lundi 1 juillet 2013

Walking on sunshine (un petit peu en tout cas)

C'est drôle comme on avance dans la vie. 

Il y a un an, je n'étais jamais montée sur un scooter, et aujourd'hui je sillonne Paris sur ma pétrolette rouge.

L'an dernier à la même époque, j'étais quelques jours dans la capitale et je cherchais un appartement. Je venais tout juste de signer un nouveau contrat de travail, et j'avais beau faire la fière, je n'en menais pas bien large. Je venais de balancer un coup de pied dans les fondations de ma petite vie pépère et de décider que j'avais envie d'autre chose, de claquer une porte sans savoir ce que j'allais retrouver après, façon Alice au pays des merveilles dans la salle aux milles portes. Et après, quoi ? Après, six mois plus tard, j'avais déjà relevé vaguement la tête hors de l'eau, au lieu de faire de la brasse coulée en apnée, et c'était déjà un peu plus mieux sans être merveillissime, mais c'était déjà un petit pas.

Je me faisais ces réflexions hier soir, en prenant un verre dans le patio feutré d'un grand hôtel, au milieu de plantes exotiques, en plein cœur de Paris mais si loin de son concert pétaradant d'embouteillages du dimanche soir et de va donc, eh suivi d'un substantif tellement coloré qu'il en pique les oreilles. 

J'apprends à aimer Paris. 
Bizarrement, ça marche mieux en dînant dans un jardin qu'en plein milieu de l'avenue de Clichy, coincée derrière un bus au milieu des travaux. Je suis plus positive quand je suis en train de buller sur ma terrasse, occupée à préparer la rente de mon dermatologue, qu'un lundi matin au bureau après avoir fait floc floc 10 minutes sous une pluie battante, même si c'est très vivifiant. Et c'est plus facile aussi quand je regarde le calendrier, qu'on est le 1er juillet et qu'il me reste trois semaines avant d'être en vacances plutôt qu'en novembre quand il fait 5 degrés et qu'il fait nuit à 17 heures... 

Donc, dans trois semaines, les vacances. Et les choix cornéliens qui s'en suivent : je prends le maillot de bain bleu, le rouge, ou les deux ? Et est ce que j'ai de la place pour prendre toutes ces petites robes aussi dans ma valise ? 
Dure, la vie, ces temps ci... 

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