mardi 1 mai 2012

Le joli mois de mai

Aujourd'hui la France était fermée. Flemmingite aiguë sur fond de manifestation histoire de dire que, si, ça compte, le 1er mai, et pas que pour faire une grasse matinée. On s'est un peu cru en vacances, l'illusion s'est prolongée quatre jours durant, deux week-end d’affilée, un pont de possibilités, et ça recommence la semaine prochaine. 
Le nez au vent, l'esprit enfin hors des dossiers au bureau, je rêve. Je rêve de possibilités, d'aventure, un peu, de partir en week-end sur un coup de tête, les cheveux au vent, sans trop savoir ou aller, mais m'en aller. Changer d'air, croire que tout est encore possible, que rien ne m’arrêtera, que ce dont je rêve est a portée de main, que je m’éveille enfin d'un long cauchemar et que tout va bien se passer. Je ne suis pas la seule, pendant le joli mois de mai, a rêver d'ailleurs et d'autre chose. Le long des pelouses des lotissements, les barbecues refont leur apparition, et l'homme rêve qu'il n'a pas besoin de rester assis dans un bureau du lundi au vendredi pour faire tourner le monde.
Je rêve de confiture, de tarte aux pommes, de vacances, de sieste dans l'herbe et de bien être. 
Le réveil, demain matin, fera mal, pourtant. Je le sais au plus profond de moi, et, pire encore, je l'accepte déjà, refermant cette petite parenthèse que la vie vient de m'octroyer.

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