jeudi 13 juin 2013

Il paradiso

Sous la verrière du Grand Palais, un univers onirique tout droit sorti des studios américains ou presque, un croisement entre le cinoche drive-in avec son diner associé, émaillé de petites Fiat 500 pour faire comme si on allait décapoter la bête et rouler à toute blinde dans le Sud de l'Italie, lunettes de soleil et foulard en soie de rigueur. 
C'est un peu fou, c'est complètement décalé, ça donne envie, c'est drôle, c'est mal organisé mais on s'en fout. (C'est juste dommage de n'avoir évidemment pas mis à l'affiche le fameux Cinema Paradiso éponyme de l'évèvement)
Et quand la pénombre se fait dans la salle pour suivre ce qui se passe sur l'écran, sur un transat les pieds en évantail ou allongé sur un matelas dans la salle, tête contre tête à regarder le film, c'est un petit coin de paradis qu'on se dessine pour quelques instants, le temps d'un effleurement. 

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