vendredi 12 juillet 2013

(En)Fin de semaine

1. La chasse aux terrasses est ouverte ! J'ai passé cette semaine du temps au téléphone pour trouver une table à réserver dehors, histoire de profiter de mes lunettes de soleil jusqu'au bout. Si c'est facile au déjeuner à côté de mon bureau (dans une rue semi piétonne au soleil, un vrai petit air de vacances), c'est déjà plus compliqué le soir, à 20h30 quand tout Paris a eu la même idée. J'en sors victorieuse, mais un chouia cabossée par l'affaire. 

2. Diantre que les parisiennes peuvent fumer. Je ne sais pas si ce prétexte leur permet de reprendre deux fois du dessert parce que la clope ça t'empêche de grossir, mais oui, je veux bien croire qu'en phase terminale de cancer du sida du poumon goudronné, tu es plutôt maigrichonne. Moi, en attendant, j'ai le cheveu qui crie à l'outrage et j'ai plus qu'à sauter à nouveau dans une douche. 

3. Heureusement ma terrasse est, elle, 200% non fumeuse, et je l'aime. Plus les tables voisines sont assez éloignées, ce qui permet des brunchs le week-end et des dîners la semaine. 

4. Étrangement, les petits copaings sont plus enclins à se traîner jusqu'à chez moi et de passer le périph' sans hyperventiler en plein été, à l'appel du rosé, que quand 15 cm de neige recouvrent tout Paris. 

5. Bon en fait à la Comédie Française, c'était L'Ecole des Femmes et non Les Femmes Savantes. Et c'était bien.  

6. Soleil. Petit plaisir de fin de journée, comme en rentrant de l'école, quand on balançait son cartable pour aller jouer. Transposé à 2013, cela donne balancer mon sac à main, déplier la chilienne et chausser mes lunettes de soleil. 

7. J'ai toujours l'impression que je vais passer mes week-ends toute seuuuuuule et finalement mon agenda se remplit assez vite, jusqu'au point ou je dois décliner des sorties. J'ai une vie compliquée. Je pleurniche quand j'ai rien de prévu et je grogne quand j'ai même plus le temps de m'étaler de la crème solaire sur les épaules. 

8. J'ai toujours envie de chaise longue. Si possible avec le clapotis des vagues, et sans les mômes des voisins pour me transformer en croquette de sable. 

9. Je regarde le bidule sur mon bureau et je continue à me demander : ami ou ennemi ? La lutte continue et je suis loin, très loin d'être convaincue. 

10. Si à défaut de clapotis des vagues (voir point 8) je pouvais avoir la grasse matinée avec le soleil mais un peu de nuages quand même pour pas avoir trop chaud, pas trop de vent pour sentir le soleil mais un peu quand même pour le plaisir de sentir une brise, la campagne sans les bestioles mais avec le boulanger au coin de la rue au pied de la station de métro Trocadéro, je serais comblée. Dans l'intervalle, je dois composer avec la vraie vie et je râle, donc. 

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