mon visage, mon corps, rayonnait. Vraiment, c'est rare quand tous les hommes se retournent quand je passe, surtout le matin, surtout quand j'ai pas une jupe très courte ou des hauts talons. 
Alors, oui, bien sûr, il y a toujours, toujours en moi cette incertitude qui s’immisce, qu'est ce que je fous là, en vrai ? A me dire que je ne cadre pas vraiment avec le reste du décor, à me dire que je ne suis pas à la hauteur, qu'il va se lasser, etc. 
Mais pour l'instant, je profite de l'ivresse, sourire aux lèvres. Peut importe ce qui se passe après. 

Et, oui, je sais, je me répète. Mais j'avais envie. Hop.

Bref, gnangnantisme presque à fond. Vu que demain, je vais déjeuner au bureau et que demain soir je pars en ouikène avec une copine (deux jours de spa, le bonheur), la St Valentin peut se carrer ses petits coeurs rouges là où... mais je m'égare.
Je n'ai pas envie qu'on me promette des épousailles en grande pompe. Aujourd'hui, je suis contente qu'on me promette qu'on se revoie. Et ça, c'est déjà vachement chouette. 

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