lundi 18 juin 2012

Signature

J'ai signé. Ça m'a fait un bien fou... Enfin, pouvoir cocher une case et de me dire "ça, c'est fait".
J'ai signé avec la société numéro 1 que je faisais mariner en attendant la réponse potentielle de la numéro 2. D'ailleurs la numéro 2, ça fait désormais officiellement 4 semaines pleines que j'ai passe l'entretien, et j'en ai repassé un la semaine dernière. Oui, parce qu'ils étaient pas bien surs. Et ils m'ont dit, croix de bois croix de fer, si je mens je vais en enfer, que d'ici vendredi (15) j'aurai la réponse, au pire du pire du pire, lundi (18). Nous sommes officiellement lundi 18, et si je reçois une réponse maintenant a 11h du soir passées, ça voudrait dire qu'ils travaillent beaucoup trop tard pour que ça soit raisonnable, ou bien que je me fourre le doigt dans l’œil jusqu’à l'omoplate.
Je me dis aussi qu'une société qui met plus d'un mois a prendre une décision d'embauche pour un poste qui, soyons francs, n'est pas celui de maitre du monde, ça commence a être louche. Louche, genre, et le jour ou le client il demande un truc urgent, il attend un mois aussi que l'alignement des planètes soit idoine et que la hauteur de l'herbe dans le Parc Monceau soit exactement a 13 centimètres partout ?
Donc, j'ai signé. C’était libérateur, en somme, de ne plus avoir a rester scotchée a mon téléphone, et aussi de passer a autre chose. J'ai reçu des devis de sociétés de déménagement, j'ai a peu près dix mètres cubes a déménager, ce qui est loin d’être la mer a boire, sauf le tri préliminaire. Oui parce que ce vieux tee shirt, je vais peut etre pas l’emmener avec moi. Il est tout moche et abimé. Oui mais je l'aimeeeuuuuh. Bon. Suivant. Ahhh celui ci... Soupir. Bon, il vient aussi. Je me retrouve avec une pile de peut-être ridicule, une pile bye-bye microscopique, et une pile a garder qui n'a pas bouge d'un iota.
J'ai trié du courrier. J'ai retrouvé des cartes postales magnifiques, des lettres insignifiantes, et un grand vide a l'endroit ou j'aurais aimé pouvoir dire tout ce tas la, c'est lui qui me les a envoyées. Ce n’était pas le cas puisqu'il ne m'a jamais écrit de lettres enflammées. Je lis en ce moment Le Club des Incorrigibles Optimistes et je me régale, certes, mais je vis aussi du coup au milieu des poèmes du petit Michel a sa dulcinée... Je devrais peut-être du coup me remettre a lire de la science fiction, ça fait moins mal.
Les livres en tout cas c'est sur, ils partent avec moi. Qu'ils fassent mal ou pas.

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