mercredi 10 juillet 2013

Les heures bleues

A l'abri des regards derrière des jalousies, un corps à corps brûlant qui crépite dans la chaleur des nuits de juillet. On joue beaucoup mais on ne se cherche plus, on s'est trouvé. Grain de peau frémissant sous une caresse ou corps alanguis, murmures du bout des lèvres au bord velouté de ton oreille, on s'endort encore emmêlés, rafraîchis par la brise nocturne, un sourire qui se dessine et se devine dans l'obscurité, quand au moindre effleurement tout peut s'embraser à nouveau dans l'instant, dans la touffeur de ces nuits de juillet. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Parlez moi d'amour...