lundi 4 février 2013

Bouclier

Nous revoici déjà lundi, j'ai l'impression d'avoir cligné des yeux, on était vendredi soir, et me voilà à nouveau fidèle au poste, prête à batailler pour mes chers clients. 
Ce n'est que trop cliché mais si juste de voir le temps défiler à la vitesse de l'éclair quand on est bien, alors que les heures passent si lentement lorsque je tente d'éviter le feu du dragon. 
Douceur des heures de cette fin de semaine, si bien terminée. Un vendredi soir qui combina un bain brûlant, l'intensité des mélanges, la douceur de l'après, des pâtes fraîches et quelques fous rires bien placés, une combinaison que l'on voudrait décliner à l'infini, une drogue d'une intense douceur qui donne envie de replonger dans son igloo... 
Une grasse matinée et quelques croissants plus tard, buller quand il fait jour dehors depuis déjà si longtemps mais on reste là, à plisser les yeux de plaisir. 
Il y eut bien un samedi soir un peu fou, des crêpes à gogo et les murs qui tremblent au son de la musique, les voisins sourds ou indulgents, et quelques danses équivoques qui rendirent babas certains des convives. 
Il y eut bien un dimanche matin, remonter ses manches et redonner à l'appartement ses lettres de noblesse, un peu d'intendance avant de retourner se coucher pour quelques heures encore, loin du monde. 
Puis il y eut aussi l'indolence d'un dimanche après midi, un écran de cinéma qui rapproche et le goût de l'interdit, un petit nuage de douceur avant de tomber du lit un lundi matin. 
Ce matin, un bouclier de douceur vitaminée m'entoure et me protège des langues de feu. Je ne sais pas pour combien de temps encore, mais je plane un peu.

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