jeudi 5 septembre 2013

Ze deal breaker

C'est quoi, au fond le deal breaker ? Parce que le fait que l'homme porte ou non sa chemise fermée jusqu'au dernier bouton ou qu'il vote trop à droite ou trop à gauche à notre goût, est ce que ça compte vraiment sous la couette ? 
Ouais, ok, si on a décidé de faire un bout de chemin avec l'homme plus que pour aller de la porte d'entrée à la chambre (au canapé / dans le lave vaiselle), s'entend, il serait peut-être judicieux de savoir si on va s'arracher les yeux au saut du lit en se traitant de vieux réac' ou parce qu'on n'a pas mis ses chaussettes sales dans le panier qui va bien. 
Mais si c'est juste parce que, c'est quoi ? 
Je suis toujours émue par de jolies mains, la courbe d'une épaule, un sourire...
Et définitivement rebutée par une haleine de hyène (je me dis que si au dîner le specimen devant moi a une haleine de poney, je veux même pas savoir l'odeur de ses gencives à l'aube), et des ongles sales. Oui, comme je regarde les mains des gens, les ongles en deuil me donnent envie de fuir (nan mais tu comptais les mettre où tes mains sales pleines de doigts ??). Un parfum trop fort envie de m'évanouir (littéralement, quoique ça me donne aussi envie de disparaître au passage). Un gros lourdingue qui sent le pastaga à trente mètres et je ressors la technique du crabe (s'éloigner latéralement), un qui me fume ses mégots dans le visage et je me bouche le nez (Vas y Robert, j'ai toujours rêvé de lécher un cendrier).
J'ai pas dit que je voulais absolument un prix de beauté, quoique si c'est une offre éphémère valable seulement une nuit, je ferai un effort. 
Mais bon, un petit effort aussi, Messieurs, si vous voulez une déesse et pas juste une pétasse morte de faim. Moi je dis ça...

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