vendredi 18 mai 2012

Je médite

Je médite (avec la nausée et le ventre noué) un petit texte trouve sur le site de Psychologies (oui, je lis Psychologies). 
Au désir de fusion, hérité du romantisme encore omniprésent dans les idéaux amoureux, s’oppose aujourd’hui l’exigence d’indépendance des deux entités qui forment le couple. De cette antinomie émerge la tendance à la « fission amoureuse » décrite par le sociologue Serge Chaumier. Famille éclatée, recomposée, couple « open », habitat séparé, font apparaître de nouveaux « modèles socio-affectifs » dont la motivation, n’en déplaise aux moralistes, n’est pas le manque d’amour, mais son contraire. « C’est l’exigence d’amour qui compte plus que tout, analyse Serge Chaumier. Les partenaires doivent apprendre à vivre l’un sans l’autre et l’un avec l’autre. A respecter l’identité de son partenaire et ses choix, à prendre en charge une vie autonome tout en sachant ménager des points de rencontre pour une vie en commun. Le couple n’est pas ce refuge sécuritaire dans une société agressive… Il est plutôt une ancre qui sert de point de repère pour aller vers les autres. Certaines escales se font en solitaire, d’autres traversées de concert. Toutes les harmonies sont possibles. » 
Bien encadre dans un article intitule "on fait un break", je me demande quelle harmonie l'univers me réserve et je ne peux m’empêcher de penser a l'anglaise : karma is a bitch.

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